Fanton
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 03/05/2016 à 14h54
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Question d'origine :
Dans un texte de 1727 je trouve cette phrase
4. Les sieurs curés de Cottance et de Sainte-Colombe perçoivent dans ladite paroisse un fanton de dîme sans aucun titre qui peut revenir annuellement à trente mesures de blé seigle et avoine.
Quelle est la signification du mot fanton.
Cordialement
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 06/05/2016 à 08h37
Bonjour,
La seule définition du mot fanton que nous trouvons n’a pas de sens dans le contexte de cette phrase. Le fanton ou fenton est en effet du fer servant d'armature à un ouvrage en plâtre (conduit de cheminée, hourdis de plancher).
Source : Larousse, Dictionnaire universel de la langue française, 1828.
Peut-être s’agit-il d’un autre terme, que vous avez lu « fanton » ? Ne pourrait-il pas, en particulier, s’agir plutôt de setier, qu’on trouve aussi sous d’autres formes, notamment feptier ?
Setier a désigné du XIe au XVIIIe s. une mesure de capacité pour les grains, variant entre 150 et 300 litres et, de là, (1335, stier ;XVIe s., setier), une étendue de terre ensemencée fournissant un setier de blé. Un setier était aussi une mesure pour les liquides (fin XIe s., sestier), correspondant à huit pintes, surtout employées pour le vin (v. 1175, sextier), notamment dans demi-setier n. m. « un quart de litre » (1530, demy-sestier). Tous ces emplois ont disparu avec l’instauration du système métrique (1795) et l’Académie donne le mot comme « terme d’histoire » en 1835.
Source : Dictionnaire historique de la langue française
Bonne journée.
La seule définition du mot fanton que nous trouvons n’a pas de sens dans le contexte de cette phrase. Le fanton ou fenton est en effet du fer servant d'armature à un ouvrage en plâtre (conduit de cheminée, hourdis de plancher).
Source : Larousse, Dictionnaire universel de la langue française, 1828.
Peut-être s’agit-il d’un autre terme, que vous avez lu « fanton » ? Ne pourrait-il pas, en particulier, s’agir plutôt de setier, qu’on trouve aussi sous d’autres formes, notamment feptier ?
Setier a désigné du XIe au XVIIIe s. une mesure de capacité pour les grains, variant entre 150 et 300 litres et, de là, (1335, stier ;XVIe s., setier), une étendue de terre ensemencée fournissant un setier de blé. Un setier était aussi une mesure pour les liquides (fin XIe s., sestier), correspondant à huit pintes, surtout employées pour le vin (v. 1175, sextier), notamment dans demi-setier n. m. « un quart de litre » (1530, demy-sestier). Tous ces emplois ont disparu avec l’instauration du système métrique (1795) et l’Académie donne le mot comme « terme d’histoire » en 1835.
Source : Dictionnaire historique de la langue française
Bonne journée.
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