Question d'origine :
Bonjour,
je travaille actuellement sur la succession de Constantin, à savoir les impacts de ses réformes, de ses conquêtes, de son unification sur l'Empire Romain, en somme quels héritages Constantin laisse. Face à ce sujet difficile à problématiser, je recherche une bibliographie qui pourrait me permettre de mieux cerner le sujet. Serait-il possible de me conseiller des livres à ce sujet?
Merci par avance,
Cordialement,
Amélie
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 20/10/2016 à 07h52
Bonjour,
« Plus que tout autre peut-être, ce règne fait époque : en se convertissant, à partir de 312, et en donnant à l'Église une place dans de nouvelles structures, Constantin est le créateur de l’empire chrétien, et en ce sens, il se montre plus révolutionnaire qu'Auguste. En rétablissant l'unité après la tétrarchie, et en fondant sur le christianisme une nouvelle idéologie, celle de l'empereur par la grâce de Dieu, il inaugure l'Empire byzantin, auquel il donne sa capitale, Constantinople, la « nouvelle Rome ».
La documentation est abondante. Si les sources littéraires, païennes (panégyristes et historiens) et chrétiennes (Eusèbe de Césarée avant tout), ont suscité des discussions (Vita Constantini d'Eusèbe), par leurs divergences mêmes elles offrent à la recherche de vastes perspectives. Les sources numismatiques ont un intérêt économique et idéologique (légendes, portraits et symboles figurés). Enfin le Code théodosien, compilé au début du ve siècle, est une source juridique de premier ordre. »
Article : Constantin le Grand, Paul Petit, Universalis en ligne.
Voici tout d’abord quelques références sur l’empereur Constantin :
Constantin le Grand, Pierre Maraval
La véritable histoire de Constantin, textes réunis par Pierre Maraval
L’empereur Constantin, La Marche de l’histoire, France Culture, 29/11/2011
Vous pouvez dans chacune trouver une bibliographie.
Une autre piste de recherches pour le legs constantinien est l’histoire de Byzance, puisque Constantin y fonde sa capitale, Contantinople, qui sera pendant un millénaire celle de l’Empire romain d’Orient.
L’empire byzantin, l’empire romain continué, Jean-Claude Cheynet, Clio
Le monde byzantin I : l’Empire romain d’Orient (330-641), sous la direction de Cécile Morrison
Byzance et le monde orthodoxe, Alain Ducellier
L’Empire romain en mutation, Jean-Michel Carrié, Aline Rousselle.
L’empire romain du IIIe siècle, Michel Christol
Byzance, l’Empire romain d’Orient, Jean-Claude Cheynet (la première partie s’intitule d’ailleurs Le legs constantinien)
Pourquoi Byzance ? Un empire de onze siècles, Michel Kaplan
Enfin, la question souvent soulevée est celle de savoir si l’Occident est devenu chrétien à la conversion de Constantin. Vous trouverez des éléments et des bibliographies dans les références suivantes :
Le christianisme, de Constantin à la conquête arabe, Pierre Maraval
Naissance d’une chrétienté (250-430), Histoire du christianisme T. 02, Desclée
La conversion de Constantin et la christianisation de l’Empire romain, une conférence en ligne de Yves Modéran
Le génie de l’athéisme, Patrick Boucheron, Afrique & histoire, 2005/1
Constantin au pont Milvius ou la naissance d’un mythe, Gérard Nauroy
Bonnes lectures et bon travail !
« Plus que tout autre peut-être, ce règne fait époque : en se convertissant, à partir de 312, et en donnant à l'Église une place dans de nouvelles structures, Constantin est le créateur de l’empire chrétien, et en ce sens, il se montre plus révolutionnaire qu'Auguste. En rétablissant l'unité après la tétrarchie, et en fondant sur le christianisme une nouvelle idéologie, celle de l'empereur par la grâce de Dieu, il inaugure l'Empire byzantin, auquel il donne sa capitale, Constantinople, la « nouvelle Rome ».
La documentation est abondante. Si les sources littéraires, païennes (panégyristes et historiens) et chrétiennes (Eusèbe de Césarée avant tout), ont suscité des discussions (Vita Constantini d'Eusèbe), par leurs divergences mêmes elles offrent à la recherche de vastes perspectives. Les sources numismatiques ont un intérêt économique et idéologique (légendes, portraits et symboles figurés). Enfin le Code théodosien, compilé au début du ve siècle, est une source juridique de premier ordre. »
Article : Constantin le Grand, Paul Petit, Universalis en ligne.
Voici tout d’abord quelques références sur l’empereur Constantin :
Constantin le Grand, Pierre Maraval
La véritable histoire de Constantin, textes réunis par Pierre Maraval
L’empereur Constantin, La Marche de l’histoire, France Culture, 29/11/2011
Vous pouvez dans chacune trouver une bibliographie.
Une autre piste de recherches pour le legs constantinien est l’histoire de Byzance, puisque Constantin y fonde sa capitale, Contantinople, qui sera pendant un millénaire celle de l’Empire romain d’Orient.
L’empire byzantin, l’empire romain continué, Jean-Claude Cheynet, Clio
Le monde byzantin I : l’Empire romain d’Orient (330-641), sous la direction de Cécile Morrison
Byzance et le monde orthodoxe, Alain Ducellier
L’Empire romain en mutation, Jean-Michel Carrié, Aline Rousselle.
L’empire romain du IIIe siècle, Michel Christol
Byzance, l’Empire romain d’Orient, Jean-Claude Cheynet (la première partie s’intitule d’ailleurs Le legs constantinien)
Pourquoi Byzance ? Un empire de onze siècles, Michel Kaplan
Enfin, la question souvent soulevée est celle de savoir si l’Occident est devenu chrétien à la conversion de Constantin. Vous trouverez des éléments et des bibliographies dans les références suivantes :
Le christianisme, de Constantin à la conquête arabe, Pierre Maraval
Naissance d’une chrétienté (250-430), Histoire du christianisme T. 02, Desclée
La conversion de Constantin et la christianisation de l’Empire romain, une conférence en ligne de Yves Modéran
Le génie de l’athéisme, Patrick Boucheron, Afrique & histoire, 2005/1
Constantin au pont Milvius ou la naissance d’un mythe, Gérard Nauroy
Bonnes lectures et bon travail !
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