Comment retrouver la famille de mon père vivant au Canada ?
Question d'origine :
J'aimerais connaitre la probabilité de pouvoir retrouver la famille de mon père vivant au Canada via un test ADN proposé par une des nombreuses sociétés proposant ces tests sur le marché (p. ex. MyHeritage)
Autrement, quelle autre possibilité ai-je en sachant que je ne sais à peu près rien de cette branche familiale ?
Merci
Réponse du Guichet
La fiabilité des tests ADN n'est pas démontrée et il vous faudra effectuer des recherches généalogiques en complément des résultats du test.
Bonjour,
Nous n’avons pas trouvé de statistiques sur la fiabilité des tests ADN mais celle-ci est, selon divers experts, loin d’être assurée et son usage est interdit en France. Tous et toutes les généalogistes s’accordent pour dire que seules des recherches généalogiques vous permettront de « retrouver » vos ancêtres. Les tests ADN permettent parfois de confirmer ou d’infirmer des informations et surtout d'orienter vos recherches.
Pour revenir sur le recours aux tests ADN, Brice Perrier, dans l’article « Rechercher ses ancêtres grâce à la génétique: ce que vous devez savoir » publié dans Le Figaro le 9 juin 2021 – consultable sur Europresse -présente les divers tests :
Le test le plus largement pratiqué est celui que l’on appelle autosomal, proposé d’office par les principales sociétés de test. Il s’agit de l’analyse des 22 paires de chromosomes non sexuels présents dans le noyau des cellules. Le résultat: une liste de mutations de paires de bases de l’ADN ou variations observée sur la partie du génome qui a été analysée: ces «événements» sont appelés SNP (single nucleotide polymorphism). Ces mutations se transmettant de génération en génération (jusqu’à huit), on peut avec elles identifier des cousins génétiques qui partageraient des segments identiques d’ADN: le signe d’un ancêtre commun.
• Le test mitochondrial, quant à lui, permet d’analyser l’ADN des mitochondries: ces structures à l’intérieur des cellules sont uniquement transmises par les mères à leurs enfants, garçons ou filles. Leur analyse aidera donc à retrouver des descendants d’une ancêtre de la lignée maternelle, avec la possibilité d’aller très loin. Car l’ADN mitochondrial mute 20 fois moins fréquemment que l’ADN dit nucléaire, celui du noyau des cellules. Il permet donc de remonter jusqu’à des temps archéologiques, et de rattacher l’individu à des «haplogroupes», grands groupes d’humains ayant connu des évolutions génétiques comparables.
• Avec le test du chromosome Y, uniquement présent chez les hommes, ces derniers pourront cette fois découvrir l’haplogroupe de leur plus ancien ancêtre masculin, et retrouver tous les fils natifs de cette branche. Provenant exclusivement du père, le Y se transfère sans recombinaison avec l’ADN de la mère et permet donc une identification très précise de la lignée paternelle, en remontant là aussi des milliers d’années.
• Un dernier test est possible avec l’autre chromosome sexuel, le X, que l’on trouve chez l’homme et la femme. Mais il peut vite perdre les traces paternelles. On ne peut se fonder sur sa seule analyse quand on pratique la généalogie génétique.Comment choisir son prestataire de tests ADN ?
• Quatre principaux laboratoires proposent des tests ADN, tous situés à l’étranger. Lequel choisir? «Tout dépend de ce que vous recherchez, répond Nathalie Jovanovic-Floricourt, auteure du guide pratique L’ADN, un outil généalogique. On a tendance, évidemment, à vouloir le meilleur opérateur, mais celui le plus pertinent dépendra de chaque histoire particulière.» En effet, tout est affaire de base de données adaptée: ces laboratoires vous permettant de partager le résultat de votre test afin de le comparer avec celui de cousins potentiels, il convient de s’adresser à celui qui a le plus de chance d’en compter parmi sa clientèle… Sauf qu’aucun ne communique de statistiques sur la provenance des personnes testées.
