Guerre 1939 - 1945
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 11/03/2010 à 17h59
252 vues
Question d'origine :
Concernée par les événements d'après guerre, j'aimerais savoir à partir de quelle année, je dois chercher sur les journaux de l'époque pour retrouver les traces d'un procès de "collaborateur".
Est-ce dès aout 1944 ou un peu plus tard ?
Merci -
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 12/03/2010 à 17h12
Réponse du service Guichet du Savoir
Il est difficile de donner une précise précise à votre question.
D'autant plus que nous ne savons pas s'il s'agit pour vous de connaître les débuts de la poursuite officielle ou officieuse des "collabos", ou si vous vous intéressez uniquement aux dates des grands procès officiels ?
Quelques indications cependant dans :
- La grande histoire des Français sous l'Occupation, tome 8, d'Henri Amoureux :
Avant l'épuration légale et officielle et relativement contrôlée de septembre et d'octobre 1944, la pré-épuration a existé. En juin, juillet, août 1944, elle a provoqué bien des morts.
- Quelques repères de dates dans le tome 1 de l'ouvrage Histoire de l'épuration de Robert Aron :
1ere partie : six mois sans épuration (nov. 1942 - mai 1943)
2e partie : Alger, banc d'essai de l'épuration (Alger - juin 1943 - 1er sept 1944)
3e partie : Alger : les débuts de l'épuration (nov. 1943 - sept. 1944)
Le procès Pucheu est le premier où comparaisse un membre d'un gouvernement de Vichy.
...
6e partie : Pendant une première période, qui s'étend du débarquement lui-même à la libération de Paris, le 24 août 1944, deux organisations judiciaires coexistent ; celle de Vichy[...], celle d'Alger [...] s'installe finalement, le 19 août 1944, au Ministère de la justice, place Vendôme, sans attendre la fin des combats.
[...]
Le 15 août 1944, soit quatre jours avant son installation place Vendôme, le secrétaire général à la justice avait reçu de son collègue à l'information une première liste des dirigeants des journaux et périodiques parisiens qui devaient être arrêtés dès le premier jour de l'insurrection.
[...]
Le lendemain, 16 août, une autre liste voit le jour
[...]
Voici un nouveau document intitulé : "Liste des personnalités arrêtées". Les 175 personnes, dont les noms figurent sur les dix pages et demie de ce texte ont effectivement le chemin du Dépôt, puis celui de Drancy ou de Fresnes.
Quant aux procès à proprement parler :
- la Haute cour de justice, est recréée le 18 novembre 1944 :
Le premier procès fut celui de l’amiral Jean-Pierre Esteva, résident général de France en Tunisie. Il est condamné à la détention à perpétuité le 15 mars 1945. Il évite la peine de mort, car la cour reconnaît que l’accusé a aidé des patriotes en mai 1943, juste avant de quitter la Tunisie. Malade, Esteva, est gracié le 11 août 1950. Il décède quelques mois plus tard.
[...]
- Les cours de justice sont créées par l’ordonnance du 26 juin 1944. Pour le GPRF, il convient d’organiser l’épuration et affirmer son autorité sur les territoires libérés.
[...]
- Chambres civiques Créées par l’ordonnance du 26 août 1944, le premier nom complet fut : section spéciale des cours de justice. La ressemblance avec des sections spéciales des cours d’appel de sinistre mémoire (récente) entraîne la modification du nom. Après l’ordonnance du 30 septembre 1944, le président et les quatre jurés siègent à la chambre civique de la cour de justice.
Source (et suite) wikipedia.org
Il est difficile de donner une précise précise à votre question.
D'autant plus que nous ne savons pas s'il s'agit pour vous de connaître les débuts de la poursuite officielle ou officieuse des "collabos", ou si vous vous intéressez uniquement aux dates des grands procès officiels ?
Quelques indications cependant dans :
- La grande histoire des Français sous l'Occupation, tome 8, d'Henri Amoureux :
Avant l'épuration légale et officielle et relativement contrôlée de septembre et d'octobre 1944, la pré-épuration a existé. En juin, juillet, août 1944, elle a provoqué bien des morts.
- Quelques repères de dates dans le tome 1 de l'ouvrage Histoire de l'épuration de Robert Aron :
1ere partie : six mois sans épuration (nov. 1942 - mai 1943)
2e partie : Alger, banc d'essai de l'épuration (Alger - juin 1943 - 1er sept 1944)
3e partie : Alger : les débuts de l'épuration (nov. 1943 - sept. 1944)
Le procès Pucheu est le premier où comparaisse un membre d'un gouvernement de Vichy.
...
6e partie : Pendant une première période, qui s'étend du débarquement lui-même à la libération de Paris, le 24 août 1944, deux organisations judiciaires coexistent ; celle de Vichy[...], celle d'Alger [...] s'installe finalement, le 19 août 1944, au Ministère de la justice, place Vendôme, sans attendre la fin des combats.
[...]
Le 15 août 1944, soit quatre jours avant son installation place Vendôme, le secrétaire général à la justice avait reçu de son collègue à l'information une première liste des dirigeants des journaux et périodiques parisiens qui devaient être arrêtés dès le premier jour de l'insurrection.
[...]
Le lendemain, 16 août, une autre liste voit le jour
[...]
Voici un nouveau document intitulé : "Liste des personnalités arrêtées". Les 175 personnes, dont les noms figurent sur les dix pages et demie de ce texte ont effectivement le chemin du Dépôt, puis celui de Drancy ou de Fresnes.
Quant aux procès à proprement parler :
- la Haute cour de justice, est recréée le 18 novembre 1944 :
Le premier procès fut celui de l’amiral Jean-Pierre Esteva, résident général de France en Tunisie. Il est condamné à la détention à perpétuité le 15 mars 1945. Il évite la peine de mort, car la cour reconnaît que l’accusé a aidé des patriotes en mai 1943, juste avant de quitter la Tunisie. Malade, Esteva, est gracié le 11 août 1950. Il décède quelques mois plus tard.
[...]
- Les cours de justice sont créées par l’ordonnance du 26 juin 1944. Pour le GPRF, il convient d’organiser l’épuration et affirmer son autorité sur les territoires libérés.
[...]
- Chambres civiques Créées par l’ordonnance du 26 août 1944, le premier nom complet fut : section spéciale des cours de justice. La ressemblance avec des sections spéciales des cours d’appel de sinistre mémoire (récente) entraîne la modification du nom. Après l’ordonnance du 30 septembre 1944, le président et les quatre jurés siègent à la chambre civique de la cour de justice.
Source (et suite) wikipedia.org
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