Question d'origine :
Bonjour,
Je me demande si les diffuseurs de parfums pour les voitures (à accrocher au rétroviseur) peuvent être nocifs : il me semble que les composants chimiques utilisés ne sont pas très "catholiques"...
Mon carrossier m'en a offert un : cadeau empoisonné ?
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 02/11/2012 à 09h27
Bonjour,
Les diffuseurs de parfums se présentent sous divers formes : diffuseurs par combustion, diffuseur à poser, électriques, sous forme d’huiles essentielles ou extrait de parfum.
L’association
« Ainsi, comme nous vous l’annoncions il y a quelques jours, UFC-Que Choisir a testé le niveau d'émission de substances chimiques, cancérigènes, irritantes ou allergènes de 9 produits à combustion (bougies, lampe Berger, encens), 10 aérosols, 11 diffuseurs électriques, 6 diffuseurs à poser, 2 huiles essentielles et un extrait de parfum.
Sur 39 produits testés en laboratoire, seulement 9 sont « acceptables », estime UFC-Que Choisir. Les 30 autres marques commerciales « dégradent trop l'air du domicile pour être utilisés ». Les encens sont tous polluants et font « respirer des molécules qu'on ne devrait jamais retrouver dans l'air de son domicile ». Selon cette enquête, les diffuseurs prêts à poser seraient les moins polluants. »
Par ailleurs, « qu'ils soient sous forme liquide ou solide, de diffuseur électrique ou de spray, les désodorisants d'ambiance ont tous une composition riche en composés organiques volatils (COV). »
C’est ce que rapporte la
Il y a un chapitre sur les désodorisants d’intérieur qui stipule :
« Dans la catégorie des désodorisants d’intérieur, la classification des produits selon leur forme, basée sur les indicateurs de risque, est la suivante : bougies < spray < diffuseurs électriques < diffuseurs lents < encens. Les concentrations inhalées en COV totaux sont toutefois deux fois plus importantes pour les diffuseurs électriques que pour les diffuseurs lents.
Les indicateurs de risque pour cette catégorie de produit semblent tirés par le limonène, le formaldéhyde et le benzène. Le formaldéhyde n’est détecté que dans un seul des produits des catégories spray et liquide. Il est en revanche présent dans l’ensemble des désodorisants « diffuseurs électriques ». Il est important de noter que pour les bougies parfumées et les encens, les émissions de particules ne sont pas prises en compte.
Si l’on prend en compte les indices de qualité des résultats, ce classement des produits désodorisants est relativement fiable. En effet, la toxicité des substances majoritaires est connue et l'étude réalisée par le BEUC fournit directement des valeurs de concentration d’émission dans des conditions réelles. Les données toxicologiques seraient à approfondir pour le limonène. »
Pour rappel, voici un lien vers la définition et les effets sur la santé de ces composés organiques volatils (COV) proposée par l'
Cordialement,
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