Critères d'appréciation d'une oeuvre littéraire
LANGUES ET LITTÉRATURES
+ DE 2 ANS
Le 24/01/2013 à 13h07
617 vues
Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais connaître suivant quels critères on peut apprécier, le plus objectivement possible, une oeuvre littéraire.
Prenons l'exemple d'un concours de nouvelles. Une fois réglée la question de la conformité au réglement du concours - Par exemple: longueur,fidélité par rapport au thème imposé - est-il possible d'établir une grille d'appréciations qui permette aux jurés de porter un jugement sur la valeur littéraire de l' oeuvre. On peut supposer qu'il soit envisageable de prendre en compte la richesse du vocabulaire, la créativité... Mais peut-on être plus systématique ?
C'est un problème qui se pose un peu de la même façon pour
l'appréciation d'un roman ou même d'une rédaction en français.
Il s'agit en somme d'outils permettant de dépasser une simple appréciation subjective.
Merci.
Réponse du Guichet
bml_litt
- Département : Langues et Littératures
Le 28/01/2013 à 09h08
Bonjour,
Nous avons récemment traité une question similaire à la votre, voir notre réponse.
Lorsque l’on parcourt les règlements des concours de nouvelles on peut voir qu’outre la conformité aux termes du règlement et le respect du genre littéraire, la créativité, l’originalité, la cohérence du texte, la faculté à mobiliser l’attention du lecteur, le respect des règles de grammaire, orthographe, syntaxe, ponctuation et le style sont pris en compte.
Certains jurys établissent des grilles d’évaluation comme celui-ci.
Nous vous proposons la lecture de cette page dans laquelle plusieurs écrivains donnent leur définition d’ « une bonne nouvelle » et de ces quelques ouvrages sur le thème de la création littéraire :
- Comment améliorer les œuvres ratées / Pierre Bayard
- Et si les oeuvres changeaient d’auteur ? / Pierre Bayard
- Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? / Pierre Bayard
- Tout le monde devrait écrire / Georges Picard
- Le traducteur / Jacques Gélat
Ainsi que cette citation :
« Écrire, c’est se battre avec les mots et les phrases pour trouver sa propre voix. […] Le lecteur sait très vite quand il rencontre cette volonté dans un texte : c’est lorsqu’il trouve dans les pages une voix particulière, qui se repère et qui retient. […] »
(Extrait de la préface de Jean-Noël Blanc – En morceaux, Quelles nouvelles ?, La passe du vent, 2008)
Nous avons récemment traité une question similaire à la votre, voir notre réponse.
Lorsque l’on parcourt les règlements des concours de nouvelles on peut voir qu’outre la conformité aux termes du règlement et le respect du genre littéraire, la créativité, l’originalité, la cohérence du texte, la faculté à mobiliser l’attention du lecteur, le respect des règles de grammaire, orthographe, syntaxe, ponctuation et le style sont pris en compte.
Certains jurys établissent des grilles d’évaluation comme celui-ci.
Nous vous proposons la lecture de cette page dans laquelle plusieurs écrivains donnent leur définition d’ « une bonne nouvelle » et de ces quelques ouvrages sur le thème de la création littéraire :
- Comment améliorer les œuvres ratées / Pierre Bayard
- Et si les oeuvres changeaient d’auteur ? / Pierre Bayard
- Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? / Pierre Bayard
- Tout le monde devrait écrire / Georges Picard
- Le traducteur / Jacques Gélat
Ainsi que cette citation :
« Écrire, c’est se battre avec les mots et les phrases pour trouver sa propre voix. […] Le lecteur sait très vite quand il rencontre cette volonté dans un texte : c’est lorsqu’il trouve dans les pages une voix particulière, qui se repère et qui retient. […] »
(Extrait de la préface de Jean-Noël Blanc – En morceaux, Quelles nouvelles ?, La passe du vent, 2008)
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