Gilles Durand (1760-1793), architecte exécuté à Lyon en 1793
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 17/02/2013 à 11h18
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Question d'origine :
Gilles DURAND (1760-1793), architecte à Lyon :
- quels constructions lui doit-on ?
- quelle est son origine familiale ?
Condamnés et exécutés le 5 nivôse an II :
Gilles DURAND, 33 ans (né vers 1760), architecte , né et domicilié à Lyon, rue Mercière, condamné à mort comme contre révolutionnaire, le 5 nivose an 2 (25 décembre 1793), par le comité révolutionnaire de Lyon.
Consulté : (notice au nom de Gilles Durand)
- Alphonse Balleydier, Histoire politique et militaire du peuple de Lyons pendant la Révolution française, 1789-1795, volume 3.
- Louis Marie Prudhomme, Histoire générale des crimes commis pendant la Révolution française, sous les quatre législatures, et particulièrement sous le règne de la Convention nationale, volume 1, p. 337.
Je n'ai retrouvé ni son acte de baptême (sans doute paroisse St-Nizier), ni son acte de décès sur les archives en ligne de la ville de Lyon.
Peut-être des informations dans l'ouvrage "Le Mémorial de Lyon en 1793 " ?
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 20/02/2013 à 09h27
Bonjour,
Le corps de métier des architectes est particulièrement difficile à identifier à travers l’histoire. Cela tient certainement en partie au fait que l’architecte n’a pas été considéré comme un artiste avant une période somme toute récente. De plus, ce corps n’était contrôlé et formé par aucune instance publique avant l’époque contemporaine, ce qui ne permet pas de retrouver d’archives propres à documenter leur carrière. Seuls les architectes départementaux peuvent être bien documentées, grâce à la sous-série 4N des Archives départementales. Les Archives municipales conservent quant à elles des documents sur les constructions des bâtiments communaux ; leurs architectes peuvent ainsi être documentés.
Dans les ressources de la bibliothèque, il existe des dictionnaires d’artistes (graveurs, peintres, ouvriers d’art…) où figurent parfois les architectes, mais de manière assez aléatoire. Dans l’ouvrage
Si son âge était bien de 33 lorsqu’il a été exécuté, il n’a certainement pas eu le temps de concevoir de nombreux édifices. C’est aussi certainement pour cette raison qu’il est difficile de le trouver dans des ouvrages.
Globalement, c’est donc selon le type de commanditaires pour lesquels l’architecte travaillait qui induit une notoriété plus ou moins importante. La commande privée est par nature moins bien connue que la commande publique. Concernant la commande privée, des comptes de construction étaient tout de même souvent passés entre le commanditaire et le maître d’œuvre. Ces contrats se retrouvent dans les archives des notaires, archives qui sont versées aux Archives départementales du Rhône.
Mais avant de rechercher dans les archives notariales (sans nom de notaire, cette recherche est impossible), il serait préférable de s’adresser à la Société de généalogie du Lyonnais et du Beaujolais ou bien aux Archives municipales de Lyon, auprès de qui il doit être possible de trouver des relevés d’actes de baptême. Il serait certainement plus fructueux de chercher son acte de baptême dans ces relevés, car étant donné le contexte des exécutions de 1793, son acte de décès n’a peut-être pas été dressé. Domicilié dans la rue Mercière, il n’a pas forcément été baptisé à la paroisse de Saint-Nizier.
Par ailleurs, la récente exposition des Musées Gadagne (22 novembre 2012 - 5 mai 2013) s’est justement intéressée à ce siècle. L’ouvrage qui en est ressorti,
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