Question d'origine :
Bonjour,
Je souhaiterai savoir combien compte t'on d'angles sur la tour Magne et selon le célèbre astrologue Nostradamus que trouve-t-on sous la tour ?
Merci d'avance
Au revoir
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 30/03/2015 à 14h39
Bonjour,
Le site de l’Office du tourisme de Nîmes donne des renseignements sur la tour Magne :
« La Tour Magne était la plus haute et la plus prestigieuse tour de l'enceinte romaine. Visible de loin, elle signalait la présence de la cité et du sanctuaire impérial de la Source, situé au pied de la colline.
Elle a été bâtie autour d'une tour de pierres sèches de l'Age du Fer dont il ne reste aucun vestige.
De forme régulièrement octogonale , elle se composait vers l'an 15 avant notre ère de trois niveaux édifiés en retrait l'un sur l'autre au dessus d'un soubassement. Aujourd'hui, le dernier étage a disparu et elle s'élève à une hauteur de 32 mètres.
De son sommet, la vue sur Nîmes est remarquable. »
La tour a donc 8 angles.
Vous trouverez d’autres renseignements sur le site de la ville de Nîmes :
« La Tour Magne
Visible de loin, véritable signal de la ville,la tour octogonale s’élève en son point culminant. Elle a été construite sur une tour du rempart de l’ancien oppidum gaulois.
LA TOUR MAGNE A L’EPOQUE PRE-ROMAINE
A l’origine, c’est une tour en forme de pain de sucre, construite en pierres sèches, semblable à celle de l’oppidum voisin de Nages. D’une hauteur maximale de 18 m, elle fait partie du rempart élevé au 3e siècle avant notre ère.
La construction romaine a complètement englobé la tour en pierres sèches.
En 1601, François Traucat, jardinier nîmois (qui inaugura en France la culture du mûrier pour les vers à soie), obtient du roi Henri IV l’autorisation de fouiller la tour, convaincu par l’une des prédictions de Nostradamus qu’il y découvrirait un trésor gaulois. C’est à cette occasion que la tour a été vidée. Ainsi, le vide que l’on rencontre aujourd’hui en pénétrant dans la Tour Magne restitue, en négatif, la forme et le volume de la tour gauloise.
LA TOUR MAGNE A L’EPOQUE ROMAINE
En doublant sa hauteur (elle passe de 18m à 36m) l’empereur Auguste en fait un symbole de la puissance romaine. Il souligne aussi la place prépondérante de la colonie de Nîmes, capitale des Arécomiques, sur le territoire des Volques. La tour signalait également la présence du sanctuaire dynastique aménagé autour de la source au pied de la colline au début de l’époque augustéenne.
De forme octogonale, elle se composait à l’origine de trois niveaux au-dessus d’un soubassement irrégulier. Aujourd’hui le dernier niveau a disparu mais la tour s’élève encore à 32,70 m. Une rampe coudée, longue de 70 m, dont il subsiste le départ au sud et une partie de la dernière arche, conduisait au chemin de ronde situé au premier étage. De là, on pouvait rejoindre celui de la courtine, qui se trouvait au même niveau, au nord et à l’ouest. L’accès à la terrasse, qui couronnait le tout à l’origine, se faisait par un escalier ménagé à l’intérieur de la tour.
Les façades au-dessus du soubassement ne comportent aucune ouverture. Les deux derniers niveaux étaient décorés de pilastres toscans et le dernier, qui a presque entièrement disparu, de colonnes engagées, dont on peut voir encore deux bases.
DEPUIS LORS
La tour Magne, la grande tour, est la seule tour de l’antique enceinte augustéenne restée debout. Quand la ville abandonne les hauteurs, elle continue cependant à jouer un rôle militaire.
Pendant les guerres de religions, elle est incluse dans un petit fort qui fut démoli après la paix d’Alès en 1629. Au 19e siècle, le télégraphe est installé au sommet de la tour. Depuis sa terrasse, elle offre aujourd’hui au visiteur un saisissant panorama sur la ville. »
Emile ESPÉRANDIEU écrit en 1927 un texte sur La Tourmagne, dans lequel il relate l’épisode de Nostradamus :
« Le monument, au début de ce même siècle, risqua d'être détruit par la cupidité d'un chercheur de trésor. Une prophétie de Nostradamus parlait de luisants métaux de Sol et Lune c'est-à-dire d'objets d'or et d'argent, cachés à Nîmes, sous des «antiques édifices vestaux» , non loin d'un aqueduc ruiné. Le jardinier François Traucat, importateur de la culture du mûrier, pensa que ces édifices vestaux désignaient la Tourmagne où la tradition populaire supposait l'existence d'un aigle d'or et d'autres richesses, et obtint non sans peine, en 1601, l'autorisation de faire des fouilles, sous réserve que les deux tiers de leur produit seraient versés au trésor royal. La municipalité de Nîmes essaya vainement de s'opposer à toute recherche. Le crédule jardinier se mit à l'œuvre, en pénétrant par le nord-ouest, dans le monument qu'il vida jusqu'à plus de la moitié de sa hauteur, sans qu'on sache au juste s'il en retira de la terre ou du blocage.
