La chauvitude
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 04/01/2016 à 13h19
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Question d'origine :
... ça peut paraître étrange mais je me suis toujours posé cette question : pourquoi devient-on chauve ? Quels sont les facteurs de la chute ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/01/2016 à 14h11
Bonjour,
L’alopécie androgénétique (forme normale et la plus courante de la calvitie, qui n’est pas liée à un problème de santé) a des causes hormonales et génétiques, et se manifeste différemment chez l’homme et chez la femme :
L'alopécie est un terme médical pour désigner une perte de cheveux laissant la peau partiellement ou totalement nue. La calvitie, ou alopécie androgénétique, est la forme d’alopécie la plus courante. Elle touche surtout les hommes. Il s’agit d’un phénomène naturel fortement déterminé par l’hérédité. D’autres formes d’alopécie peuvent révéler un problème de santé ou être causées par la prise de médicaments, par exemple.
En grec, alôpex signifie « renard ». L’alopécie rappelle ainsi l’importante perte de poils que subit le renard chaque année, au début du printemps
[…]
Calvitie ou alopécie androgénétique. Environ un tiers des hommes caucasiens présentent une calvitie à l’âge de 30 ans, la moitié vers l’âge de 50 ans et environ 80 % à partir de 70 ans3.Chez les hommes, la calvitie se caractérise par le recul progressif de la lisière des cheveux, en haut du front. Parfois, elle survient plutôt au sommet de la tête. La calvitie peut commencer dès la fin de l’adolescence ;
Les femmes sont moins nombreuses à souffrir de calvitie. À l’âge de 30 ans, elle touche de 2 % à 5 % des femmes, et près de 40 % à l’âge de 70 ans. La calvitie féminine a une apparence différente : l’ensemble de la chevelure du haut du crâne devient de plus en plus clairsemée. Même si on rapporte souvent que la perte de cheveux tend à s’accentuer à partir de la ménopause, cela ne ressort pas dans les études épidémiologiques menées jusqu’à présent.
Plusieurs études sont en cours pour mieux connaître les causes de la calvitie. L’hérédité semble avoir une influence majeure. Chez les hommes, la calvitie est influencée par les hormones sexuelles mâles (les androgènes), comme la testostérone. La testostérone accélère le cycle de vie des cheveux. Au fil du temps, ceux-ci deviennent de plus en plus fins et courts. Les follicules pileux rétrécissent, puis cessent d’être actifs. Il semble également que certains types de cheveux soient plus influencés par le taux de testostérone. Les causes de la calvitie chez la femme ont été beaucoup moins étudiées. Les femmes produisent aussi des androgènes, mais en très petite quantité. Chez certaines femmes, la calvitie pourrait être reliée à un plus haut taux d’androgènes que la moyenne mais la cause principale est l'hérédité (antécédent de calvitie chez la mère, une sœur...).
Source : passeportsante.net
Le site dermato-info.fr donne des informations plus détaillées sur les mécanismes et les causes de la chute des cheveux :
•Les alopécies androgénétiques masculines
La calvitie chez l'homme
C'est une évolution très banale et fréquente de la vie normale du cheveu. La calvitie, ou alopécie androgénétique, qui n'est pas une maladie, débute après la puberté, le plus souvent avant quarante ans. Elle touche environ 15% des hommes à l'âge de 20 ans, 30% à 30 ans et un sur deux à cinquante ans. La perte des cheveux est d'autant moins bien vécue qu'elle commence tôt. Quand l'alopécie androgénétique est sévère, elle apparaît juste après la puberté, parfois chez des enfants de 12 ou 13 ans. Les formes moins sévères apparaissent plutôt à partir de la trentaine et évoluent régulièrement avec l'âge.
Sous dépendance hormonale
La calvitie dépend de certaines hormones mâles (les androgènes), d'où le nom scientifique d'alopécie androgénétique. Il n'y a jamais de calvitie chez les eunuques ou les castras d'opéra : pas d'androgènes, pas de calvitie. Les hormones mâles jouent un rôle clé dans le mécanisme de ce type de perte des cheveux, ce qui explique également que la calvitie masculine ne débute qu'après la puberté.
Une hormone qui se transforme
La testostérone est en cause dans la calvitie mais indirectement. Cette hormone doit être transformée en dihydrotestostérone (DHT) par une enzyme, la 5 alpha réductase, pour devenir active et provoquer la chute des cheveux. La DHT va emballer le processus de fabrication des cheveux qui vont se renouveler de plus en plus vite. Au bout de 25 cycles, le follicule s'épuise et les cheveux deviennent de plus en plus fins, jusqu'à devenir un fin duvet clair sans aucun pouvoir couvrant.
Puis, le follicule meurt et disparaît. C'est contre cette transformation hormonale que sont dirigés certains médicaments en empêchant la transformation de la testostérone en DHT.
