Je cherche des informations sur l'industrie du Boyau
Question d'origine :
Société L'Industrie du Boyau ?
Réponse du Guichet
Les origines de la société remontent au début du XIXe siècle, mais elle n'adoptera le nom de l'Industrie du boyau qu'en 1925, lors de la fusion de la société avec un de ses concurrents, les établissements Witt. La société était établie à Gerland où s'élevait encore récemment ses bâtiments, jusqu'en 2016, date de leur destruction.
Bonjour,
Le site de l'inventaire de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, recense l'usine de boyauderie dite l'industrie du boyau. La notice en profite pour revenir brièvement sur l'histoire de la société (on y trouve également des photos de l'usine avant sa destruction en juillet 2016). Nous attirons votre attention sur les sources citées, notamment les références aux Archives départementales, qui ont servi à constituer ce dossier.
Pour un récit plus circonstancié, on se réfèrera à l'ouvrage Les Dynasties Lyonnaises (2003), dont nous reproduisons ici quelques extraits retraçant l'histoire de ce succès industriel :
Doyenne des entreprises mondiales dans le domaine du Sport et leader incontesté du cordage de tennis mondial, l’entreprise Babolat est née il y a plus de cent vingt-cinq ans à Lyon et elle a conservé son caractère familial. Les origines de la firme remontent au début du XIXe siècle avec Jean-François Monnier qui, en association avec un artisan italien, Savaresse, établi à Lyon en 1809, pour créer un atelier de fabrication de cordes de lutherie, puis seul à partir de 1848, possède un atelier, quai de la Pêcherie, où il travaille les boyaux de mouton pour en faire des enveloppes à saucisses pour les charcutiers aussi bien que des cordes pour les instruments de musique. Jean-François Monnier s’associe ensuite avec son gendre Pierre Babolat, dont les parents, charcutiers, étaient originaires du Bugey. La firme se développe, prend le nom de Babolat-Monnier, et en 1873 quitte les quais de Saône pour s’installer dans le quartier de Gerland sur le terrain d’un ancien couvent. Une année seulement après qu'ont été édictées les règles du tennis, le fabricant anglais de cadres de raquettes Bussey vient en 1875 trouver Pierre Babolat. Sa requête est simple : il lui faut des cordes d’une longueur suffisante pour équiper ses cadres. Les essais aussitôt entrepris par Pierre Babolat sont rapidement satisfaisants. Un an tout juste donc après l’invention officielle du tennis, Babolat invente les premiers cordages de tennis en boyaux naturels. C’est le boyau de mouton que les établissements Babolat choisissent d’utiliser pour fabriquer les toutes premières cordes de tennis. Plus de six moutons sont nécessaires à la fabrication d’un seul cordage ! [p.86]
En 1910, une autre spécialité vient s’ajouter avec les ligatures chirurgicales.
Dans les années 1870, des chirurgiens avaient, en effet, expérimenté les sutures chirurgicales en boyaux de mouton, quarante ans plus tard, la Maison Babolat investit ce domaine qui a profité des progrès dans le domaine de l’aseptisation. La firme se développant de plus en plus, deux fils de Pierre Babolat, Laurent et Albert, puis un gendre, Lucien Maillot, entrent dans l'affaire.
En un peu plus d’un demi-siècle, cette maison qui se plaçait dans une tradition bien lyonnaise, en produisant l’enveloppe des fameux saucissons, à quoi s’ajoutaient des cordes harmoniques dans la tradition des luthiers que l’on trouve installés à Lyon dès le XVIIIe siècle, va donc peu à peu s’orienter vers des domaines pionniers, qu’il s’agisse de la chirurgie ou, surtout, du tennis, nouveau sport très prisé par les élites françaises. [p.173]
Les années 1920 voient [...] le tennis se développer considérablement, même s’il demeure un sport réservé à une élite.
