Question d'origine :
Où pourrais je trouver une représentation de la sellette sur laquelle était interrogés les accusés ?
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 07/12/2013 à 14h57
Bonjour,
Il n’est pas aisé de trouver une représentation d’une sellette telle qu’elle était à l’origine.
Nous avons trouvé seulement cette gravure qui n’est pas d’une grande qualité.
Source : Allées de justice.
Pour compléter, nous vous proposons cette définition de l’expression « être sur la sellette » sur le blog Allées de justice :
« Etre sur la sellette
Mal à l’aise, le prévenu se trémousse. Il baisse les yeux, tord ses mains avec angoisse. Il reste d’une immobilité de pierre, ou tente au contraire de trouver une assise plus confortable. Vaine tentative, car le siège sur lequel on l’a fait asseoir est volontairement inconfortable. Il est, littéralement, sur la sellette, petit siège de bois réservé aux prévenus. Particulièrement inconfortable et basse, la sellette est humiliante. Assis plus bas que les juges, l’accusé est en position d’infériorité alors qu’on l’interroge.
« Asseyons sur la sellette celui qui se plaçait sur un trône », déclara Robespierre lors de la mise en accusation de Louis XVI. La sellette avait pourtant été abolie en 1788, mais l’idée d’humiliation y restait associée.
Disparue des prétoires, l’expression a pris un tour métaphorique : être sur la sellette, c’est être dans une situation inconfortable, risquée. Mettre quelqu’un sur la sellette, c’est l’interroger d’une manière insistante, comme le ferait un juge. »
Une autre définition sur le blog Du rire aux larmes.
La consultation des ouvrages de la bibliothèque ne nous a pas permis de trouver d’autres représentations de cet objet :
- Images de la justice.
- Crime et justice au XVIIe et XVIIIe siècles.
Bonne journée.
Il n’est pas aisé de trouver une représentation d’une sellette telle qu’elle était à l’origine.
Nous avons trouvé seulement cette gravure qui n’est pas d’une grande qualité.
Source : Allées de justice.
Pour compléter, nous vous proposons cette définition de l’expression « être sur la sellette » sur le blog Allées de justice :
« Etre sur la sellette
Mal à l’aise, le prévenu se trémousse. Il baisse les yeux, tord ses mains avec angoisse. Il reste d’une immobilité de pierre, ou tente au contraire de trouver une assise plus confortable. Vaine tentative, car le siège sur lequel on l’a fait asseoir est volontairement inconfortable. Il est, littéralement, sur la sellette, petit siège de bois réservé aux prévenus. Particulièrement inconfortable et basse, la sellette est humiliante. Assis plus bas que les juges, l’accusé est en position d’infériorité alors qu’on l’interroge.
« Asseyons sur la sellette celui qui se plaçait sur un trône », déclara Robespierre lors de la mise en accusation de Louis XVI. La sellette avait pourtant été abolie en 1788, mais l’idée d’humiliation y restait associée.
Disparue des prétoires, l’expression a pris un tour métaphorique : être sur la sellette, c’est être dans une situation inconfortable, risquée. Mettre quelqu’un sur la sellette, c’est l’interroger d’une manière insistante, comme le ferait un juge. »
Une autre définition sur le blog Du rire aux larmes.
La consultation des ouvrages de la bibliothèque ne nous a pas permis de trouver d’autres représentations de cet objet :
- Images de la justice.
- Crime et justice au XVIIe et XVIIIe siècles.
Bonne journée.
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