Question d'origine :
Bonjour,
Je viens de lire la Génèse pour la première fois et j'ai une question sur le serpent de la Chute. D'abord, je croyais qu'il s'agissait du Diable alors qu'il n'y a aucune précision de la sorte, est-ce que c'est une idée qui a une source ? Et un autre détail m'a interpellé, Dieu maudit le serpent et le condamne "A marcher sur son ventre", est-ce que cela veut dire qu'avant la chute, le serpent avait des pattes ?
Merci pour votre aide !
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 04/10/2014 à 13h02
Bonjour,
Dans la Genèse, un serpent, doué de parole et résidant dans le jardin d'Éden, séduit la première femme, Ève, l'incitant à manger du Fruit défendu de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal, ce qui entraînera l'expulsion du jardin d’Éden, et vaudra au Serpent d'être maudit, de marcher sur le ventre (il n'était donc pas apode), et de manger de la poussière tous les jours de sa vie. De plus, sa postérité et celle de la femme se livreront une guerre constante, on lui écrasera la tête, il leur blessera le talon (Gen. 3:14-15). Le Nahash n'est pas nommé ni identifié à Satan dans le Livre de la Genèse, ni à une divinité comme dans les autres systèmes de croyance, quoiqu'il apparaisse comme un des rares animaux du Pentateuque à pouvoir parlerN 2. Le mot que la Bible emploie pour « rusé » (עַרְם / 'eirom) est très proche de l'adjectif « nu » (עָרוּם / 'aroum).
Nahash
Serpent du paradis :
Le serpent qui apparaît en Gn 3 pousse Eve à la faite ; il met en doute la vérité de Dieu(v.4) et lutte contre lui (v.4-5) ; il est pourtant sa créature (v.1) et reste soumis à son autorité (v.14-15).
Comme dans divers folklores, il a une signification sexuelle (dans le v.1, le mot « arum » peut signifier nu et rusé), mais il attise la prétention humaine à l’égalité avec Dieu (comparer Is 14, 12-14 ; Ez 28, 2-5) ; sa « ruse » fait de lui le symbole de la prétention politique des sages de l’époque salomonienne, mais il représente aussi celle des dieux guérisseurs (comparer Nb21,4-9 ; 2 R 18,4, et se souvenir du folklore caducée).
Il est le type du mal qui envoûte l’humanité, tout au long de son histoire, luttant indéfiniment contre « la descendance de la femme » mais la victoire de l’homme est assurée ;
Ce serpent de la genèse, jusque-là doté de pattes, très proche donc du dragon (comparer Ez 32,2 ; Ap 12-9 ; 20,2), semble évoqué en Mt 3,7 ;12,34 ; 22,33 (en Lc 10,19 ?).
In : Dictionnaire biblique universel
Autre source :
Dans la Genèse (3), les conseils que donne le serpent à Eve entraînent l’expulsion des premiers êtres humains de l’Eden . « Rusé », le serpent est manifestement au nombre des créatures de dieu ; Ce qu’il dit à la femme à propos de l’arbre (« bon à manger », « séduisant à voir », « désirable pour acquérir le discernement) se vérifie ; mais dieu le maudit d’avoir ainsi incité la femme à manger de l’arbre défendu : « parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre les bestiaux et toutes les bêtes sauvages ; Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de le terre tous les jours de ta vie. »
In : Dictionnaire archéologique de la Bible
Dans la Genèse, un serpent, doué de parole et résidant dans le jardin d'Éden, séduit la première femme, Ève, l'incitant à manger du Fruit défendu de l'Arbre de la connaissance du bien et du mal, ce qui entraînera l'expulsion du jardin d’Éden, et vaudra au Serpent d'être maudit, de marcher sur le ventre (il n'était donc pas apode), et de manger de la poussière tous les jours de sa vie. De plus, sa postérité et celle de la femme se livreront une guerre constante, on lui écrasera la tête, il leur blessera le talon (Gen. 3:14-15). Le Nahash n'est pas nommé ni identifié à Satan dans le Livre de la Genèse, ni à une divinité comme dans les autres systèmes de croyance, quoiqu'il apparaisse comme un des rares animaux du Pentateuque à pouvoir parlerN 2. Le mot que la Bible emploie pour « rusé » (עַרְם / 'eirom) est très proche de l'adjectif « nu » (עָרוּם / 'aroum).
Nahash
Serpent du paradis :
Le serpent qui apparaît en Gn 3 pousse Eve à la faite ; il met en doute la vérité de Dieu(v.4) et lutte contre lui (v.4-5) ; il est pourtant sa créature (v.1) et reste soumis à son autorité (v.14-15).
Comme dans divers folklores, il a une signification sexuelle (dans le v.1, le mot « arum » peut signifier nu et rusé), mais il attise la prétention humaine à l’égalité avec Dieu (comparer Is 14, 12-14 ; Ez 28, 2-5) ; sa « ruse » fait de lui le symbole de la prétention politique des sages de l’époque salomonienne, mais il représente aussi celle des dieux guérisseurs (comparer Nb21,4-9 ; 2 R 18,4, et se souvenir du folklore caducée).
Il est le type du mal qui envoûte l’humanité, tout au long de son histoire, luttant indéfiniment contre « la descendance de la femme » mais la victoire de l’homme est assurée ;
Ce serpent de la genèse, jusque-là doté de pattes, très proche donc du dragon (comparer Ez 32,2 ; Ap 12-9 ; 20,2), semble évoqué en Mt 3,7 ;12,34 ; 22,33 (en Lc 10,19 ?).
In : Dictionnaire biblique universel
Autre source :
Dans la Genèse (3), les conseils que donne le serpent à Eve entraînent l’expulsion des premiers êtres humains de l’Eden . « Rusé », le serpent est manifestement au nombre des créatures de dieu ; Ce qu’il dit à la femme à propos de l’arbre (« bon à manger », « séduisant à voir », « désirable pour acquérir le discernement) se vérifie ; mais dieu le maudit d’avoir ainsi incité la femme à manger de l’arbre défendu : « parce que tu as fait cela, maudit sois-tu entre les bestiaux et toutes les bêtes sauvages ; Tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de le terre tous les jours de ta vie. »
In : Dictionnaire archéologique de la Bible
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