Question d'origine :
D après la littérature scientifique, quels sont les bénéfices apportés par une supplémentation en acide aminé glycine et les éventuels risques associés ?
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 02/08/2016 à 16h52
Bonjour,
Aïe, avouons-le votre question nous a donné bien du fil à retordre...et nous ne sommes que moyennement satisfaits des pistes que nous vous livrons...
Le Larousse médical nous rappelle que la glycine est un « acide aminé utilisé par l'organisme pour la synthèse d'autres substances (glucose, etc.), c
La glycine fait partie des acides aminés non essentiels, c'est-à-dire qu’à la différence des 8 acides aminés essentiels qui doivent être fournis par les aliments, les acides aminés non essentiels sont fabriqués par l’organisme.
Nous ne disposons plus à la Bibliothèque municipale de Lyon d’abonnements à des bases de données spécialisées nous permettant de consulter le texte intégral d’articles scientifiques.
Vous pourrez néanmoins repérer quelques références d’articles (en anglais) en interrogeant les bases de données de Science Direct ou de la Cochrane library avec les termes « glycine supplementation » ou encore la base de données Pubmed En tant que simple bibliothécaires de lecture publique non spécialistes du sujet, nous ne nous prononcerons pas sur l’interprétation desdits articles.
Plus accessible, c’est finalement dans un AVIS de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments sur un projet d'arrêté relatif à l'emploi de substances à but nutritionnel ou physiologique et de plantes et préparations de plantes dans la fabrication de compléments alimentaires (Afssa – Saisine n° 2007-SA-0231) daté du 8 septembre 2008 ) que nous avons trouvé des éléments de réponse exploitables. Nous citons (page 26-27 de l’avis) :
« Chez l’Homme, l’apport alimentaire en glycine est d’environ 3,2 g.j-1 dans les populations occidentales.
selon les patients) ont interrompu le traitement en raison de nausées et d’inconfort digestif (Heresco-Levy et al., 2004). Aucune limite supérieure n’a été proposée pour la consommation de glycine chez l’Homme. En raison des troubles digestifs observés chez l’Homme lors de supplémentation à dose massive et d’effets potentiels sur le fonctionnement du système nerveux central, il semble cependant souhaitable de limiter cet apport. Sur la base de la seule étude exploitable chez le volontaire sain, l’Afssa estime qu’un apport journalier total de 4,5 g.j-1, soit environ 1 g.j-1en plus de l’apport habituel, est sans danger. »
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
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