L'engouement qu’il a suscité dans les pays anglo-saxons gagne la France. Les champions se font de plus en plus exigeants en qualité et en tension de cordage. Or, dans ces années, les « Mousquetaires » Borotra, Brugnon, Cochet et Lacoste, qui cumulent les victoires dont une première Coupe Davis en 1927, jouent avec des raquettes cordées par Babolat. Les suggestions de ces champions aident la société à améliorer la qualité et la finition des cordages. Babolat lance la norme VS, vue comme un gage de perfection. D’autres industriels s'engagent même dans la compétition aux côtés de Babolat, ainsi Paul-Louis Barbezat, dirigeant de la Société Gifrer-Barbezat et passionné de tennis, adapte un vernis, utilisé pour les cordes de harpe, aux raquettes. Ce produit nommé le «babol» sera utilisé, désormais, pour les cordages de raquette. Devant le succès du secteur sportif, la société éprouve le besoin de se spécialiser, en 1925 elle fusionne avec l’autre grande société de boyauderie française, Witt, devenant ainsi Babolat-Maillot-Wirr. L'ancien groupe Babolat-Maillot prend en charge l’ensemble du département cordes (musique, tennis, chirurgie) tandis que Wirr se spécialise dans le département boyauderie avec toutes ses annexes. Dans les années 1930, les cordages Babolat ont acquis une renommée internationale amenant ainsi la maison à travailler de plus en plus pour l’exportation. [p.248]
Après un intermède à la direction, assuré par des membres des familles associées Maillot et Witt, les rênes de l'affaire familiale sont reprises, dans les années 1970, par la troisième génération Babolat avec Paul qui a épousé une demoiselle Witt, dont la famille, associée aux Babolat, était en charge du secteur de la boyauderie. La société doit alors affronter un certain nombre de changements qui vont modifier son activité industrielle. Les mutations se jouent au niveau de l’approvisionnement, puisque la réglementation en matière d’abattage des animaux impose aux éleveurs de passer par les abattoirs. Les négociations pour l’achat des matières premières changent donc d’échelle, ne s’opérant plus avec des particuliers mais avec des grossistes. Ce sont, également, de nouvelles matières premières qui apparaissent sur le marché avec l’essor des produits synthétiques qui, à la fin des années 1960, sont utilisés pour fabriquer des cordages de raquettes. La Maison Babolat qui a pourtant mis au point un modèle de cordage en nylon pour guitare classique de concert, choisit de rester fidèle aux cordes naturelles pour les raquettes de tennis. Ces changements dans les matériaux s’opèrent dans un contexte qui voit le tennis entrer dans la vie quotidienne des Français. Sport réservé à une élite jusqu’à la guerre, le tennis se démocratise à partir des années 1970, devenant une des premières pratiques sportives des Français. Cet engouement du public a des conséquences sur la société qui doit faire face à une demande accrue. La mécanisation doit s’intensifier, faisant passer l’entreprise d’une dimension encore marquée par la tradition artisanale à un savoir-faire proprement industriel. Par ailleurs, le secteur commercial prend de plus en plus d'importance, obligeant Babolat à s’engager dans une stratégie de marketing.
Comme ses concurrents. La société a essaimé en France et à l'étranger avec des usines en France à Caen, Nantes, Limoges, La Courneuve... et des implantations en Grande-Bretagne, en Italie, au Maroc et même au Brésil. Cet essor joint à la pression du marché et à la concurrence extérieure conduit la Société Babolat à opérer des réorientations dans les années 1980. Les activités sont définitivement recentrées sur le tennis, qui représente l’essentiel du chiffre d’affaires, et la chirurgie, abandonnant la boyauderie alimentaire et la musique. Par ailleurs Babolat adopte les cordages synthétiques sans renoncer totalement à la tradition des cordages naturems. Lancée par Paul Babolat, cette nouvelle politique sera surtout menée par son fils Pierre, qui depuis l’âge de seize ans, en 1963, est entré dans l’entreprise où, après avoir gravi tous les échelons, il accède à la présidence, remplaçant son père en 1985. En 1994, il fait franchir un nouveau cap à l’affaire familiale, qui, après avoir développé toute une gamme de produits pour les cordages (spray pour les cordes, Elastocross), se lance dans le marché de la raquette. Le pari est risqué car le tennis connait une crise dans les années 1990, étant