1,2,3 !
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 31/03/2014 à 14h33
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Question d'origine :
Mon fils, avant de sauter dans l'eau de la piscine, compte "1,2,3,4,5,7,8 ! ", ce qui nous a fait rire ! Mais pourquoi, en général, ne compte-t-on que jusqu'à 3 et non pas 2 ou 4 : "Et 1, et 2 et 3 !!!"
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 01/04/2014 à 13h58
Bonjour,
Compter jusqu’à trois, notamment dans le cadre sportif, peut faire référence au « à vos marques, prêts, partez », qui marque la préparation au départ des courses d’athlétisme, permettant au coureur de se tenir prêt, physiquement et mentalement, au moment du départ.
On peut supposer aussi que compter jusqu’à trois pour se préparer à réaliser une action a un rôle à jouer du point de vue du rythme et du contrôle moteur :
Le contrôle moteur est défini par l’interaction permanente entre le sujet, l’environnement envisagé la plupart du temps comme un ensemble de contraintes s’exerçant sur le sujet et la tâche à accomplir. Le sujet dispose de plusieurs systèmes interagissant et interdépendants pour répondre aux conditions environnementales, lui offrant les possibilités d’un comportement moteur adapté. Le terme « contrôle moteur » désigne l’ensemble des opérations effectuées par les structures nerveuses impliquées dans la préparation et l’exécution de mouvements coordonnés. Il peut s’agir de mouvements réflexes, d’activités automatiques ou bien encore d’actes moteurs volontaires. Dans les conditions naturelles, ces trois types de mouvements coordonnés sont souvent intriqués, comme par exemple dans le maintien de l’équilibre, l’exécution d’un mouvement volontaire est souvent associée à un ajustement postural d’ordre réflexe. La tâche de base d’un système de contrôle comme le système de contrôle moteur est de gérer les relations entre les données sensorielles et motrices, de transformer les données sensorielles qui se modifient au cours de l’action en données motrices adaptées, favorisant pour une action appropriée la coordination et le réglage des différents mouvements sélectionnés.
Source : Le contrôle moteur : organisation et contrôle du mouvement.
Et alors, pourquoi 3 et pas 2 ou 4 ? Si nous n’avons pas trouvé d’explication formelle, il semble que, pour intégrer le rythme du compte, 3 soit l’idéal pour connaître le moment exact du départ : en ne comptant que jusqu’à deux, on ne fait qu’intégrer la distance entre 1 et 2. Si l’on connaît déjà la distance entre 1 et 2, on peut anticiper le moment où tombera le 3. Attendre jusqu’à 4 est possible, mais inutile, d’autant plus que, si par convention on compte jusqu’à 3, les variations peuvent être sources de confusion.
Mais en fin de compte, l’explication la plus claire, et, certainement, la plus incontestable, nous est donnée par les Monty Pythons :
Compter jusqu’à trois, notamment dans le cadre sportif, peut faire référence au « à vos marques, prêts, partez », qui marque la préparation au départ des courses d’athlétisme, permettant au coureur de se tenir prêt, physiquement et mentalement, au moment du départ.
On peut supposer aussi que compter jusqu’à trois pour se préparer à réaliser une action a un rôle à jouer du point de vue du rythme et du contrôle moteur :
Le contrôle moteur est défini par l’interaction permanente entre le sujet, l’environnement envisagé la plupart du temps comme un ensemble de contraintes s’exerçant sur le sujet et la tâche à accomplir. Le sujet dispose de plusieurs systèmes interagissant et interdépendants pour répondre aux conditions environnementales, lui offrant les possibilités d’un comportement moteur adapté. Le terme « contrôle moteur » désigne l’ensemble des opérations effectuées par les structures nerveuses impliquées dans la préparation et l’exécution de mouvements coordonnés. Il peut s’agir de mouvements réflexes, d’activités automatiques ou bien encore d’actes moteurs volontaires. Dans les conditions naturelles, ces trois types de mouvements coordonnés sont souvent intriqués, comme par exemple dans le maintien de l’équilibre, l’exécution d’un mouvement volontaire est souvent associée à un ajustement postural d’ordre réflexe. La tâche de base d’un système de contrôle comme le système de contrôle moteur est de gérer les relations entre les données sensorielles et motrices, de transformer les données sensorielles qui se modifient au cours de l’action en données motrices adaptées, favorisant pour une action appropriée la coordination et le réglage des différents mouvements sélectionnés.
Source : Le contrôle moteur : organisation et contrôle du mouvement.
Et alors, pourquoi 3 et pas 2 ou 4 ? Si nous n’avons pas trouvé d’explication formelle, il semble que, pour intégrer le rythme du compte, 3 soit l’idéal pour connaître le moment exact du départ : en ne comptant que jusqu’à deux, on ne fait qu’intégrer la distance entre 1 et 2. Si l’on connaît déjà la distance entre 1 et 2, on peut anticiper le moment où tombera le 3. Attendre jusqu’à 4 est possible, mais inutile, d’autant plus que, si par convention on compte jusqu’à 3, les variations peuvent être sources de confusion.
Mais en fin de compte, l’explication la plus claire, et, certainement, la plus incontestable, nous est donnée par les Monty Pythons :
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