Je cherche des ouvrages sur les typologies architecturales des appartements lyonnais
Question d'origine :
Je cherche s'il existe des ouvrages s'étant intéressé aux typologies architecturales des appartements lyonnais des XVIII, XIX ou début XX èmes siècles, avec des textes descriptifs et des plans.
Un point particulier: les alcôves - sont-elles une spécificité régionale ? quelles sont les variantes en termes de caractéristiques architecturales ? quel en était l'usage à l'origine ? à quelles pièces principales étaient-elles annexées ? quels avantages pouvaient-elles présenter au sens architectural ?
Réponse du Guichet
Nos fonds ne sont pas assez spécifiques pour répondre avec rigueur sur les différentes typologies architecturales des appartements lyonnais et l'histoire des alcôves qui l'accompagne. Nous vous suggérons de vous tourner vers les collections de l'ENSAL pour répondre à vos questions.
Bonjour,
Nos collections ne nous permettent malheureusement de ressortir un ouvrage et encore moins de constituer une bibliographie sur les typologies architecturales des appartements lyonnais. Des recherches complémentaires sur Google Livre, Google Scholar, Gallica, Jstor, Cairn ou Hal science ouverte n'ont pas abouti.
Quelques maigres trouvailles néanmoins :
Cet article de Josette Barre numérisé sur Persée, Soierie lyonnaise et habitat. Typologie des immeubles de la Croix-Rousse vers 1830 est certes spécifique à une époque et à un quartier mais il traite de l'agencement intérieur des appartements lyonnais.
Vous pourriez aussi trouver des informations dans l'article Typologie architecturale et démographie - L'habitat collectif à Lyon à l'époque moderne 1500 - 1800 publiée dans l'ouvrage collectif Histoire urbaine et sciences sociales. Ce livre ne se trouve pas dans nos fonds, mais voici où vous pourriez le trouver sur Lyon selon le catalogue du SUDOC.
En raison de la spécialisation de leurs fonds, nous vous conseillons de vous tourner vers l'ENSAL, l’École nationale supérieure d'architecture de Lyon. Mais attention, concernant l'utilisation de leur bibliothèque, il est indiqué qu'il vous faudra en demander l'accès :
"Les usagers extérieurs qui en font la demande peuvent bénéficier des services proposés par la bibliothèque. Des justificatifs officiels d’identité et de domicile seront alors demandés.Toutes les informations pratiques sont consultables dans la rubrique Outils et services."
Mais pour une question bibliographique, peut-être devriez-vous poser directement la question à la bibliothécaire : marie.brard@lyon.archi.fr. Même si nos propres recherches sur l'interface catalogue n'ont pas eu de résultats probants, sa connaissance du fonds pourrait être d'une aide précieuse dans vos recherches.
Idem pour l'histoire architecturale lyonnaise des alcôves dont les "secrets d’alcôve" semblent l'emporter le reste dans les différents catalogues. Le dictionnaire en ligne des régionalismes rapporte toutefois :
Remarques : « L’alcôve est typique des anciens appartements lyonnais. C’est une réalité qui a tendance à disparaître de l’environnement moderne : les appartements plus récents n’en possèdent pas et les alcôves (qu’on trouvait également dans les cuisines où elles servaient de rangement) sont généralement démolies lorsque les appartements sont rénovés » (J. Serme).
Ce sens, bien distinct de celui de fr. standard alcôve "enfoncement pratiqué dans une chambre pour y placer un lit" (dep. 1646, Boisrobert, DDL 1), ne paraît pas avoir été relevé dans la lexicographie générale ou régionale. Il s’agit d’un développement par analogie sur le sens du français général, innovation qui semble, comme le référent, caractéristique de la région lyonnaise, où elle est attestée dans la Loire dep. 1794 (« deux rideaux d’alcôve en indienne » Inventaire à Roanne, dans BouillerRoanne 1998, 7 ; 1827 « dans une alcôve, une couchette » Inventaire à Pradines, id.). Ce n’est peut-être pas un hasard si le mot figure dans Molard 1810 (mais simplement pour une remarque morphologique, « ce mot est féminin »).
Ajoutons toutefois que le mot n'est né dans la région mais qu'il prend racine en Espagne et dans les pays arabophones. Il viendrait de l'Espagnol Alcoba et désigne une chambre à coucher ou cabinet qui s'est lui même construit à partir d'al cobba qui se dit de la même acception (Wikipédia et Glossaire des mots espagnols et portugais dérivés de l'arabe).
Bon courage dans vos recherches,
DANS NOS COLLECTIONS :
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