• Néanmoins, la grande majorité des généalogistes français se retrouve sur MyHeritage, une société israélienne, qui a ciblé le marché européen et dispose d’une base de données de près de 4 millions de personnes. Si vous recherchez un des Américains qui vécurent en France dans les années 1960 en y laissant souvent des enfants naturels, vous aurez toutefois plus de chance de dénicher ses descendants sur Ancestry, le leader mondial, fort de ses 18 millions de profils.» LIRE AUSSI - Ces enfants conçus par PMA à la recherche de leurs origines
FamilyTreeDNA en compte moins de 2 millions, mais c’est là que se rendent beaucoup d’Irlandais. Comme MyHeritage, cet opérateur permet également d’importer sur son site un profil ADN effectué par une autre société, un transfert de données que n’autorisent pas Ancestry et 23andMe, l’autre mastodonte américain.
• En dehors des sites internet de ces grands laboratoires, retrouver un lointain cousin est aussi possible sur GEDmatch. Cette plate-forme ne réalise pas de tests mais accueille gratuitement tous les profils ADN en quête de retrouvailles dans une banque de données dotée d’outils de tri et de calcul de correspondances génétiques. Une possibilité également offerte en France depuis 2020 par Geneanet, avec des options premium payantes.Comment interpréter les résultats ?
• La première chose que l’on découvre en recevant le résultat d’un test ADN est une liste d’origines ethniques, chacune en pourcentage renvoyant à une présence supposée dans votre génome. Greg, généalogiste lorrain, a voulu tester tous les opérateurs et comparer leurs résultats à celui de son arbre qu’il a construit sur 12 générations. Le plus proche a été la société 23andMe: l’analyse ADN a «donné» 93,6 % d’un mélange français-allemand, et 4,2 % de juif ashkénaze, origine dont les marqueurs génétiques s’avèrent assez spécifiques.
Sur MyHeritage, le résultat comprend 11,4 % d’italien. Tandis que FamilyTree lui donne 13 % d’irlandais et Ancestry 23 % d’anglais, ainsi que 17 % de norvégien. Autant de provenances absentes de son arbre… «Tout dépend de la population de référence présente dans la base de données, note Pierre Gendreau-Hétu. Le pourcentage, une simple probabilité, évoluera donc au fur et à mesure qu’elle s’affinera, mais il peut déjà être fiable pour des origines dotées de mutations très particulières, comme les Amérindiens.» Ce n’est pas le cas pour de vieilles et mythiques peuplades peu définies génétiquement comme les Gaulois ou les Vikings, bien que l’on attribue fréquemment ces origines ethniques. Bref, il faut prendre tout cela avec des pincettes.
» LIRE AUSSI - Avec l’ADN, l’histoire se lit dans nos gènes
• On peut en revanche se fier à la liste des cousins génétiques proposés en raison de certains morceaux d’ADN partagés, «à partir de 0,7 % d’identité», précise le généticien Guillaume Vogt. En dessous de ce chiffre, le résultat n’a pas de signification.
• On évalue ce que l’on appelle la proximité génétique. Elle se mesure en centimorgan (cM). Cette unité quantifie le lien entre deux gènes, variable selon l’espèce, le sexe et d’autres paramètres. Plus vous aurez de cM, plus la parenté sera proche. À titre d’exemple, deux cousins germains partageront entre 600 et 1 200 cM, et de 8 à 18 % d’identité génétique.
Mais un pourcentage ou un niveau de cM ne vous donnera pas la nature du lien qui vous relie à un présumé cousin, pas plus que l’ancêtre commun. Pour le trouver, on procédera donc à une recherche dite par triangulation, en comparant des correspondances présentant des mutations communes qui aideront à identifier la source ancestrale. Des outils assez efficaces pour y parvenir ont notamment été développés par MyHeritage et GEDmatch.
• Comme sur les sites de rencontre, un «match» chez un opérateur de généalogie génétique correspondra à un contact établi entre cousins potentiels, avec une affinité qui se mesure ici en concordance d’ADN, la plupart du temps à la suite d’un test autosomal. Mais l’identification d’un aïeul commun imposera généralement de pousser plus loin la recherche en faisant aussi tester sa famille pour comparer et voir d’où peut venir la parenté, ou en réalisant d’autres types de tests. «Le Y et le mitochondrial présentent un ADN profond, tandis que l’autosomal reste en surface , résume Pierre Gendreau-Hétu . Il faut donc bien les distinguer, et parfois les croiser en disposant de toute la panoplie pour arriver à un résultat.»
