Question d'origine :
Bonjour,
Pourriez-vous m’aider à mieux cerner l’anglomanie et l’anglophilie qui touchent la France au XIXe siècle?
Je vous en remercie par avance
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/08/2019 à 08h47
Bonjour,
Si l’on en croit les écrits de Josephine Grieder dans Anglomania in France 1740-1789 : fact, fiction and political discourse et de Beatrijs Vanacker dans Altérité et identité dans les « histoires anglaises » au XVIIIe siècle, l’anglomanie est un phénomène – porté par de nombreux intellectuels comme Voltaire - qui se développe au cours du XVIIIe siècle et non au XIXe siècle.
Ainsi, Claude Normann dans l’article Anglomanie et anglophobie en France au XVIIIe siècle (Revue du Nord, tome 66, n°261-262, Avril-septembre 1984) rappelle que « Cette anglophilie, en France, qui au milieu du siècle tend à prendre les caractères d’une anglomanie datait surtout des années 1730 et allait, non sans avatars, durer jusqu’à la guerre d’Indépendance américaine (…) Après la mort du Grand Roi, le XVIIIe est caractérisé par une alternance de bons et de mauvais rapports avec la Grande-Bretagne. Bons sous la Régence du duc d’Orléans, le premier d’’une maison princière attachée par goût et intérêts aux principes du libéralisme anglais (…) puis sous le pacifiste et rusé cardinal Fleury, interlocuteur de Walpole, encore que l’alliance entre les deux Couronnes ne parvient pas à cacher leur rivalité, ils sont mauvais dès que les intérêts internationaux et commerciaux deviennent impératifs …».
Quant au XIXe siècle, nous vous laissons parcourir La France et l'Angleterre au XIXe siècle : échanges, représentations, comparaisons / Sylvie Aprile dont vous trouverez un compte-rendu sur Open Editions
Bien que plus éloigné de votre sujet, Agnès Tachin aborde aussi l’anglomanie dans Amie et rivale: la Grande-Bretagne dans l'imaginaire français à l'époque gaullienne.
Nous vous laissons aussi jeter un coup d’œil à : Anglomanie : une fascination européenne / Ian Buruma ; trad. de l'anglais par Denis Griesmar, 2001 : « L'Angleterre est apparue au cours des siècles tour à tour comme une terre de liberté, de tolérance et de modernité politique. Voltaire, Goethe, Herzen ou Garibaldi y ont trouvé une terre de culture ou d'asile. Mêlant des anecdotes personnelles à une bonne connaissance de cette civilisation, l'auteur retrace l'histoire d'amour et d'intérêt qui a lié l'Angleterre au reste de l'Europe ».
Si l’on en croit les écrits de Josephine Grieder dans Anglomania in France 1740-1789 : fact, fiction and political discourse et de Beatrijs Vanacker dans Altérité et identité dans les « histoires anglaises » au XVIIIe siècle, l’anglomanie est un phénomène – porté par de nombreux intellectuels comme Voltaire - qui se développe au cours du
Ainsi, Claude Normann dans l’article Anglomanie et anglophobie en France au XVIIIe siècle (Revue du Nord, tome 66, n°261-262, Avril-septembre 1984) rappelle que «
Quant au XIXe siècle, nous vous laissons parcourir La France et l'Angleterre au XIXe siècle : échanges, représentations, comparaisons / Sylvie Aprile dont vous trouverez un compte-rendu sur Open Editions
Bien que plus éloigné de votre sujet, Agnès Tachin aborde aussi l’anglomanie dans Amie et rivale: la Grande-Bretagne dans l'imaginaire français à l'époque gaullienne.
Nous vous laissons aussi jeter un coup d’œil à : Anglomanie : une fascination européenne / Ian Buruma ; trad. de l'anglais par Denis Griesmar, 2001 : « L'Angleterre est apparue au cours des siècles tour à tour comme une terre de liberté, de tolérance et de modernité politique. Voltaire, Goethe, Herzen ou Garibaldi y ont trouvé une terre de culture ou d'asile. Mêlant des anecdotes personnelles à une bonne connaissance de cette civilisation, l'auteur retrace l'histoire d'amour et d'intérêt qui a lié l'Angleterre au reste de l'Europe ».
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