Question d'origine :
Bonjour Cher guichet,
Si je dois établir des statistiques, quel est le pourcentage de l’échantillonnage pour que le résultat soit fiable. Par exemple, sur une population de 1'000 personnes, combien devrais-je en interroger pour que l'étude ait un sens ?
Merci d'avance
Réponse du Guichet
gds_ah
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 29/11/2012 à 15h34
Bonjour,
Il existe plusieurs méthodes d’échantillonnage. Certaines sont plus fiables que d’autres comme l’explique l’ouvrage « Initiation à la recherche en géographie: aménagement, développement » d' Hervé Gumuchian, Claude Marois et Véronique Fèvre.
Qu’est-ce qu’un bon échantillon ?
Un bon échantillon est un échantillon qui représente le plus fidèlement possible la population retenue. Statistiquement, c’est un échantillon ayant le niveau de confiance le plus élevé et l’intervalle de confiance le plus petit.
C’est à l’aide de techniques ou de procédures d’échantillonnage que l’on peut construire un échantillon. Il existe différentes techniques d’échantillonnage, mais toutes ne sont pas nécessairement efficaces et précises. Trois grandes catégories de technique d’échantillonnage peuvent être reconnues :
• Les procédures d’échantillonnages non probabilistes sont basées sur le principe d’un choix non aléatoire. De ce fait, il n’est pas possible de constituer un échantillon représentatif de la population car on ne peut estimer la représentativité de l’échantillon. Les techniques par quota, volontaires ou à l’aveuglette, en sont des exemples. Malgré ces limites, ces procédures peuvent être très utiles dans le cas par exemple d’une recherche de type exploratoire (…).
• Les procédures d’échantillonnage probabilistes impliquent que les sujets ou les objets ont une chance d’être choisis ou sélectionnés. On peut dans ce cas estimer la représentativité de l’échantillon i.e. mesurer l’écart entre l’échantillon et la population. Il existe plusieurs méthodes d’échantillonnage probabilistes dont les plus connus sont :
- la méthode de l’échantillonnage aléatoire simple
- la méthode de l’échantillonnage aléatoire systématique
- la méthode d’échantillonnage stratifié
- etc…
Ces méthodes sont plus rigoureuses et plus fiables car elles permettent l’inférence statistique
• Les procédures d’échantillonnage spatial probabilistes se rapprochent et même ressemblent beaucoup aux méthodes d’échantillonnage probabilistes. La seule différence réside dans une stratégie orientée vers la dimension spatiale.
Le livre « Le marketeur : Fondements et nouveautés du marketing » de Christian Michon, Jean-Claude Andréani, Olivier Badot et Ganaël Bascoul, donne ces recommandations pour les tailles d’échantillons qui varient selon la nature de l’enquête.
Taille de l’échantillon. Le nombre de personnes à interroger est défini à la dernière étape de la constitution de l’échantillon. Sa taille est déterminée statistiquement à partir de l’intervalle de confiance et de la marge d’erreur que se donne l’étude. Plus les résultats doivent être précis, plus la taille doit être élevée et plus les coûts augmentent. On compte généralement 100 à 200 personnes pour une enquête B to B, de 100 à 500 personnes pour des tests consommateurs, de 800 à 1000 personnes et plus dans des cas d’études d’usage et d’attitude ou dans les enquêtes d’opinion.
Pour en savoir plus sur les méthodes d’échantillonnage et les statistiques :
• La méthode des cas: Application à la recherche en gestion / Martine Hlady Rispal
Voir la présentation des critères d’échantillonnage.
• Recherche sociale: De la problématique à la collecte des données / Benoît Gauthier
• Guide pratique pour la conception d'enquêtes sur les ménages
• Les Techniques de sondage / Pascal Ardilly
• Marketing du tourisme: 1ère et 2ème année / Viviane Tauran-Jamelin
• Études de marchés: Méthodes et outils / Martine Gauthy-Sinéchal,Marc Vandercammen
• Premiers pas en statistique / Yadolah Dodge
Il existe plusieurs méthodes d’échantillonnage. Certaines sont plus fiables que d’autres comme l’explique l’ouvrage « Initiation à la recherche en géographie: aménagement, développement » d' Hervé Gumuchian, Claude Marois et Véronique Fèvre.
Qu’est-ce qu’un bon échantillon ?
Un bon échantillon est un échantillon qui représente le plus fidèlement possible la population retenue. Statistiquement, c’est un échantillon ayant le niveau de confiance le plus élevé et l’intervalle de confiance le plus petit.
C’est à l’aide de techniques ou de procédures d’échantillonnage que l’on peut construire un échantillon. Il existe différentes techniques d’échantillonnage, mais toutes ne sont pas nécessairement efficaces et précises. Trois grandes catégories de technique d’échantillonnage peuvent être reconnues :
• Les procédures d’échantillonnages non probabilistes sont basées sur le principe d’un choix non aléatoire. De ce fait, il n’est pas possible de constituer un échantillon représentatif de la population car on ne peut estimer la représentativité de l’échantillon. Les techniques par quota, volontaires ou à l’aveuglette, en sont des exemples. Malgré ces limites, ces procédures peuvent être très utiles dans le cas par exemple d’une recherche de type exploratoire (…).
• Les procédures d’échantillonnage probabilistes impliquent que les sujets ou les objets ont une chance d’être choisis ou sélectionnés. On peut dans ce cas estimer la représentativité de l’échantillon i.e. mesurer l’écart entre l’échantillon et la population. Il existe plusieurs méthodes d’échantillonnage probabilistes dont les plus connus sont :
- la méthode de l’échantillonnage aléatoire simple
- la méthode de l’échantillonnage aléatoire systématique
- la méthode d’échantillonnage stratifié
- etc…
Ces méthodes sont plus rigoureuses et plus fiables car elles permettent l’inférence statistique
• Les procédures d’échantillonnage spatial probabilistes se rapprochent et même ressemblent beaucoup aux méthodes d’échantillonnage probabilistes. La seule différence réside dans une stratégie orientée vers la dimension spatiale.
Le livre « Le marketeur : Fondements et nouveautés du marketing » de Christian Michon, Jean-Claude Andréani, Olivier Badot et Ganaël Bascoul, donne ces recommandations pour les tailles d’échantillons qui varient selon la nature de l’enquête.
Taille de l’échantillon. Le nombre de personnes à interroger est défini à la dernière étape de la constitution de l’échantillon. Sa taille est déterminée statistiquement à partir de l’intervalle de confiance et de la marge d’erreur que se donne l’étude. Plus les résultats doivent être précis, plus la taille doit être élevée et plus les coûts augmentent. On compte généralement 100 à 200 personnes pour une enquête B to B, de 100 à 500 personnes pour des tests consommateurs, de 800 à 1000 personnes et plus dans des cas d’études d’usage et d’attitude ou dans les enquêtes d’opinion.
Pour en savoir plus sur les méthodes d’échantillonnage et les statistiques :
• La méthode des cas: Application à la recherche en gestion / Martine Hlady Rispal
Voir la présentation des critères d’échantillonnage.
• Recherche sociale: De la problématique à la collecte des données / Benoît Gauthier
• Guide pratique pour la conception d'enquêtes sur les ménages
• Les Techniques de sondage / Pascal Ardilly
• Marketing du tourisme: 1ère et 2ème année / Viviane Tauran-Jamelin
• Études de marchés: Méthodes et outils / Martine Gauthy-Sinéchal,Marc Vandercammen
• Premiers pas en statistique / Yadolah Dodge
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