Dan cet article, le journaliste rappelle également qu'en "envoyant votre ADN à un laboratoire puis en communiquant votre profil sur des banques de données, vous livrez une information personnelle à une société" et qu'il est interdit en France.
Le 24 septembre 2020, Sciences et Avenir consacre un Dossier à l'hérédité dont un article "Mais qui sont mes ancêtres ?" qui lui aussi s’intéresse à la fiabilité des tests :
Les tests génétiques pour la généalogie connaissent un succès croissant auprès du grand public. Mais permettent-ils d'éclairer vraiment les origines ethniques ou géographiques des individus ?
la recherche des origines, ce n'est pas un jeu, c'est très «sérieux ! », s'agace Jacques Le Marois lorsqu'on utilise devant lui le terme « récréatifs » pour qualifier les tests génétiques proposés sur Internet par des sociétés étrangères comme 23andMe (États-Unis) ou MyHeritage (Israël), pour ne citer que les plus connues. « Nous préférons le terme de tests génétiques généalogiques », poursuit le président de Geneanet, site de généalogie fondé en 1996 et qui revendique aujourd'hui trois millions de membres, 800 000 arbres généalogiques et six milliards de noms d'ancêtres collectés. La précision sémantique est d'importance pour l'entreprise, car elle s'est lancée récemment dans un audacieux contournement de la loi française qui interdit strictement ces tests et le traitement des données sur le territoire national : depuis février, Geneanet propose en effet à ses membres qui auraient pris le risque de faire analyser leur ADN par des entreprises étrangères de leur faire parvenir les résultats. L'objectif ? Créer une vaste base de données génétiques afin de trouver des correspondances entre les ADN des férus de généalogie venus du monde entier, et leur faire ainsi découvrir de nouveaux cousinages.
Des marges d'erreurs plus ou moins importantes « Quand une personne enregistre les résultats de son test sur notre site, nous pouvons les comparer à ceux stockés dans la base de données et obtenir ainsi un pourcentage d'ADN partagé avec un autre membre. Nous le faisons à partir du nombre et de la taille des segments d'ADN retrouvés en commun », explique Jonathan Grandaubert, passé par l'Institut Pasteur et aujourd'hui ingénieur développement généalogie chez Geneanet. Ainsi, plus le segment partagé par deux personnes est long, plus la probabilité qu'il ait été hérité d'un ancêtre commun est grande. Il ne reste plus alors qu'à rapporter la longueur des segments ? et donc le pourcentage d'ADN partagé ? au degré de parenté : chacun partage environ 50 % de son ADN avec son père, sa mère ou ses enfants ; 25 % avec ses grands-parents, ses oncles et tantes ou encore ses demi-frères et demi-soeurs ; 12,5 % avec ses arrière-grands-parents et ses cousins germains ; et ainsi de suite, jusqu'à la huitième génération dans le meilleur des cas. « Des phénomènes de recombinaisons génétiques lors de la reproduction peuvent introduire des marges d'erreurs plus ou moins importantes dans la comparaison des ADN. Certaines recombinaisons peuvent ainsi empêcher d'identifier avec certitude un cousin de la quatrième génération, par exemple. » Autrement dit, il existe une variation à chaque génération qui peut s'avérer significative dès la deuxième. Toutefois « si l'on partage entre 0,5 % et 0,7 % d'ADN avec quelqu'un, un lien de parenté est très probable, même si celui-ci peut être généalogiquement difficile à prouver », reconnaît encore Jonathan Grandaubert.
