procédé olio
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 30/01/2011 à 15h12
517 vues
Question d'origine :
Bonjour,
pouvez-vous me renseigner sur le procédé d'impression "olio" de cartes postales. On trouve des cartes, en général des scènes de paysages, avec au dos la mention "LA CARTE "OLIO" Procédé Breveté de la Maison A.G.M. 23 Gray's Inn Rd, London W.C.
La raison sociale peut également être G.A. & Co., Ltd, 13 Gray's Inn Road, London W.C.1.
D'avance merci;
Sincères salutations
Roland Racine
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 31/01/2011 à 15h17
Réponse du service Guichet du savoir
Malgré nos recherches nous n’avons pas trouvé de renseignements sur ce procédé « olio ». Si de nombreux sites (notamment anglophones) proposent à la vente des photographies de ce type, il n’est pas indiqué davantage de renseignements.
Il est possible qu’il s’agisse d’un procédé permettant l’impressions de cartes et affiches imitant la peinture à l’huile – en vogue en Angleterre et aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle et au début XXe siècle. Le Nom commercial « Olio » rappelle l’Oilochrom de J. Salmon et les Oilettes de Raphaël Tuck. (découvrir le Glossaire de Metropostcard)
Les cartes Olio sont parfois présentées côte à côte avec les Oilettes, et pour confirmer nos intuitions les deux styles paraissent très proches. Vous pouvez le vérifier sur ce site dédié aux cartes postales anciennes.
Giovanni Fanelli et Ezio Godoli dans Art Nouveau, la carte postale décrivent ainsi la technique de Raphaël Tuck :
Les cartes postales obtenues par chromolithographie recevaient une finition de vernis clair. Il était également possible d’obtenir par un procédé de calandrage, une surface en relief qui imitait les coups de pinceaux de la peinture à l’huile.
Malgré nos recherches nous n’avons pas trouvé de renseignements sur ce procédé « olio ». Si de nombreux sites (notamment anglophones) proposent à la vente des photographies de ce type, il n’est pas indiqué davantage de renseignements.
Il est possible qu’il s’agisse d’un procédé permettant l’impressions de cartes et affiches imitant la peinture à l’huile – en vogue en Angleterre et aux Etats-Unis à la fin du XIXe siècle et au début XXe siècle. Le Nom commercial « Olio » rappelle l’Oilochrom de J. Salmon et les Oilettes de Raphaël Tuck. (découvrir le Glossaire de Metropostcard)
Les cartes Olio sont parfois présentées côte à côte avec les Oilettes, et pour confirmer nos intuitions les deux styles paraissent très proches. Vous pouvez le vérifier sur ce site dédié aux cartes postales anciennes.
Giovanni Fanelli et Ezio Godoli dans Art Nouveau, la carte postale décrivent ainsi la technique de Raphaël Tuck :
Les cartes postales obtenues par chromolithographie recevaient une finition de vernis clair. Il était également possible d’obtenir par un procédé de calandrage, une surface en relief qui imitait les coups de pinceaux de la peinture à l’huile.
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