Question d'origine :
Bonjour,
Je cherche à savoir quelle est l'origine et la signification des chiffres du diaphragme sur un appareil photo
par exemple f5.6 ou f8
D'avance merci de votre réponse.
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 14/06/2006 à 14h36
Selon l'Histoire illustrée des appareils photographiques / Michel Auer, le diaphragme est un mécanisme qui joue trois rôles :
1) de doser la quantité de lumière passant par l’objectif
2) d’intercepter les rayons lumineux marginaux du système optique, améliorant ainsi la qualité de l’image
3) de déterminer la profondeur de champ, c’est-à-dire la zone de netteté située à l’avant et à l’arrière du sujet.
La luminosité d’un objectif ou son ouverture maximale est déterminée par le rapport entre la longueur focale et le diamètre de la plus grande ouverture utile.
Un objectif de 50 mm de focale et dont la plus grande ouverture a un diamètre de 25 mm, aura une luminosité de f/2.
La série des ouvertures repérées sur un objectif est établie de telle sorte que d’une graduation à l’autre le temps de pose requis varie du simple au double.
Afin de régler le diaphragme, de nombreux systèmes furent imaginés. Dans les plus anciens objectifs, c’était une simple plaque métallique percée d’un trou.
1) diaphragme hélicoïdal : dans l’objectif à très grand angulaire Hypergone, conçu par von Hoeg et construit par Goerz (1900), on note la présence d’un diaphragme hélicoïdal qui tourne pendant la pose pour assurer un éclairage régulier de la plaque.
2) diaphragme-iris : il se compose de lamelles métalliques qui, glissant les unes sur les autres déterminent le diamètre de l’ouverture. Aujourd’hui, on se sert presque exclusivement de ce type.
3) Diaphragme-revolver ou rotatif.
4) Diaphragme à vannes.
Concernant l’historique du diaphragme, l’article intitulé Daguerre et l'optique, paru dans le n° 5, novembre 1998 de la revue Etudes photographiques, montre que son existence date des débuts de la photographie et que Daguerre lui-même utilisait un diaphragme à iris.
L’échelle des valeurs de diaphragme, ainsi qu’il est noté à la page 3221 du T.3 du Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, a été définie en 1900 :
« Le Congrès international de photographie de Paris (1900) a normalisé ces ouvertures (les ouvertures relatives F/n) suivant une progression telle qu’en passant d’une valeur à la suivante, dans le sens décroissant, la quantité de lumière traversant le diaphragme durant un temps constant double : …32 - 22 - 16 - 11 - 8 - 5,6 - 4 -2,8 – 2 -1,4 -1. »
La formule pour obtenir la valeur d’ouverture du diaphragme est noté ainsi dans le livre La pratique du reflex argentique & numérique / René Bouillot :
« Le nombre d’ouverture du diaphragme est fonction de la longueur focale de l’objectif et du diamètre utile du diaphragme : n = F/d
n : étant le nombre d’ouverture (gravé sur la bague de diaphragme) ;
F : la longueur focale de l’objectif exprimée en millimètres ;
d : le diamètre de l’ouverture, en millimètres
Un objectif de 50 mm de focale, dont le diamètre d’ouverture est de 12,5 mm est donc ouvert à : n = 50/12,5 = 4 (nombre d’ouverture que l’on peut écrire 1 :4 ou f/4).
1) Ainsi qu’il est mentionné au début de notre réponse, la première fonction du diaphragme est de déterminer la
En pratique, une fois que vous aurez mesuré le bon indice de lumination d’une scène, vous aurez le choix entre plusieurs couples rigoureusement équivalents, cran par cran :
Par exemple, 1/60 s pour f/11 ; ou 1/125 s pour f/8 ; ou 1/250 s pour f/5,6 ; ou 1/500 s pour f4 ; ou 1/1000 s pour f/2,8.
2) Comment choisir dès lors le meilleur couple ? La deuxième caractéristique du diaphragme est d’intercepter les rayons lumineux à la périphérie des lentilles de l’objectif, ce qui a pour effet, jusqu’à une certaine valeur, de minimiser les aberrations optiques qui nuisent à la
3) La deuxième conséquence très importante du diaphragme s’opère sur le critère de la
Bonnes photos !
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