Quoi qu'il en soit, valider d'éventuelles correspondances génétiques nécessite une enquête généalogique classique. Ou l'inverse : une enquête généalogique sur état civil peut être confirmée ou infirmée par l'ADN. Ce dernier cas fait d'ailleurs partie des arguments invoqués contre la libéralisation des tests car ceux-ci sont susceptibles de révéler des secrets de famille. De fait, notre ADN ne nous appartenant jamais entièrement, le mettre en ligne engage ? sans leur consentement ? toutes les personnes avec qui nous le partageons. Ainsi, il arrive qu'une personne se découvre un père biologique différent de celui qu'elle prenait pour tel. En 2013, des chercheurs belges ont établi, en étudiant sur cinq siècles des marqueurs répartis sur le chromosome Y transmis de père en fils, que le taux de fausses paternités serait en moyenne de 0,9 %. Un chiffre significatif, très éloigné cependant des 15 à 30 % souvent évoqués dans les débats. Reste que le risque, qui inclut d'emblée celui de lever le droit à l'anonymat des donneurs de sperme, est réel. « La dénonciation des effets pathogènes des secrets de famille ne doit pas être confondue avec [ ] une apologie de la transparence. Car le droit au secret est important lui aussi », précise ainsi le psychiatre Serge Tisseron.
Avant son application récente comme outil d'aide à la recherche généalogique, les tests génétiques à destination des particuliers ont d'abord connu un large succès pour éclairer les origines ethniques ou géographiques des individus (lire l'encadré p. 35). « À l'origine, les Afro-Américains, descendants d'esclaves, ont ainsi voulu savoir d'où ils venaient. Une quête d'héritage tout à fait justifiée, bien loin de l'usage récréatif de ces tests aujourd'hui », précise Évelyne Heyer, chercheuse CNRS en anthropologie génétique au Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Dans ce cadre, la fiabilité des résultats est encore bien plus difficile à établir que pour la généalogie. Car il ne s'agit plus de comparer deux ADN contemporains, mais de remonter dans le temps pour trouver leur provenance géographique, et donc ethnique. En effet, au fil d'une histoire commencée en Afrique il y a 300 000 ans, Homo sapiens a colonisé l'ensemble de la planète tout en acquérant des mutations génétiques, lesquelles se sont fixées au gré de la sédentarisation de différentes populations.
Une aide à l'anthropologie génétique Aujourd'hui, des outils de calcul statistique permettent cependant de retracer la saga de ces grandes migrations et viennent ainsi en aide à l'anthropologie génétique. En juillet, des chercheurs de l'université de Leicester (Royaume-Uni) ont ainsi pu suivre une partie de l'histoire de la traite transatlantique à partir de l'ADN de 50000 personnes récolté des deux côtés de l'Atlantique par 23andMe. L'étude parue dans American Journal of Human Genetics révèle que les Afro-Américains aux États-Unis sont majoritairement reliés aux populations d'une région correspondant au Nigeria et au Bénin actuels, alors que ces dernières étaient plutôt envoyées en Amérique du Sud selon les registres d'époque. Preuve selon les auteurs que nombre d'entre eux ont ensuite été transférés des Caraïbes vers le sud des États-Unis « vraisemblablement pour maintenir l'économie esclavagiste alors que la traite transatlantique des esclaves était de plus en plus interdite », selon les auteurs. Autre sinistre enseignement, alors que plus de 60 % des esclaves étaient des hommes, la trace génétique des femmes est bien plus présente dans les populations contemporaines. Vraisemblablement en raison du « viol de femmes africaines asservies par les propriétaires d'esclaves et à d'autres formes d'exploitation sexuelle » ; mais aussi à une politique de « dilution » ou de « blanchissement racial » qui consistait à encourager la reproduction entre colons et esclaves.
Du simple complément à la pratique de la généalogie à l'étude de l'histoire des populations humaines, les tests génétiques offrent un vaste champ d'application. Pas sûr pour autant que cela suffise à les légaliser en France. Dans le cadre des débats parlementaires autour de la révision de la loi de bioéthique, ni l'Assemblée en octobre 2019 ni le Sénat en janvier n'ont encore envisagé de lever cette interdiction.
ANTHROPOLOGIE Il y a du Neandertal en nous En moyenne, 2 % du matériel génétique d'Homo sapiens est hérité de Neandertal ! Alors que les deux espèces ont longtemps été considérées comme simples cousines issues d'un ancêtre commun, cette découverte stupéfiante a montré en 2010 qu'il y avait bien eu hybridation. Ce croisement génétique ne semblait concerner que les populations en dehors d'Afrique. En effet, avant de disparaître il y a 40 000 ans, Neandertal vivait en Eurasie et était présumé n'être jamais allé sur ce continent africain. Patatras ! De nouvelles analyses publiées en février ont montré que les néandertaliens partageaient 0,3 % du génome.
