Question d'origine :
Bonjour,
Je voudrais avoir de plus amples explications sur l'interaction de la lumière sur le phénomène de symbiose entre l'algue et le champignon au au sein du lichen.
Ps: Nous sommes des élèves de prépa Bcpst et ce serait pour une idées de Tipe ayant pour thème la Lumière.
De plus si cela est possible et si vous trouvez pourriez vous nous donner des expériences permettant de montrer ce phénomène?
Merci d'avance.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/01/2013 à 08h37
Bonjour
Vous désirez en savoir plus sur le rôle de la lumière dans la symbiose entre l’algue et le champignon qui déclenche le processus créant le lichen.
Tout d’abord, un retour sur les définitions permettra de poser les bases de cette "collaboration" végétale.
Les lichens ou champignons lichénisés sont des organismes composés résultant d'une symbiose entre au moins un champignon hétérotrophe appelé mycobionte, représentant 90 % de l'ensemble, et des cellules microscopiques possédant de la chlorophylle (algue verte ou cyanobactérie autotrophe pour le carbone) nommées "photobiontes". Cette symbiose résulte d'une association (appelée lichénification ou lichénisation) entre le photobionte et le champignon dont le thalle progresse lentement à la surface de supports variés dans des milieux souvent hostiles (exposition à la sécheresse, à de fortes températures, etc.).
L’encyclopédie Imago Mundi nous apprend en outre qu’on les rencontre partout, sur les pierres, le sol, les arbres, les rochers; mais, quel que soit leur substratum,c'est à l'abri du soleil direct que le développement de la plante est le meilleur . Les variétés ("espèces") sont d'autant plus nombreuses dans une région que celle-ci fournira plus de forêts et de roches granitiques. Elles affectionnent les endroits incultes où les plantes à fleurs sont absentes. Mais elles demandent des conditions de développement favorables. Il leur faut de l'air, de la lumière, de la chaleur et de l'humidité, surtout cette dernière. La sécheresse arrête l'évolution et l'existence des lichens, mais ils renaissent à la vie après une longue période de mort apparente.
Le champignon et l'algue associés dans le lichen ont l'un sur l'autre une influence réciproque. Dans le contact intérieur des cellules vertes de l'algue, entourées par les filaments du champignon ou même pénétrées par eux, il s'opère des échanges osmotiques, nutritifs, réciproques.Le champignon emprunte à l'algue une portion des substances hydrocarbonées qu'elle fabrique sous l'influence de sa chlorophylle et de la lumière , et lui rend en retour des matières azotées et albuminoïdes qu'il produit plus vite qu'elle avec ces mêmes hydrates de carbone.
Mais quid de l’importance du rôle de la lumière dans ce processus ?
En consultant l’ouvrageBiologie végétale sur Google Books (pages 334 à 340), vous en apprendrez plus sur les conditions d’humidité, d’eau et de lumière nécessaire à la bonne croissance de cet organisme complexe.
Au vu de la documentation, la lumière est un facteur limitant de la photosynthèse, mais son rôle est moins prépondérant que celui de l’humidité.
Afin de vous apporter des éléments de réponse plus précis, nous avons contacté l’Université de Saint-Etienne qui propose dans ses programmes de Biologie et Physiologie végétale un module "Observations macroscopique et microscopique de lichens, mousses, fougères, conifères et plantes à fleurs pour mettre en place des notions sur leur organisation tissulaire et leur reproduction".
Nous ne manquerons pas de vous transmettre leur éventuelle réponse.
Vous désirez en savoir plus sur le rôle de la lumière dans la symbiose entre l’algue et le champignon qui déclenche le processus créant le lichen.
Tout d’abord, un retour sur les définitions permettra de poser les bases de cette "collaboration" végétale.
Les lichens ou champignons lichénisés sont des organismes composés résultant d'une symbiose entre au moins un champignon hétérotrophe appelé mycobionte, représentant 90 % de l'ensemble, et des cellules microscopiques possédant de la chlorophylle (algue verte ou cyanobactérie autotrophe pour le carbone) nommées "photobiontes". Cette symbiose résulte d'une association (appelée lichénification ou lichénisation) entre le photobionte et le champignon dont le thalle progresse lentement à la surface de supports variés dans des milieux souvent hostiles (exposition à la sécheresse, à de fortes températures, etc.).
L’encyclopédie Imago Mundi nous apprend en outre qu’on les rencontre partout, sur les pierres, le sol, les arbres, les rochers; mais, quel que soit leur substratum,
Le champignon et l'algue associés dans le lichen ont l'un sur l'autre une influence réciproque. Dans le contact intérieur des cellules vertes de l'algue, entourées par les filaments du champignon ou même pénétrées par eux, il s'opère des échanges osmotiques, nutritifs, réciproques.
Mais quid de l’importance du rôle de la lumière dans ce processus ?
En consultant l’ouvrage
Afin de vous apporter des éléments de réponse plus précis, nous avons contacté l’Université de Saint-Etienne qui propose dans ses programmes de Biologie et Physiologie végétale un module "Observations macroscopique et microscopique de lichens, mousses, fougères, conifères et plantes à fleurs pour mettre en place des notions sur leur organisation tissulaire et leur reproduction".
Nous ne manquerons pas de vous transmettre leur éventuelle réponse.
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