Je recherche des renseignements sur un navire parti d'Alger et ayant dérivé en 1956
Question d'origine :
Bonjour,
Je suis à la recherche de documents (coupures de presse) concernant l'évènement suivant :
Le 29 novembre 1956 un navire part d'Alger, pour ramener des militaires en France, à Marseille.
Ce navire a été pris dans une tempête, a dérivé pendant 4 jours, et a été considéré comme perdu corps et biens pendant ce laps de temps.
Des articles ont paru dans la presse, de mémoire d'anciens du village.
Il a fini par accoster en Espagne avant d'être remorqué à Port Vendres, où les militaires ont enfin pu débarquer.
Pourriez-vous confirmer le nom de ce navire ("Capitaine Martin") ?
Pourriez-vous m'indiquer où je puis trouver des coupures de presse relatant cet évènement , ou m'en communiquer ?
Vous en remerciant par avance,
Bien cordialement,
MP Bertrand
Réponse du Guichet
Nous n'avons malheuresement pas retrouvé l'épisode évoqué et avons interrogé un spécialiste de la question.
Bonjour,
Nous n’avons malheureusement pas retrouvé le fait évoqué. Il semblerait que la météo, en 1956, a été particulièrement rigoureuse et de nombreux navires se sont ainsi trouvés en difficultés. Le Monde relate ainsi la situation de détresse dans laquelle s’était trouvé l’équipage du cargo Antares.
Le site d’un internaute consacré aux transports présente les écrits d’un passionné des transports maritimes, Bernard Bernadac qui évoque différents épisodes:
L’hiver 1955-1956 fut terrible et tous les navires de a Compagnie eurent à braver ses rigueurs (..) Le 30 janvier 1956 (Jean roeck), «le Tell», commandant Soubira, de retour de Tunis, trouve un temps maniable jusqu’au sud de Porquerolles (…) ce temps est épouvantable, c’est le même qe décrira le commandant Le Sourdais: «entre moins 16 et moins 18), les paquets de mer qui gèlent instantanément sur le pont du bavire» …dans la nuit du 2 au 3 février 1956 sur la passerelle du «Président-de-Cazalet», il fait entre 16 et 18 degrés au-dessous de zéro. Le commandant Le Bourdais dirige le navire (…) tous nos instruments de navigation sont tombés en panne les uns après les autres (… ) la veille, dans l’après midi la Compagnie m’a prévenu que la passe de Port-vendres est impraticable. Je m’approche quand même pour tenter de rentrer sans rien voir, mais je suis obligé de faire demi-tour. Toute la nuit, nous nous propulserons à l’estime et à allure réduite entre le cap de Creus (Espagne) et Sète ….
Votre épisode n’est malheureusement pas évoqué et pour en obtenir un témoignage il faudrait peut-être effectuer des recherches dans L'Echo d’Alger que nous ne possédons pas à la Bibliothèque municipale de Lyon. Par ailleurs, l’année 1956 n’est malheureusement pas numérisée sur Gallica. Vous pourriez aussi consulter à la Bibliothèque nationale de France l’ouvrage de Bernard Bernadac Histoire de la Cie de Navigation Mixte et des relations France-Afrique du Nord 1850-1969.
Aussi, pour en savoir plus, nous avons contacté cet auteur, Bernard Bernadac. Nous espérons obtenir une réponse que nous ne manquerons pas de vous transmettre.