Traucat, au cours de ses fouilles, ne rencontra certainement pas de chambre sépulcrale ; l'étendue même de l'excavation qu'il fit pratiquer le démontre. Son espoir de trouver un trésor resta vain ; mais il reçut le châtiment de sa sottise et se ruina. »
La tour aurait donc dissimulé un trésor dans ses fondations mais celui-ci n’a jamais été retrouvé, les fouilles entreprises pour le retrouver ont même fragilisé le bâti.
Bonne journée.
Le site de l’Office du tourisme de Nîmes donne des renseignements sur la tour Magne :
« La Tour Magne était la plus haute et la plus prestigieuse tour de l'enceinte romaine. Visible de loin, elle signalait la présence de la cité et du sanctuaire impérial de la Source, situé au pied de la colline.
Elle a été bâtie autour d'une tour de pierres sèches de l'Age du Fer dont il ne reste aucun vestige.
De son sommet, la vue sur Nîmes est remarquable. »
La tour a donc 8 angles.
Vous trouverez d’autres renseignements sur le site de la ville de Nîmes :
« La Tour Magne
Visible de loin, véritable signal de la ville,
LA TOUR MAGNE A L’EPOQUE PRE-ROMAINE
A l’origine, c’est une tour en forme de pain de sucre, construite en pierres sèches, semblable à celle de l’oppidum voisin de Nages. D’une hauteur maximale de 18 m, elle fait partie du rempart élevé au 3e siècle avant notre ère.
La construction romaine a complètement englobé la tour en pierres sèches.
LA TOUR MAGNE A L’EPOQUE ROMAINE
En doublant sa hauteur (elle passe de 18m à 36m) l’empereur Auguste en fait un symbole de la puissance romaine. Il souligne aussi la place prépondérante de la colonie de Nîmes, capitale des Arécomiques, sur le territoire des Volques. La tour signalait également la présence du sanctuaire dynastique aménagé autour de la source au pied de la colline au début de l’époque augustéenne.
De forme octogonale, elle se composait à l’origine de trois niveaux au-dessus d’un soubassement irrégulier. Aujourd’hui le dernier niveau a disparu mais la tour s’élève encore à 32,70 m. Une rampe coudée, longue de 70 m, dont il subsiste le départ au sud et une partie de la dernière arche, conduisait au chemin de ronde situé au premier étage. De là, on pouvait rejoindre celui de la courtine, qui se trouvait au même niveau, au nord et à l’ouest. L’accès à la terrasse, qui couronnait le tout à l’origine, se faisait par un escalier ménagé à l’intérieur de la tour.
Les façades au-dessus du soubassement ne comportent aucune ouverture. Les deux derniers niveaux étaient décorés de pilastres toscans et le dernier, qui a presque entièrement disparu, de colonnes engagées, dont on peut voir encore deux bases.
DEPUIS LORS
La tour Magne, la grande tour, est la seule tour de l’antique enceinte augustéenne restée debout. Quand la ville abandonne les hauteurs, elle continue cependant à jouer un rôle militaire.
Pendant les guerres de religions, elle est incluse dans un petit fort qui fut démoli après la paix d’Alès en 1629. Au 19e siècle, le télégraphe est installé au sommet de la tour. Depuis sa terrasse, elle offre aujourd’hui au visiteur un saisissant panorama sur la ville. »
Emile ESPÉRANDIEU écrit en 1927 un texte sur La Tourmagne, dans lequel il relate l’épisode de Nostradamus :
« Le monument, au début de ce même siècle, risqua d'être détruit par la cupidité d'un chercheur de trésor. Une prophétie de Nostradamus parlait de luisants métaux de Sol et Lune c'est-à-dire d'objets d'or et d'argent, cachés à Nîmes, sous des «antiques édifices vestaux» , non loin d'un aqueduc ruiné. Le jardinier François Traucat, importateur de la culture du mûrier, pensa que ces édifices vestaux désignaient la Tourmagne où la tradition populaire supposait l'existence d'un aigle d'or et d'autres richesses, et obtint non sans peine, en 1601, l'autorisation de faire des fouilles, sous réserve que les deux tiers de leur produit seraient versés au trésor royal. La municipalité de Nîmes essaya vainement de s'opposer à toute recherche. Le crédule jardinier se mit à l'œuvre, en pénétrant par le nord-ouest, dans le monument qu'il vida jusqu'à plus de la moitié de sa hauteur, sans qu'on sache au juste s'il en retira de la terre ou du blocage.
Traucat, au cours de ses fouilles, ne rencontra certainement pas de chambre sépulcrale ; l'étendue même de l'excavation qu'il fit pratiquer le démontre. Son espoir de trouver un trésor resta vain ; mais il reçut le châtiment de sa sottise et se ruina. »
La tour aurait donc dissimulé un trésor dans ses fondations mais celui-ci n’a jamais été retrouvé, les fouilles entreprises pour le retrouver ont même fragilisé le bâti.
Bonne journée.
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