Question d'origine :
Bonjour,
Les produits alimentaires indiquent majoritairement la valeur calorique. Cette mention est elle seulement une indication ou bien est elle vérifiée (si oui par qui) et engage-t-elle le fabricant ?
D'autre part, un fruit est il plus calorique lorsqu'il est plus mûr et donc plus sucré ? Le riz a t il la même valeur calorique lorsqu'il est cuit comme au japon ( l'amidon de l'eau de cuisson est consommée) et lorsqu'il est consommé rincé ?
Merci !
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/03/2015 à 10h05
Bonjour,
Pour le bon fonctionnement du Guichet, merci de poser vos questions un par une. Vous pouvez en poser 5 par semaines. Vous trouverez ici une réponse détaillée à votre première question.
Concernant la valeur calorique des produits alimentaires industriels, cette page ministérielle, « Étiquetage des denrées alimentaires », nous informe sur les mentions obligatoires et réglementées, où ne figure pas, contrairement à la composition et aux proportions, la question de la valeur énergétique.
Ce document "L'étiquetage des denrées alimentaires préemballées : comment s'y retrouver ?" (2010) décrypte les informations pour les consommateurs, et notamment concernant « l’étiquetage nutritionnel ». Cet étiquetage comporte deux types d’informations :
- la déclaration des éléments nutritifs (liste normalisée d’éléments nutritifs) et « toutes les informations concernant la valeur énergétique de l’aliment ainsi que sa teneur en lipides, en glucides et en protides »
- des éléments nutritionnels complémentaires (sodium, fibres alimentaires, vitamines, sels minéraux…)
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) fait un point en mai 2013 sur l’étiquetage nutritionnel et précise que «depuis la mise en application du règlement 1169/2011 concernant l’information au consommateur sur les denrées alimentaires. » :
« Concernant les informations nutritionnelles, les éléments devant obligatoirement figurer sur l’étiquetage sont : la valeur énergétique et les quantités de graisse, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel, pour 100 g ou 100 ml, ou encore par portion si celle-ci est clairement identifiée.
D’autres informations nutritionnelles peuvent être indiquées (teneurs en vitamines, minéraux, fibres, etc.) de façon volontaire, mais toujours en respectant les règles de présentation fixées par le règlement.
Une période transitoire permettant aux industriels de se conformer avec ces nouvelles règles est prévue. Ainsi, la déclaration nutritionnelle sera obligatoire à partir du 13 décembre 2016, et à partir du 13 décembre 2014, si l’industriel utilise l’étiquetage nutritionnel, sa présentation devra être conforme au règlement. »
Pour le contrôle, l’ANSES est chargé d’un dispositif de «Nutrivigilance » depuis juillet 2009.
2- Concernant la valeur calorique des fruits mûrs, les fruits comprennent 80 à 95% d’eau. Leur valeur énergétique dépend, d’un fruit à l’autre, de leur teneur en glucides (fructose), qui ne change pas avec la maturation mais se concentre (d’où le goût plus sucré) du fait d’une perte progressive en eau.
3- Pour ce qui concerne le riz, les informations diététiques du Syndicat de la rizerie française soulignent que :
- L’apport glucidique du riz est essentiellement dû à l’amidon présent dans l’endosperme.
- la composition de l’amidon (teneur en amylose et en amylospectine) n’est pas la même d’un riz à l’autre
- la valeur calorique est légèrement supérieure pour le riz étuvé* que pour le riz blanchi (*« trempés dans de l’eau chaude ou passés à la vapeur, puis séchés. » - Classement du riz)
Même si votre réflexion semble de bon sens (lorsqu’on égoutte le riz, on élimine une partie de l’amidon), nous n’avons pas trouvé dans les ouvrages que nous avons pu consulter de confirmation de cette intuition. Sur internet, la comparaison est surtout faite entre riz blanc et riz brun, et ne porte pas sur le mode de préparation.
Vous serez peut-être intéressée par les livres suivants :
- Savoir acheter : le guide des étiquettes
- Sucre, sel et matières grasses : comment les industriels nous rendent accros
- Table des calories
Bonne journée.
Pour le bon fonctionnement du Guichet, merci de poser vos questions un par une. Vous pouvez en poser 5 par semaines. Vous trouverez ici une réponse détaillée à votre première question.
Concernant la valeur calorique des produits alimentaires industriels, cette page ministérielle, « Étiquetage des denrées alimentaires », nous informe sur les mentions obligatoires et réglementées, où ne figure pas, contrairement à la composition et aux proportions, la question de la valeur énergétique.
Ce document "L'étiquetage des denrées alimentaires préemballées : comment s'y retrouver ?" (2010) décrypte les informations pour les consommateurs, et notamment concernant « l’étiquetage nutritionnel ». Cet étiquetage comporte deux types d’informations :
- la déclaration des éléments nutritifs (liste normalisée d’éléments nutritifs) et « toutes les informations concernant la valeur énergétique de l’aliment ainsi que sa teneur en lipides, en glucides et en protides »
- des éléments nutritionnels complémentaires (sodium, fibres alimentaires, vitamines, sels minéraux…)
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) fait un point en mai 2013 sur l’étiquetage nutritionnel et précise que «depuis la mise en application du règlement 1169/2011 concernant l’information au consommateur sur les denrées alimentaires. » :
« Concernant les informations nutritionnelles, les éléments devant obligatoirement figurer sur l’étiquetage sont : la valeur énergétique et les quantités de graisse, d’acides gras saturés, de glucides, de sucres, de protéines et de sel, pour 100 g ou 100 ml, ou encore par portion si celle-ci est clairement identifiée.
D’autres informations nutritionnelles peuvent être indiquées (teneurs en vitamines, minéraux, fibres, etc.) de façon volontaire, mais toujours en respectant les règles de présentation fixées par le règlement.
Une période transitoire permettant aux industriels de se conformer avec ces nouvelles règles est prévue. Ainsi, la déclaration nutritionnelle sera obligatoire à partir du 13 décembre 2016, et à partir du 13 décembre 2014, si l’industriel utilise l’étiquetage nutritionnel, sa présentation devra être conforme au règlement. »
Pour le contrôle, l’ANSES est chargé d’un dispositif de «Nutrivigilance » depuis juillet 2009.
2- Concernant la valeur calorique des fruits mûrs, les fruits comprennent 80 à 95% d’eau. Leur valeur énergétique dépend, d’un fruit à l’autre, de leur teneur en glucides (fructose), qui ne change pas avec la maturation mais se concentre (d’où le goût plus sucré) du fait d’une perte progressive en eau.
3- Pour ce qui concerne le riz, les informations diététiques du Syndicat de la rizerie française soulignent que :
- L’apport glucidique du riz est essentiellement dû à l’amidon présent dans l’endosperme.
- la composition de l’amidon (teneur en amylose et en amylospectine) n’est pas la même d’un riz à l’autre
- la valeur calorique est légèrement supérieure pour le riz étuvé* que pour le riz blanchi (*« trempés dans de l’eau chaude ou passés à la vapeur, puis séchés. » - Classement du riz)
Même si votre réflexion semble de bon sens (lorsqu’on égoutte le riz, on élimine une partie de l’amidon), nous n’avons pas trouvé dans les ouvrages que nous avons pu consulter de confirmation de cette intuition. Sur internet, la comparaison est surtout faite entre riz blanc et riz brun, et ne porte pas sur le mode de préparation.
Vous serez peut-être intéressée par les livres suivants :
- Savoir acheter : le guide des étiquettes
- Sucre, sel et matières grasses : comment les industriels nous rendent accros
- Table des calories
Bonne journée.
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