Le facteur génétique
Dans « androgénétique », il y a aussi le terme « génétique ». On retrouve, en effet, très souvent des problèmes de chute de cheveux chez l'un des parents ou l'un des grands-parents. Mais ce n'est pas systématique car la transmission par les chromosomes peut sauter une ou deux générations. Parfois, une partie des gènes nécessaires est amenée par la mère et une autre partie par le père, alors qu'aucun des deux ne présente de chute des cheveux.
•Les alopécies diffuses de la femme
Une chute normale
De façon naturelle, les cheveux des femmes ne tombent pas régulièrement et de la même façon tout au long de l'année. Il existe des variations saisonnières, et des chutes plus importantes sont observées au printemps et surtout en automne.
Au cours de la grossesse une chute de cheveux est possible pendant la première moitié alors que la seconde moitié de la grossesse protège la femme enceinte contre la chute naturelle des cheveux. Une chute réactionnelle plus ou moins importante s'observe systématiquement à partir de la sixième semaine qui suit l'accouchement ou un peu plus tard si la femme allaite.
Certaines pilules contraceptives peuvent aggraver les chutes de cheveux, et d'autres peuvent, au contraire, les ralentir. L'arrêt, ou la reprise de la pilule peuvent également modifier la croissance naturelle des cheveux.
Une femme sur cinq
L'alopécie androgénétique féminine diffuse est très fréquente. Elle concerne environ 20% des femmes à l'âge de 40 ans. Elle entraîne un préjudice esthétique très variable en fonction de son intensité. Comme il existe plusieurs mécanismes possibles de chute de cheveux diffuse chez la femme, une consultation médicale est indispensable pour en établir la cause.
Le dermatologue incontournable
L'interrogatoire et l'examen physique par le médecin sont indispensables pour déterminer précisément la cause de l'alopécie diffuse de la femme. Une fois toutes les causes possibles éliminées, on considère qu'il s'agit d'une alopécie androgénétique d'origine familiale, un peu comme chez l'homme. On parle alors de calvitie féminine banale. Cette alopécie n'apparaît jamais avant la puberté.
Le mécanisme d'apparition de cette alopécie chez la femme est plus mystérieux que chez l'homme. Les hormones jouent un rôle moins important que chez l'homme et les médicaments anti androgènes ne sont pas toujours efficaces. Le minoxidil en lotion est alors le traitement de référence.
Si la chute des cheveux est un phénomène naturel, il n’est peut-être pas inéluctable : depuis plusieurs années des chercheurs étudient la possibilité de « réveiller » les follicules pileux en dormance pour réactiver la pousse des cheveux. Des résultats concrets ont déjà été obtenus… sur des souris : Calvitie : la repousse des cheveux à portée de main, sciencesetavenir.fr
Bonne journée.
L’alopécie androgénétique (forme normale et la plus courante de la calvitie, qui n’est pas liée à un problème de santé) a des causes hormonales et génétiques, et se manifeste différemment chez l’homme et chez la femme :
L'alopécie est un terme médical pour désigner une perte de cheveux laissant la peau partiellement ou totalement nue. La calvitie, ou alopécie androgénétique, est la forme d’alopécie la plus courante. Elle touche surtout les hommes. Il s’agit d’un phénomène naturel fortement déterminé par l’hérédité. D’autres formes d’alopécie peuvent révéler un problème de santé ou être causées par la prise de médicaments, par exemple.
En grec, alôpex signifie « renard ». L’alopécie rappelle ainsi l’importante perte de poils que subit le renard chaque année, au début du printemps
[…]
Calvitie ou alopécie androgénétique. Environ un tiers des hommes caucasiens présentent une calvitie à l’âge de 30 ans, la moitié vers l’âge de 50 ans et environ 80 % à partir de 70 ans3.Chez les hommes, la calvitie se caractérise par le recul progressif de la lisière des cheveux, en haut du front. Parfois, elle survient plutôt au sommet de la tête. La calvitie peut commencer dès la fin de l’adolescence ;
Les femmes sont moins nombreuses à souffrir de calvitie. À l’âge de 30 ans, elle touche de 2 % à 5 % des femmes, et près de 40 % à l’âge de 70 ans. La calvitie féminine a une apparence différente : l’ensemble de la chevelure du haut du crâne devient de plus en plus clairsemée. Même si on rapporte souvent que la perte de cheveux tend à s’accentuer à partir de la ménopause, cela ne ressort pas dans les études épidémiologiques menées jusqu’à présent.
Plusieurs études sont en cours pour mieux connaître les causes de la calvitie. L’hérédité semble avoir une influence majeure. Chez les hommes, la calvitie est influencée par les hormones sexuelles mâles (les androgènes), comme la testostérone. La testostérone accélère le cycle de vie des cheveux. Au fil du temps, ceux-ci deviennent de plus en plus fins et courts. Les follicules pileux rétrécissent, puis cessent d’être actifs. Il semble également que certains types de cheveux soient plus influencés par le taux de testostérone. Les causes de la calvitie chez la femme ont été beaucoup moins étudiées. Les femmes produisent aussi des androgènes, mais en très petite quantité. Chez certaines femmes, la calvitie pourrait être reliée à un plus haut taux d’androgènes que la moyenne mais la cause principale est l'hérédité (antécédent de calvitie chez la mère, une sœur...).