concurrencé par de nouveaux sports et bénéficiant de moins de champions vedettes. Pourtant la victoire de l’espagnol Carlos Moya, équipé d’une raquette Babolat, en 1998, à Rolland-Garros semble montrer que le pari a été gagné. Mais la même année, la société doit affronter la mort dans un accident d’avion de son président Pierre Babolat, agé de cinquante et un ans. C’est son fils Éric qui travaille déjà dans l’entreprise qui lui succède à vingt-huit ans. En 2002, la société dont le capital est détenu pour 51% par la famille et dont le dirigeant représente la cinquième génération Babolat, est parvenue à s’imposer sur un marché difficile, où la concurrence étrangère, notamment américaine, est rude. La Société Babolat illustre donc le dynamisme d’une entreprise de taille moyenne, dotée d’un effectif de 200 employés, fidèle à sa localisation lyonnaise, mais qui a réussi à s’imposer dans un domaine de spécialisation où elle s’est emparée de 30 % du marché français, tout en réalisant 75% de son chiffre d’affaire à l’exportation. [p.713]
Plus ancienne société mondiale dans le domaine du sport, Babolat se définit comme une PME régionale et internationale. Lorsque, en 1995 on demande à Pierre Babolat si Lyon n’est pas pour eux une ville trop petite, il répond : « Nous faisons 75 % de notre chiffre à l'exportation. Mais notre notoriété s’est faite à Lyon. Notre siège social restera à Lyon. Je raisonne en Européen. Or, quelle ville française est mieux placée que Lyon en Europe ? » [p.756]
Ce récit omet d'évoquer le nom adopté par la société lors de sa fusion avec les Établissements WITT en 1925 : l'Industrie du Boyau. C'est dans la presse locale lyonnaise qu'on la retrouve sous cette appellation. Par chance, le Salut Public publie régulièrement des annonces légales ou compte-rendus du conseil d'administration, ce qui permet de suivre avec précision les décisions qui y sont prises. Le 12 avril 1925, on peut lire par exemple à l'occasion de la fusion des établissements Babolat et Maillot avec les établissements Witt, l'article suivant, confirmant bien la dénomination exacte de la société, nom semble-t-il un peu oublié de l'Histoire au profit de celui de Babolat qui reprendra le dessus avec les spécialisations de l'entreprise dans les années 80s :
L'INDUSTRIE du BOYAU
(«Etablissements BABOLAT & .MAILLOT» et «Etablissements WITT » réunis)
Dénommée précédemment « Etablissements BABOLAT & MAILLOT » Société anonyme au capital de 2.400.000 fr. porté à 3.825,000 francs
Siège social : 53, rue Léon-Tolstoï, LYON
AUGMENTATION DE CAPITAL,
MODIFICATIONS AUX STATUTS
I. — Aux termes d'un acte sous seing privé en date du 27 février 1825, enregistré à Montluel (Ain), le 27 mars suivant, folio 51, case 386, il a été fait apport, à titre de fusion, à la Société anonyme dite « Établissements Babolat et Maillot », alors au capital de 2.400.000 francs, par la société anonyme dite «Établissements Witt », au capital de 950.000 francs, ayant son siège à La Courneuve (Seine), rue Emile-Zola, 3, de tout son actif mobilier et immobilier, tel qu'il existait au 31 décembre 1924, sans aucune exception ni réserve autres que celles indiquées en, l'acte, et comprenant notamment :
1ent. — L'établissement industriel et commercial pour la préparation et le travail des boyaux frais, secs et salés pour la charcuterie, l'industrie et le commerce de la corde en boyaux pour tous usages, de la corde en soie, en métal ou tout autre élément de la baudruche provenant des boyaux de toute nature et, en général, de la boyauderie dans toutes ses applications, qu'elle exploitait à La Courneuve, rue Emile-Zola, 3, ensemble les biens et droits mobiliers corporels et incorporels en dépendant.
2ent. — Et l'ensemble des biens immobiliers de toute nature lui appartenant, savoir :
1° Divers immeubles situés sur la commune de La Courneuve, consistant en bâtiments à usage de bureaux, magasin, habitation, usine, ateliers, entrepôts avec maison d'habitation, cours, jardin et terrain, le tout en plusieurs parcelles d'une superficie totale de 11.626 mètres carrés environ, cadastré sous les numéros 476 à 479, 480 p, 539, 510, 541, 542, 533, 465, 466, 467 à 470 de la section C ;
2° Et un groupe de quatre maisons avec leurs fonds et le terrain en dépendant, à usage d'habitation, ateliers, entrepôts et dépendances, d'une superficie de 360 mètres carrés, situé à Petite-Synthe, près Dunkerque (Nord), section du Banc-Vert, rue Gambetta.
