Question d'origine :
Quelle épice fut acheminée entre 1178 et 1192 de Marseille à l'ABBAYE DE
CLAIRVAUX ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/09/2012 à 15h27
Bonjour,
Alors qu’Henri d’Artois de Jubainville rappelle dans son étude « De la nourriture des Cisterciens, principalement à Clairvaux, au XIIe et au XIIIe siècle », Bibliothèque de l'école des chartes, 1858, que l’usage du poivre et du cumin, genre d’épice très apprécié alors, était interdit, il semblerait en fait que la pratique était toute autre. En effet l’ouvrage Recueil des chartes de l'abbaye de Clairvaux au XIIe siècle reproduit un certain nombre de documents d'archives comme les donations, les privilèges etc.
En 1163, il est indiqué qu’Hugues, archevêque de Sens, confirme l’exemption accordée, en présence de son doyen Clément de Saint-Germain, à l’abbaye de Clairvaux par Frehens de Montereau de tout péage pour la traversée de Montereau par voie d’eau notamment d’une coutume perçue en sel.
Il est également fait mentionpour les années 1178-1192 que le vicomte de Marseille, Barral donne à l’abbaye une rente annuelle et perpétuelle de vingt livres de poivre à prendre sur son droit de quintal et à percevoir à la Saint Jean-Baptiste. Il lui concède en outre le droit de commerce et de passage sur ses terres.
Plus tardivement (1193/1194-1215) Roncelin, seigneur de Marseille, confirme la donation faite par son frère Barral de son vivant à l’abbaye de Clairvaux, d’une rente annuelle de vingt livres de poivre.
Tous ces textes sont reproduits dans le document cité ci-dessous, que nous vous invitons à consulter.
Pour compléter ces premières informations, vous pourriez consulter des études scientifiques sur le commerce des épices comme la thèse de Christine Casanova Les épices dans l'histoire des marchands et des apothicaires marseillais: des croisades au XVIIIème siècle (voir le catalogue universitaire Sudoc) ou contacter l’Association renaissance abbaye de Clairvaux.
Pour conclure nous vous souhaitons d’excellentes lectures ... en latin.
Alors qu’Henri d’Artois de Jubainville rappelle dans son étude « De la nourriture des Cisterciens, principalement à Clairvaux, au XIIe et au XIIIe siècle », Bibliothèque de l'école des chartes, 1858, que l’usage du poivre et du cumin, genre d’épice très apprécié alors, était interdit, il semblerait en fait que la pratique était toute autre. En effet l’ouvrage Recueil des chartes de l'abbaye de Clairvaux au XIIe siècle reproduit un certain nombre de documents d'archives comme les donations, les privilèges etc.
En 1163, il est indiqué qu’Hugues, archevêque de Sens, confirme l’exemption accordée, en présence de son doyen Clément de Saint-Germain, à l’abbaye de Clairvaux par Frehens de Montereau de tout péage pour la traversée de Montereau par voie d’eau notamment d’une coutume perçue en sel.
Il est également fait mention
Plus tardivement (1193/1194-1215) Roncelin, seigneur de Marseille, confirme la donation faite par son frère Barral de son vivant à l’abbaye de Clairvaux, d’une rente annuelle de vingt livres de poivre.
Tous ces textes sont reproduits dans le document cité ci-dessous, que nous vous invitons à consulter.
Pour compléter ces premières informations, vous pourriez consulter des études scientifiques sur le commerce des épices comme la thèse de Christine Casanova Les épices dans l'histoire des marchands et des apothicaires marseillais: des croisades au XVIIIème siècle (voir le catalogue universitaire Sudoc) ou contacter l’Association renaissance abbaye de Clairvaux.
Pour conclure nous vous souhaitons d’excellentes lectures ... en latin.
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