Dormir comme un Loir et rêver comme un ...
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 23/04/2016 à 16h08
230 vues
Question d'origine :
Chatlu !
Et oui ! si nous dormons comme un Loir, est il possible de rêver comme un animal ? ou, en d'autres terme "les animaux rêvent ils ?" et si oui, de quoi ? De nonosse ? d'avoir été transformé en chaat ?? de manger des croquettes jusqu'à l'indigestion ???
Bise à tous
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 25/04/2016 à 10h30
Bonjour,
Les animaux rêvent, il semble que cela, au moins, soit démontré, mais de quoi ? C’est une question à laquelle il est bien difficile de répondre, puisqu’ils n’ont pas le langage pour nous le dire…
L’activité cérébrale enregistrée chez des rats par des chercheurs du MIT suggère qu’ils revivent leurs activités de la journée, mais tous les animaux ne dorment (et ne rêvent ?) pas nécessairement de la même façon : la phase de sommeil paradoxal (pendant laquelle on rêve le plus) peut avoir une durée très variable selon les espèces, très longue ou au contraire très courte, voire absente.
Le rêve chez les animaux reste donc très mystérieux :
Deux questions restent ouvertes. Qui fut le premier à rêver sur Terre et quand (on ne risque pas de trouver de fossiles de rêve) ? Et les animaux rêvent-ils avec des images ? Il faudra soit trouver le moyen de transformer les enregistrements d'activité électrique en image... soit leur apprendre à parler.
Source : A quoi rêvent les animaux ?, lefigaro.fr
Toute personne ayant un chat ou chien vous dira qu'ils rêvent, car ces animaux présentent des comportements typiques de leur espèce, tout en étant endormis. Chez l'homme, le rêve s'élabore par la conjonction du sommeil paradoxal, de la mémoire et du langage.
Nous savons que si l'on réveille un donneur pendant une phase de sommeil paradoxal et qu'on lui demande s'il rêvait, nous avons 80 % de probabilités de recueillir un rêve comportant des images et actions. C'est pourquoi les rêves ont été associés au sommeil paradoxal. Or, une activité mentale existe aussi pendant le sommeil lent, mais elle se différencie souvent du rêve par sa pauvreté en images. Si l'on admet que le sommeil paradoxal s'accompagne de rêves, tous les oiseaux et les mammifères qui ont du sommeil paradoxal, devraient également avoir du rêve. De la même façon, l'absence de sommeil paradoxal chez les autres animaux exclurait l'existence d'une activité onirique. Toutefois, les rêves utilisent des éléments mémorisés, aussi bien dans la mémoire à court terme que dans celle à long terme.
Même si les structures cérébrales, nécessaires à la mémoire, existent chez une grande partie des animaux, nous connaissons très mal leur capacité de mémoire. Néanmoins, nous devons admettre que la grande majorité des animaux (à l'exception peut-être des insectes et des poissons) a probablement des traces mémorisées, nécessaires à la réalisation des rêves. Le dernier problème à résoudre reste le moyen de détection des rêves chez les animaux. Le seul outil est le langage, avec lequel nous communiquons le contenu de nos rêves.
L'absence de langage chez tous les autres animaux nous interdit de connaître leurs rêves. Nous avons tout de même un moyen expérimental qui consiste à abolir l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal, et à ainsi observer le comportement de l'animal pendant les phases de sommeil paradoxal. Dans ces conditions, un chat présente des comportements typiques de jeu ou de chasse d'un objet ou d'une souris imaginaire ainsi que des comportements d'agressivité et de défense.
Tout laisse à penser qu'un chat, comme un homme, rêve de scénarii caractéristiques de son espèce pendant ses phases de sommeil paradoxal.
Source : A quoi rêvent les bêtes ?, Mehdi Tafti , Science et Avenir Hors-Série Le Rêve Dec. 96
Le sommeil des mammifères est aujourd'hui décortiqué, enregistré, analysé et scientifiquement étudié de la souris à l'éléphant, chez plus de 150 espèces. Il dévoile l'essentiel de ses manifestations et de ses mécanismes mais il garde encore ses secrets. Sa véritable fonction reste méconnue, et particulièrement , celle du sommeil paradoxal et des rêves. C'est chez les mammifères, et particulièrement chez l'homme, que le sommeil atteint toute sa maturité et complexité. ...
Les mammifères ont un sommeil alternant des phases de sommeil calme et des phases de sommeil agité. Néanmoins de grandes différences existent d'une espèce à l'autre quant à la durée du repos, la période et la durée des phases paradoxales (sommeil agité) ou encore le choix des litières et les postures. Qui dort couché, debout, assis, en boule, sous terre ou dans les arbres ? Qui est insomniaque ou paresseux ? De tout façon, le plus naturellement du monde, un mammifère se repose lorsqu'il n'a plus rien à faire, estomac rempli et reproduction assurée. Mais également pour éviter de rencontrer des prédateurs, pour conserver de précieuses calories ou pour attendre des jours meilleurs ...