La société absorbante est propriétaire, par la prise de possession effective, des biens et droits apportés, à compter du 20 mars 1925, jour où l'apport-fusion est devenu définitif, et elle en a la jouissance, par effet rétroactif, à dater du 1er janvier 1925, époque à partir de laquelle toutes les opérations actives et passives, faites par la société apporteuse sont restées au profit ou à la charge de !a société absorbante.
Cet apport-fusion a eu lieu sous diverses charges et conditions et moyennant :
1° L'obligation par la société « Etablissements Babolat et Maillot », d'acquitter, aux lieu et place de la société « Etablissements Witt », le passif de cette société envers les tiers, jusqu'à, concurrence de 580.627 francs 46 centimes.
2° Et l'attribution, à la société apporteuse, de 475 actions de 3.000 francs l'une, entièrement libérées de la société « Etablissements Babolat et Maillot », à créer et émettre à titre d'augmentation de son capital, donnant droit à l'intérêt statutaire et au dividende, s'il en est distribué, à compter du 1" janvier 1925.
Et il a été soumis à la double condition suspensive de son approbation définitive par l'Assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la société apporteuse, puis de son acceptation et de son approbation définitives par les assemblées générales extraordinaires de la société « Etablissements Babolat et Maillot », le tout avant le 1er mai 1925.
II. — Suivant délibération prise le 6 mars 1925, l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la société « Etablissements Babolat et Maillot » a notamment approuvé et accepté provisoirement le contrat d'apport-fusion précité, nommé deux commissaires-vérificateurs pour faire le rapport prescrit par la loi sur la valeur des apports en nature effectués et sur les charges et les avantages particuliers stipulés en représentation de ces apports ; et, — sous la condition suspensive de l'approbation définitive du contrat d'apport-fusion — décidé la création de 475 actions nouvelles de 3.000 francs chacune, représentant une augmentation de capital de 1.425.000 francs devant être attribuées à la société apporteuse en représentation die ses apports, jouissance du 1er janvier 1925, — et apporté diverses modifications aux statuts.
III. — Par sa délibération en date du 16 mars 1925, l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la société « Etablissements Witt » a notamment approuvé purement et simplement le traité d'apport-fusion énoncé, intervenu entre elle et la société «Etablissements Babolat et Maillot ».
IV. — Aux termes d'une délibération prise le 20.mars 1925, l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la société « Etablissements Babolat et Maillot » — après avoir entendu la lecture du rapport des commissaires-vérificateurs nommés par l'assemblée extraordinaire du 6 mars 1925, — a notamment :
Approuvé les apports à titre de fusion faits à ladite société par la société « Établissements Witt » ainsi que les charges et les avantages particuliers stipulés ;
Constaté l'avènement des conditions suspensives imposées au contrat d'apport-fusion, à l'augmentation du capital et aux modifications statutaires décidées par l'assemblée générale extraordinaire du 6 mars
1925 et que le tout était devenu définitif à dater de ce moment ;
Changé la dénomination de la société « Etablissements Babolat et Maillot » en celle de « L'Industrie du Boyau », avec le sous-titre « Etablissements Babolat et Maillot » et « Etablissements Witt » réunis ;
Réduit le taux nominal des actions de la société et remplacé les actions, alors au capital de 3.000 francs, par de nouvelles actions au capital nominal de 750 francs, de sorte que chaque propriétaire d'une action de 3.000 francs a droit à 4 actions de 750 francs,
Et apporté diverses modifications aux statuts.
