Question d'origine :
On retrouve les fournisseurs de bois quarré (au XVIIIe siècle) avec lesquels travaillent les fournisseurs de bois (sans autre précision). Et il semblerait qu'il s'agisse de spécialités différentes, pouvez-vous m’apporter quelques précisions sur ces métiers.
En vous remerciant.
Ginhelen.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 25/06/2014 à 14h31
Bonjour,
Ce terme n’étant plus utilisé de nos jours, c’est dans les dictionnaires du XVIIIe siècle que nous avons trouvé la réponse.
Le dictionnaire universel de commerce tome troisième de Jacques Savary des Brûlons, (1741), page 1022, explique les termes de« bois quarré » est de « marchand de bois quarré » :
« Quarré : on appelle bois quarré le bois de charpente et de sciage dont on fait les poutres, les solives, les poteaux et autres sortes de bois qui se débitent pour les ouvrages des charpentiers et les assemblages des menuisiers.
Un marchand de bois quarré est celui qui ne fait commerce que du bois d’équarrissage. On donne aussi ce nom aux Marchands d’allumettes, mais seulement en plaisantant. »
L’encyclopédie méthodique ou par ordre de matières : commerce (1783), p.271, donne plus de détails sur le"bois quarré" :
« Bois quarré ou bois d’équarrissage. C’est ainsi qu’on appelle les bois équarris des quatre faces, qui sont destinés à bâtir, & particulièrement ceux au-dessus de six pouces, car pour les autres au-dessous, quoique quarrés, sont nommés bois de sciage.
Suivant que les bois quarrés sont débités, chaque grosseur porte un nom particulier, on leur donne aussi le nom de bois de charpente, parce que ce sont les charpentiers qui les emploient ordinairement dans la construction des bâtiments.
La Lorraine, la Champagne, la Bourgogne, la Brie, la Picardie et la Normandie sont les provinces d’où Paris tire le plus gros de bois quarré.
[…] »
Les fournisseurs de « bois quarré » étaient donc des fournisseurs spécifiques de bois. Ils vendaient un bois déjà taillé et de forme carrée, les fournisseurs de bois quand à eux, proposaient une plus grande variété de bois (taillés ou non).
Bonne journée.
Ce terme n’étant plus utilisé de nos jours, c’est dans les dictionnaires du XVIIIe siècle que nous avons trouvé la réponse.
Le dictionnaire universel de commerce tome troisième de Jacques Savary des Brûlons, (1741), page 1022, explique les termes de
« Quarré : on appelle bois quarré le bois de charpente et de sciage dont on fait les poutres, les solives, les poteaux et autres sortes de bois qui se débitent pour les ouvrages des charpentiers et les assemblages des menuisiers.
Un marchand de bois quarré est celui qui ne fait commerce que du bois d’équarrissage. On donne aussi ce nom aux Marchands d’allumettes, mais seulement en plaisantant. »
L’encyclopédie méthodique ou par ordre de matières : commerce (1783), p.271, donne plus de détails sur le
« Bois quarré ou bois d’équarrissage. C’est ainsi qu’on appelle les bois équarris des quatre faces, qui sont destinés à bâtir, & particulièrement ceux au-dessus de six pouces, car pour les autres au-dessous, quoique quarrés, sont nommés bois de sciage.
Suivant que les bois quarrés sont débités, chaque grosseur porte un nom particulier, on leur donne aussi le nom de bois de charpente, parce que ce sont les charpentiers qui les emploient ordinairement dans la construction des bâtiments.
La Lorraine, la Champagne, la Bourgogne, la Brie, la Picardie et la Normandie sont les provinces d’où Paris tire le plus gros de bois quarré.
[…] »
Les fournisseurs de « bois quarré » étaient donc des fournisseurs spécifiques de bois. Ils vendaient un bois déjà taillé et de forme carrée, les fournisseurs de bois quand à eux, proposaient une plus grande variété de bois (taillés ou non).
Bonne journée.
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