Question d'origine :
Claude Jacquier, ° Lyon (69) 1845, y + 1928, avocat lyonnais, puis bâtonnier de l'ordre des avocats de la ville de Lyon, doyen de la faculté catholique de droit en 1906, marié, dont 10 enfants.
Quel était le nom de son épouse ?
Se rattache t-il à la branche des Jacquier de Terrebasse, dont le célèbre bibliophile ?
sources relevées mais non consultées :
- Perrod (Pierre-Antoine). Le bâtonnier Charles Jacquier [1845-1928], discours de réception à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, le 25 mai 1965, Lyon, Impr. Noirclerc et Fénétrier, 1965, 32 p.
- Rigollot (H.). Éloge de M. le bâtonnier [Charles] Jacquier (1845-1928), Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, 3e série, tome 20, 1931, p. 157-160.
Réponse du Guichet
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- Département : Documentation régionale
Le 29/11/2007 à 15h50
Les ouvrages Dictionnaire de lyonnaiseries et dictionnaire biographique du Rhône contiennent une petite notice sur Charles Jacquier, « une des gloires du barreau lyonnais ».
Né à La Clayette (Saône et Loire) le 11 juillet 1845 (ou 1847 selon une seule des sources consultées), Jacquier fait des études de droit avant d’entrer comme avocat au barreau de Lyon en 1869 et d’en devenir le bâtonnier. Il meurt en 1929, après avoir été également membre de l’Académie de Lyon et professeur de droit civil à la Faculté catholique.
L’Histoire du barreau de Lyon sous la 3ème République complète la biographie de Jacquier en donnant quelques éléments sur ses études à Paris (à partir de 1863) puis sa carrière pour laquelle, fervent royaliste et chrétien, il consacre son talent d’orateur à la cause catholique.
Les détails de sa carrière d’avocat, de son rôle au sein de l’Académie de Lyon (à partir de 1902), ainsi qu’un portrait, sont contenus dans l’ouvrage Le Bâtonnier Charles Jacquier. Sur sa vie personnelle, on y apprend juste qu’il naît « d’une famille notariale depuis au moins deux générations » et que « le domaine paternel était à La Clayette ; Me Jacquier avait acheté à la famille du baron Champvant, ancien préfet de l’Empire, (…) le riant manoir de Nancelle (…) à dix kilomètres de Macon ». Il est également fait allusion à « son biographe Ravier du Magny », auteur pour lequel nous avons quelques documents à la bibliothèque.
L’Eloge de M. le bâtonnier Jacquier, tiré des Mémoires de l’Académie de Lyon , 3ème série, volume 20 contient un court éloge présenté par H. Rigollot le 24 janvier 1928 (après le décès de C. Jacquier), n’en apprend pas davantage sur sa filiation.
Plus original est le texte Un cinquantenaire 1872-1922 écrit pas Charles Jacquier pour ses enfants, en l’honneur de ses noces d’Or. Les 25 ans de mariage avait déjà été célébré le 21 août 1897 dans la chapelle de Nancelle et l’anniversaire des 50 ans tombait le 21 août 1922, même si la cérémonie fut décalée au mardi 26 décembre 1922. L’ouvrage narre les détails de la célébration, les lieux, les invités présents, y compris les personnalités ecclésiastiques et le repas familial. L’allocution du révérend père Mulsant est reproduite à son « très cher ami » et à sa « chère cousine ». Quand à son épouse, elle est appelée… « Madame Jacquier ».
Les documents cités sont consultables à la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu.
Nous avons contacté en parallèle l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon et nous complèterons la réponse si nous obtenons des renseignements complémentaires.
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