Mon village...
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 24/07/2009 à 15h24
166 vues
Question d'origine :
Bonjour !
Mon père, aujourd'hui agé de 76 ans, se souvient du début d'une poésie apprise dans son enfance (années 40-50). Malheureusement la fin, ainsi que le nom de l'auteur lui manquent. Pourriez- vous l'aider, ou peut- être me donner quelques pistes de recherche ??? Cette poésie lui tient à coeur !!
Cela commence(rait) ainsi :
Mon village
Ô mon village , à travers
Tes prés verts
Grimpent tes logis en pente
Un ruisseau bordé d'aubiers
A tes pieds
Court dans la sauge et la menthe.
Sous tes auvents de bois brun
Ce parfum
Du vieux temps se garde encore
On y parle le patois
D'autrefois
Rude, chantant et sonore.
Sur la grand'place un tilleul
Verdit seul
Son ombre abrite l'école
Et la voix des enfants
Bourdonnants
Avec elle s'envole.
.....Voilà tout ce dont il se souvient.....
Je vous remercie par avance de votre aide
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 24/07/2009 à 16h25
Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Il s'agit d'une poésie d'André Theuriet , auteur du 19ème siècle, parue en 1894 dans le recueil Jardin d'Automne :
Mon village
Ô mon village, à travers
Les prés verts
Grimpent tes logis en pente;
Un ruisseau bordé d'aubiers,
A tes pieds,
Court dans la sauge et la menthe.
Sous tes auvents de bois brun,
Le parfum
Du vieux temps se garde encore;
On y parle le patois
D'autrefois,
Rude, chantant et sonore.
Sur ta grand'place un tilleul
Verdit seul;
Son ombre abrite l'école
Où sur un rythme traînant,
Bourdonnant,
La voix des enfants s'envole.
Puis la rue en serpentant
Va montant
Vers l'église, qui s'élance
Avec ses clochers moussus,
Au-dessus
Des boulingrins où l'on danse.
L'angélus, trois fois le jour,
A l'entour
Egrène sa sonnerie.
C'est là, depuis des matins
Très lointains,
Qu'on baptise et qu'on marie;
Et c'est là qu'on meurt...
Pressés Et tassés,
Là, nos fils sous l'herbe haute,
Auprès des crânes sans yeux
Des aïeux,
Viendront dormir côte à côte.
Claude-Adhémar-André Theuriet, né à Marly-le-Roi le 8 octobre 1833 et mort à Bourg-la-Reine le 23 avril 1907, est un poète, romancier et auteur dramatique français. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article de Wikipédia.
Nous félicitons vivement votre père pour son excellente mémoire, et sommes ravis de pouvoir compléter ses souvenirs si précis.
Bonjour,
Il s'agit d'une poésie d'
Mon village
Ô mon village, à travers
Les prés verts
Grimpent tes logis en pente;
Un ruisseau bordé d'aubiers,
A tes pieds,
Court dans la sauge et la menthe.
Sous tes auvents de bois brun,
Le parfum
Du vieux temps se garde encore;
On y parle le patois
D'autrefois,
Rude, chantant et sonore.
Sur ta grand'place un tilleul
Verdit seul;
Son ombre abrite l'école
Où sur un rythme traînant,
Bourdonnant,
La voix des enfants s'envole.
Puis la rue en serpentant
Va montant
Vers l'église, qui s'élance
Avec ses clochers moussus,
Au-dessus
Des boulingrins où l'on danse.
L'angélus, trois fois le jour,
A l'entour
Egrène sa sonnerie.
C'est là, depuis des matins
Très lointains,
Qu'on baptise et qu'on marie;
Et c'est là qu'on meurt...
Pressés Et tassés,
Là, nos fils sous l'herbe haute,
Auprès des crânes sans yeux
Des aïeux,
Viendront dormir côte à côte.
Claude-Adhémar-André Theuriet, né à Marly-le-Roi le 8 octobre 1833 et mort à Bourg-la-Reine le 23 avril 1907, est un poète, romancier et auteur dramatique français. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cet article de Wikipédia.
Nous félicitons vivement votre père pour son excellente mémoire, et sommes ravis de pouvoir compléter ses souvenirs si précis.
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