Question d'origine :
Bonjour,
je ne viens pas vous poser la question d'ou provient et par qui a été frappé pour la première fois cette médaille (apparemment vachette), mais je viens vous demander de l'aide précieuse concernant un graveur ou orfèvre au initial apparemment "JB", qui est ce JB? présent sur cette médaille en bas a droite de 1830 (voir photo sur site ci dessous)
http://hodiemecum.hautetfort.com/archiv ... -1830.html
Cette question a l'air stupide mais ça ferait grandement avancer les recherches d'un petit groupe de passionnés sur le sujet, et en particulier cet orfèvre "JB", sachant très bien quelle a été copier 3600000 fois, mais c'est cette artiste qui nous intéresse tout particulièrement. Merci d'avance pour vos recherches.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 19/10/2015 à 10h07
Bonjour,
La Médaille miraculeuse a été frappée en 1832 par l’orfèvre Vachette :
« Une fulgurante diffusion
Après les apparitions, Catherine connaît sa mission : faire frapper une médaille. Elle la confie au Père Aladel, lazariste. Pas d’écho. Nommée à Reuilly, un quartier pauvre de Paris, sœur Catherine se trouve au service des vieillards de l’hospice d’Enghien. Comme la voix intérieure continue d’insister, Catherine, un jour s’enhardit : « La Sainte Vierge est mécontente car vous ne l’écoutez pas » dit-elle à M. Aladel. Saisi par cette admonestation, ce dernier se décide à agir et, avec l’accord de son supérieur, se rend en haut lieu. Surprise ! L’Archevêque de Paris, Mgr de Quélen, ne voit nul inconvénient à faire frapper la médaille demandée par la Vierge Marie. Il exprime aussi le désir de recevoir l’une des premières.
En février 1832 éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui fera plus de 20 000 morts.En juin, les premières médailles réalisées par l’orfèvre Vachette sont distribuées par les Filles de la Charité. Aussitôt guérisons, conversions, protections se multiplient. C’est un raz-de-marée. Le peuple de Paris appelle la médaille de l’Immaculée la « médaille miraculeuse ».
Les miracles provoquent des questions sur l’origine de la médaille. Une première brochure est publiée début 1834 par l’abbé Le Guillou, conseiller de l’archevêque de Paris. Enfin, M. Aladel se décide à écrire : La Notice paraît en août 1834. Tirée à 10 000 exemplaires, elle s’épuise en moins de deux mois, la deuxième édition d’octobre disparaît plus vite encore, et la troisième…
En même temps se répandent des relations des miracles obtenus, des peintures, des gravures et des images qui illustrent l’événement. Mais sainte Catherine reste dans l’ombre et continue son service incognito. A sa mort en 1876, on compte plus d’un milliard de médailles. »
Source : Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.
Les premières médailles ne portent pas l’inscription « JB ». Comme indiquée ci-dessus, le nombre de médailles est de plus d’un milliard après seulement 40 ans d’existence. De nombreux orfèvres ont dû reprendre le modèle et ajouter leurs initiales. Le modèle que vous nous indiquez n’est pas daté (sauf la date des apparitions), il est donc complexe de réaliser une recherche sur un orfèvre sans date ni lieu.
Nos recherches sur internet et dans différents ouvrages, ne nous ont pas permis de trouver d’orfèvre ou de graveur signant ces œuvres avec les lettres « JB ».
Ouvrages consultés :
- Dictionnaire des poinçons de fabricants d'ouvrages d'or et d'argent de Paris et de la Seine. (Tome II). 1838-1875.
- Dictionnaire encyclopédique des marques & monogrammes : chiffres, lettres initiales, signes figuratifs, Ris-Paquot, Oscar-Edmond sur Gallica.
- Dictionnaire des marques et monogrammes de graveurs. G-O par Georges Duplessis et Henri Bouchot sur Gallica.
Sites internet :
- Delcampe.
- Poinçon JB médaille et Anagramme JB médaille sur Google images.
Grâce à ces dernières recherches, nous avons trouvé d'autres médailles gravées avec le même "JB" mais aucune information sur le graveur n'est donnée: Médaille ancienne et Médaille Sanctus Benedictus sur Delcampe.
Nous vous conseillons de contacter la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, ils disposent peut-être d’un répertoire de tous les orfèvres et graveurs qui ont produit la médaille.
Bonne journée.
La Médaille miraculeuse a été frappée en 1832 par l’orfèvre Vachette :
« Une fulgurante diffusion
Après les apparitions, Catherine connaît sa mission : faire frapper une médaille. Elle la confie au Père Aladel, lazariste. Pas d’écho. Nommée à Reuilly, un quartier pauvre de Paris, sœur Catherine se trouve au service des vieillards de l’hospice d’Enghien. Comme la voix intérieure continue d’insister, Catherine, un jour s’enhardit : « La Sainte Vierge est mécontente car vous ne l’écoutez pas » dit-elle à M. Aladel. Saisi par cette admonestation, ce dernier se décide à agir et, avec l’accord de son supérieur, se rend en haut lieu. Surprise ! L’Archevêque de Paris, Mgr de Quélen, ne voit nul inconvénient à faire frapper la médaille demandée par la Vierge Marie. Il exprime aussi le désir de recevoir l’une des premières.
En février 1832 éclate à Paris une terrible épidémie de choléra, qui fera plus de 20 000 morts.
Les miracles provoquent des questions sur l’origine de la médaille. Une première brochure est publiée début 1834 par l’abbé Le Guillou, conseiller de l’archevêque de Paris. Enfin, M. Aladel se décide à écrire : La Notice paraît en août 1834. Tirée à 10 000 exemplaires, elle s’épuise en moins de deux mois, la deuxième édition d’octobre disparaît plus vite encore, et la troisième…
En même temps se répandent des relations des miracles obtenus, des peintures, des gravures et des images qui illustrent l’événement. Mais sainte Catherine reste dans l’ombre et continue son service incognito. A sa mort en 1876, on compte plus d’un milliard de médailles. »
Source : Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse.
Les premières médailles ne portent pas l’inscription « JB ». Comme indiquée ci-dessus, le nombre de médailles est de plus d’un milliard après seulement 40 ans d’existence. De nombreux orfèvres ont dû reprendre le modèle et ajouter leurs initiales. Le modèle que vous nous indiquez n’est pas daté (sauf la date des apparitions), il est donc complexe de réaliser une recherche sur un orfèvre sans date ni lieu.
Nos recherches sur internet et dans différents ouvrages, ne nous ont pas permis de trouver d’orfèvre ou de graveur signant ces œuvres avec les lettres « JB ».
Ouvrages consultés :
- Dictionnaire des poinçons de fabricants d'ouvrages d'or et d'argent de Paris et de la Seine. (Tome II). 1838-1875.
- Dictionnaire encyclopédique des marques & monogrammes : chiffres, lettres initiales, signes figuratifs, Ris-Paquot, Oscar-Edmond sur Gallica.
- Dictionnaire des marques et monogrammes de graveurs. G-O par Georges Duplessis et Henri Bouchot sur Gallica.
Sites internet :
- Delcampe.
- Poinçon JB médaille et Anagramme JB médaille sur Google images.
Grâce à ces dernières recherches, nous avons trouvé d'autres médailles gravées avec le même "JB" mais aucune information sur le graveur n'est donnée: Médaille ancienne et Médaille Sanctus Benedictus sur Delcampe.
Nous vous conseillons de contacter la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, ils disposent peut-être d’un répertoire de tous les orfèvres et graveurs qui ont produit la médaille.
Bonne journée.
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