Source : Dormir, rêver : le sommeil des animaux, Corine Lacrampe
Bonne journée.
Les animaux rêvent, il semble que cela, au moins, soit démontré, mais de quoi ? C’est une question à laquelle il est bien difficile de répondre, puisqu’ils n’ont pas le langage pour nous le dire…
L’activité cérébrale enregistrée chez des rats par des chercheurs du MIT suggère qu’ils revivent leurs activités de la journée, mais tous les animaux ne dorment (et ne rêvent ?) pas nécessairement de la même façon : la phase de sommeil paradoxal (pendant laquelle on rêve le plus) peut avoir une durée très variable selon les espèces, très longue ou au contraire très courte, voire absente.
Le rêve chez les animaux reste donc très mystérieux :
Deux questions restent ouvertes. Qui fut le premier à rêver sur Terre et quand (on ne risque pas de trouver de fossiles de rêve) ? Et les animaux rêvent-ils avec des images ? Il faudra soit trouver le moyen de transformer les enregistrements d'activité électrique en image... soit leur apprendre à parler.
Source : A quoi rêvent les animaux ?, lefigaro.fr
Toute personne ayant un chat ou chien vous dira qu'ils rêvent, car ces animaux présentent des comportements typiques de leur espèce, tout en étant endormis. Chez l'homme, le rêve s'élabore par la conjonction du sommeil paradoxal, de la mémoire et du langage.
Nous savons que si l'on réveille un donneur pendant une phase de sommeil paradoxal et qu'on lui demande s'il rêvait, nous avons 80 % de probabilités de recueillir un rêve comportant des images et actions. C'est pourquoi les rêves ont été associés au sommeil paradoxal. Or, une activité mentale existe aussi pendant le sommeil lent, mais elle se différencie souvent du rêve par sa pauvreté en images. Si l'on admet que le sommeil paradoxal s'accompagne de rêves, tous les oiseaux et les mammifères qui ont du sommeil paradoxal, devraient également avoir du rêve. De la même façon, l'absence de sommeil paradoxal chez les autres animaux exclurait l'existence d'une activité onirique. Toutefois, les rêves utilisent des éléments mémorisés, aussi bien dans la mémoire à court terme que dans celle à long terme.
Même si les structures cérébrales, nécessaires à la mémoire, existent chez une grande partie des animaux, nous connaissons très mal leur capacité de mémoire. Néanmoins, nous devons admettre que la grande majorité des animaux (à l'exception peut-être des insectes et des poissons) a probablement des traces mémorisées, nécessaires à la réalisation des rêves. Le dernier problème à résoudre reste le moyen de détection des rêves chez les animaux. Le seul outil est le langage, avec lequel nous communiquons le contenu de nos rêves.
L'absence de langage chez tous les autres animaux nous interdit de connaître leurs rêves. Nous avons tout de même un moyen expérimental qui consiste à abolir l'atonie musculaire caractéristique du sommeil paradoxal, et à ainsi observer le comportement de l'animal pendant les phases de sommeil paradoxal. Dans ces conditions, un chat présente des comportements typiques de jeu ou de chasse d'un objet ou d'une souris imaginaire ainsi que des comportements d'agressivité et de défense.
Tout laisse à penser qu'un chat, comme un homme, rêve de scénarii caractéristiques de son espèce pendant ses phases de sommeil paradoxal.
Source : A quoi rêvent les bêtes ?, Mehdi Tafti , Science et Avenir Hors-Série Le Rêve Dec. 96
Le sommeil des mammifères est aujourd'hui décortiqué, enregistré, analysé et scientifiquement étudié de la souris à l'éléphant, chez plus de 150 espèces. Il dévoile l'essentiel de ses manifestations et de ses mécanismes mais il garde encore ses secrets. Sa véritable fonction reste méconnue, et particulièrement , celle du sommeil paradoxal et des rêves. C'est chez les mammifères, et particulièrement chez l'homme, que le sommeil atteint toute sa maturité et complexité. ...
Les mammifères ont un sommeil alternant des phases de sommeil calme et des phases de sommeil agité. Néanmoins de grandes différences existent d'une espèce à l'autre quant à la durée du repos, la période et la durée des phases paradoxales (sommeil agité) ou encore le choix des litières et les postures. Qui dort couché, debout, assis, en boule, sous terre ou dans les arbres ? Qui est insomniaque ou paresseux ? De tout façon, le plus naturellement du monde, un mammifère se repose lorsqu'il n'a plus rien à faire, estomac rempli et reproduction assurée. Mais également pour éviter de rencontrer des prédateurs, pour conserver de précieuses calories ou pour attendre des jours meilleurs ...
Source : Dormir, rêver : le sommeil des animaux, Corine Lacrampe
Bonne journée.
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