Source : passeportsante.net
Le site dermato-info.fr donne des informations plus détaillées sur les mécanismes et les causes de la chute des cheveux :
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La calvitie chez l'homme
C'est une évolution très banale et fréquente de la vie normale du cheveu. La calvitie, ou alopécie androgénétique, qui n'est pas une maladie, débute après la puberté, le plus souvent avant quarante ans. Elle touche environ 15% des hommes à l'âge de 20 ans, 30% à 30 ans et un sur deux à cinquante ans. La perte des cheveux est d'autant moins bien vécue qu'elle commence tôt. Quand l'alopécie androgénétique est sévère, elle apparaît juste après la puberté, parfois chez des enfants de 12 ou 13 ans. Les formes moins sévères apparaissent plutôt à partir de la trentaine et évoluent régulièrement avec l'âge.
La calvitie dépend de certaines hormones mâles (les androgènes), d'où le nom scientifique d'alopécie androgénétique. Il n'y a jamais de calvitie chez les eunuques ou les castras d'opéra : pas d'androgènes, pas de calvitie. Les hormones mâles jouent un rôle clé dans le mécanisme de ce type de perte des cheveux, ce qui explique également que la calvitie masculine ne débute qu'après la puberté.
La testostérone est en cause dans la calvitie mais indirectement. Cette hormone doit être transformée en dihydrotestostérone (DHT) par une enzyme, la 5 alpha réductase, pour devenir active et provoquer la chute des cheveux. La DHT va emballer le processus de fabrication des cheveux qui vont se renouveler de plus en plus vite. Au bout de 25 cycles, le follicule s'épuise et les cheveux deviennent de plus en plus fins, jusqu'à devenir un fin duvet clair sans aucun pouvoir couvrant.
Puis, le follicule meurt et disparaît. C'est contre cette transformation hormonale que sont dirigés certains médicaments en empêchant la transformation de la testostérone en DHT.
Dans « androgénétique », il y a aussi le terme « génétique ». On retrouve, en effet, très souvent des problèmes de chute de cheveux chez l'un des parents ou l'un des grands-parents. Mais ce n'est pas systématique car la transmission par les chromosomes peut sauter une ou deux générations. Parfois, une partie des gènes nécessaires est amenée par la mère et une autre partie par le père, alors qu'aucun des deux ne présente de chute des cheveux.
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Une chute normale
De façon naturelle, les cheveux des femmes ne tombent pas régulièrement et de la même façon tout au long de l'année. Il existe des variations saisonnières, et des chutes plus importantes sont observées au printemps et surtout en automne.
Au cours de la grossesse une chute de cheveux est possible pendant la première moitié alors que la seconde moitié de la grossesse protège la femme enceinte contre la chute naturelle des cheveux. Une chute réactionnelle plus ou moins importante s'observe systématiquement à partir de la sixième semaine qui suit l'accouchement ou un peu plus tard si la femme allaite.
Certaines pilules contraceptives peuvent aggraver les chutes de cheveux, et d'autres peuvent, au contraire, les ralentir. L'arrêt, ou la reprise de la pilule peuvent également modifier la croissance naturelle des cheveux.
L'alopécie androgénétique féminine diffuse est très fréquente. Elle concerne environ 20% des femmes à l'âge de 40 ans. Elle entraîne un préjudice esthétique très variable en fonction de son intensité. Comme il existe plusieurs mécanismes possibles de chute de cheveux diffuse chez la femme, une consultation médicale est indispensable pour en établir la cause.
L'interrogatoire et l'examen physique par le médecin sont indispensables pour déterminer précisément la cause de l'alopécie diffuse de la femme. Une fois toutes les causes possibles éliminées, on considère qu'il s'agit d'une alopécie androgénétique d'origine familiale, un peu comme chez l'homme. On parle alors de calvitie féminine banale. Cette alopécie n'apparaît jamais avant la puberté.
Le mécanisme d'apparition de cette alopécie chez la femme est plus mystérieux que chez l'homme. Les hormones jouent un rôle moins important que chez l'homme et les médicaments anti androgènes ne sont pas toujours efficaces. Le minoxidil en lotion est alors le traitement de référence.
Si la chute des cheveux est un phénomène naturel, il n’est peut-être pas inéluctable : depuis plusieurs années des chercheurs étudient la possibilité de « réveiller » les follicules pileux en dormance pour réactiver la pousse des cheveux. Des résultats concrets ont déjà été obtenus… sur des souris : Calvitie : la repousse des cheveux à portée de main, sciencesetavenir.fr
Bonne journée.
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