Question d'origine :
Il y a à Château-l'évêque (24) un calvaire où a été érigée en 1895 "une croix de pénitence du pèlerin de Jérusalem" accordée à la paroisse par le comité national des pèlerinages.
Je souhaiterais savoir de quoi il s'agit : qu'est-ce que cette croix ? comment était-elle attribuée ? et pourquoi à Château-l'évêque ?....
Merci d'avance de ce que vous pourrez faire.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 17/03/2010 à 08h38
Château l’Evêque : Eglise (XIXe) renfermant la chapelle de l’ancien château épiscopal, où le 23 septembre 1900, on a fêté le 3e centenaire de l’ordination comme prêtre de saint Vincent de Paul, le 23 sept. 1600, à Château l’Evêque ; maison des Sœurs de St Vincent de Paul, croix de Jérusalem inaugurée en août 1895.
Source : Guide national et catholique du voyageur en France : avec notices religieuses, historiques et biographiques, pèlerinages, stations balnéaires, renseignements divers, cartes, plans et gravures, tables alphabétiques, etc.. Partie 2,Tome 2 (gallica.bnf.fr)
Croix de Jérusalem : représentation du gibet de Jésus aux branches d’éégale dimension, cantonnée de croisettes, toutes de couleur rouge, pour rappeler les cinq plaies de Jésus-Christ sur la croix. Elle figure sur le manteau des chevaliers et des dames de l’ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Source : Les mots du christianisme / Dominique Le Tourneau
Autrefois, les pèlerins se rendaient sur les lieux de la Passion de Jésus pour marcher sur ses traces jusqu’au Calvaire. Le calvaire, mot d’origine latine « crâne » traduisant l’araméen Golgotha, est synonyme de crucifixion. Les musulmans ayant reconquis la Terre Sainte, les pèlerinages furent jugés trop dangereux. C’est ainsi qu’aux XIVe et XVe siècles, les Franciscains instaurèrent le « chemin de croix » comme pèlerinage de substitution pour les fidèles. Ce chemin symbolise celui que parcourut le Christ, depuis son jugement par Pilate jusqu’à sa mise au tombeau. Il est jalonné de 14 stations dans les églises ou en plein air. Les pénitents suivent ce parcours plus particulièrement le vendredi Saint, jour de vénération de la Croix pour les Catholiques. A chaque station, les fidèles marquent un temps d’arrêt pour méditer devant des tableaux, des bas-reliefs ou des croix qui évoquent les souffrances endurées par le Christ.
Source : Dictionnaire des symboles universels / Henry Normand (Tome 2)
Nous n’avons pas trouvé d’éléments plus précis sur ce calvaire, comme il en existe plusieurs centaines (milliers ?) en France. Nous avons posé votre question au diocèse de la Périgueux. Si nous obtenons une réponse, nous vous en ferons part, si elle apporte des éléments significatifs.
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