V. — Les modifications décidées par les assemblées précitées des 6 et 20 mars 1925, intéressant les tiers, sont les suivantes :
A. — Le premier alinéa de l'article 2 a été supprimé et remplacé par celui-ci :
« La société prend la dénomination de « L'Industrie du Boyau. », avec le sous-titre : « Etablissements Babolat et Maillot » et « Etablissements Witt » réunis. »
B. — La rédaction de l'article 7 a été supprimée et remplacée par la suivante :
« Le capital social est fixé à 3.825.000 francs divisé en 5.100 actions de 750 fr.l'une. »
C. — A la rédaction de l'article 8, il a été substitué la suivante :
« Il se compose de :
« 1° 800.000 francs formant le capital originaire, dont : 570.000 francs représentés par des actions d'apport, attribuées à MM. Laurent et Albert Babolat et à M. Lucien Maillot, ci570.000
« Et 230.000 francs montant des actions, émises contre espèces, ci 230.000
« 2° 800.000 francs montant de l’augmentation de capital par incorporation des réserves, décidée et réalisée par l'Assemblée générale extraordinaire du 26 avril 1924, ci 800.000
« 3° 800.000 francs, montant de l'augmentation de capital par incorporation des réserves, décidée et réalisée par l'Assemblée générale extraordinaire du 24 février 1925, ci 800.000
« 4° Et 1.425.000 francs, formant l’augmentation de capital représentée par des actions d’apport attribuée à la société « Etablissements Witt », décidée par l’assemblée générale extraordinaire du 6 mars 1925 et réalisée par l’assemblée générale extraordinaire du 29 mars 1925, ci1.425.000
«Egalité3.825.000 »
D. – A la fin de l’article 9, ila été ajouté la disposition ci-après:
«En cas d’augmentation du capital par l’émission d’actions avec prime, cette prime ne sera pas considérée comme un bénéfice répartissable au même titre que les bénéfices ordinaires ; elle constituera un versement supplémentaire en dehors du capital action, destiné à établir l'égalité entre les propriétaires des actions anciennes et nouvelles et appartiendra exclusivement à tous les actionnaires pour être répartie entre eux ou recevoir l'affectation qui sera décidé par l'assemblée générale des actionnaires. »
E. — Le nombre «quarante » se trouvant au premier alinéa de l'article 23, a été remplacé par le nombre « vingt ».
A la phrase commençant le deuxième alinéa, du même article 23, il a été ajouté, après les mots « ou de numéraire », ceux-ci: « ou de jouissance ».
F. — Le deuxième alinéa de l'article 54 ainsi conçu : « 1° L'augmentation du capital », a été complété par l'adjonction de la disposition suivante : « ...et les modifications statutaires qui en seront la conséquence, comme toutes autres qui ne s'y rattacheraient pas, pourvu qu'elles aient été portées à l'ordre du jour ».
Publications. — Le dépôt des pièces prescrites par la loi a été effectué le 7 avril 1925, à chacun des greffes du Tribunal de commerce de Lyon et de la Justice de paix du 9e arrondissement judiciaire de la même ville.
Pour extrait et mention ;
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION.
Conformément à la loi du 17 mars 1909, et en conséquence, de l'apport fait à la société anonyme « L'Industrie du Boyau » (« Etablissements Babolat et Maillot » et « Etablissements Witt » réunis), dénommée précédemment « Etablissements Babolat et Maillot », par la société anonyme « Etablissements Witt» au capital de 950.000 francs, ayant son siège à La Courneuve (Seine), rue Emile-Zola, 3, de rétablissement industriel et commercial pour la préparation et le travail des boyaux frais, secs et salés pour la charcuterie, l'industrie et le commerce de la corde en boyaux pour tous usages, de la corde en soie, en métal ou tout autre élément, de la baudruche provenant des boyaux de toute nature et, en général, de la boyauderie dans toutes ses applications, qu'elle exploitait à La Courneuve, rue Emile-Zola, 3, — la présente insertion sera le point de départ du délai de quinzaine pendant lequel les créanciers de la société apporteuse auront à faire connaître, au greffe du Tribunal de commerce de Lyon, leur qualité de créanciers et le montant des créances à eux dues.
Pour avis :
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION.
Nous joignons également d'autre articles de ce type dans un fichier Word joint à cette réponse. Vous pouvez consulter le Salut Public au quatrième étage de la bibliothèque de la Part-Dieu.
En espérant avoir répondu à votre question, nous vous souhaitons une bonne journée.