Paméla Rougerie, dans l'article "Loi bioéthique : cinq questions sur les tests ADN généalogiques" publié sur Aujourd'hui en France le 30 juillet 2020 interroge divers spécialistes :
Sont-ils fiables ?
Les avis d'experts divergent. Le médecin et généticien Jean-Louis Mandel, qui a lui-même testé l'un d'entre eux, a expliqué au Parisien l'année dernière que son analyse s'était révélée correcte. « Elle a montré que 96 % de mon génome était d'origine juive ashkénaze, ce qui est le cas. Et j'ai pu voir que parmi, mes cousins potentiels,certains avaient comme moi des ancêtres dans la ville de Lódz (Pologne) », relatait alors l'ancien professeur du Collège de France.
Le chercheur Pierre Darlu, qui travaille au CNRS et est spécialiste de l'évolution spatio-temporelle des populations humaines à partir de données génétiques, est quant à lui dubitatif. « Ce n'est pas parce qu'on se trouve un petit bout d'ADN en commun avec une personne située au bout du monde que tout va s'expliquer, s'éclaircir d'un coup de baguette magique », jugeait-il dans Le Parisien. « Une histoire familiale, ce n'est pas que du biologique, c'est autrement plus complexe. Elle peut avoir été ballottée par des migrations, des guerres, des rencontres, le contexte politique. Cela, ce brin d'ADN ne vous le racontera pas », poursuivait-il.
Il faut, dans tous les cas, rester prudent sur l'interprétation des résultats de ces tests. « En réalité, ces origines géographiques qu'on vous attribue ne sont que des statistiques, avec leur marge d'erreur. En plus, chaque société bricole à sa façon ses propres critères géographiques, il faut donc prendre les résultats pour ce qu'ils sont : de simples indices aléatoires », avertissait déjà Patrick Gaudray, directeur de recherche au CNRS, dans nos colonnes.
Par ailleurs le site genealogiepratique.fr indique que la fiabilité des tests varient :
•Les compagnies ne communiquent pas sur leurs méthodes d'identification des différents groupes ethniques ni sur la taille de leurs échantillons.
•L'opacité la plus totale règne sur les algorithmes employés, justifiée par le secret professionnel.
Dans les faits, les doutes sur la fiabilité de ces résultats se traduisent par deux effets :
Des changements de résultats
Des changements périodiques de nos origines ethniques. Ces changements s'expliquent, selon les sociétés, par des "améliorations" des algorithmes et des échantillons utilisés pour définir les groupes. Cela semble positif puisqu'on parle d'amélioration. Mais si les anciens résultats n'étaient pas optimaux, pourquoi les nouveaux le seraient... car ils seront de nouveaux impactés par d'autres améliorations.
Nous vous laissons aussi parcourir l'article publié sur le site Libération.
D'après ces diverses lectures, vous devrez quel que soit le résultat du test ADN faire des recherches généalogiques. Le journaldequebec.com donne 7 ressources pour retrouver ses ancêtres canadiens.
Le site familysearch.org explique comment effectuer des recherches dans les registres civils.
ancestry.fr met en ligne un "Registre canadien de généalogie, 1600-1900"
Par ailleurs la Bibliothèque et archives nationales du Québec et le site canada.ca recensent tous les outils disponibles pour effectuer des recherches généalogiques. Pour compléter ces données, vous pouvez également jeter un coup d’œil du côté de guide-genealogie.com et faire des recherches à partir de filae ou geneanet (ressources en partie payantes).
Nous vous laissons aussi parcourir :
Retrouver des cousins canadiens : un rameau de la France en Amérique / Marcel Fournier, 2013.
L'ADN, un outil généalogique / Nathalie Jovanovic-Floricourt, 2018 : "Des clefs pour comprendre toutes les possibilités de l'ADN dans le cadre des recherches généalogiques (test mitochondrial, autosomal ou chromosome Y). L'auteure présente les lieux où ces tests peuvent être réalisés et comment les interpréter. Elle aborde également les aspects juridiques et déontologiques ainsi que les pièges à éviter".
Bon courage dans vos recherches.