Question d'origine :
Bonjour l'équipe GDS, En regardant les valeurs nutritionnelles affichées derrière un paquet de pâtes, un pot de miel, un sachet de brocoli surgelé, un paquet de cacahuète nature, etc... J'ai vu tout ces chiffres et je me pose une question. Je voudrais savoir si par exemple, le taux de sucre, de gras saturé ou de sel affichées est forcément de provenance naturel ou ajouté dans un produit ? J'avoue que je ne sais pas comment formuler cette demande, car moi même, je n'y comprends pas grand chose, pourtant cela fait 4 jours que je lis des articles dessus haha J'espère que vous comprendrez ma question. Bonne journée à vous !
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 12/05/2021 à 15h26
Bonjour,
Il n’est pas possible de répondre dans l’absolu à votre question, puisque tout dépend du produit ! De manière générale, les valeurs nutritionnelles des denrées préemballées « sont établies soit par une analyse de l'aliment par le fabricant, soit par des calculs (à partir des valeurs moyennes des ingrédients ou de la table de composition des aliments). »
(Source : Alimentation : comment lire les étiquettes nutritionnelles ?)
Ces valeurs ne nous renseignent donc pas du tout sur l’origine des éléments (glucides, sucre, matières grasses, sel, etc), mais seulement sur leur quantité.
En revanche les allégations générales ou de santé vous fourniront des indications sur la fabrication du produit et éventuellement sur l’origine de certaines substances (« sans sucre ajouté ») :
«Qu'en est-il des allégations nutritionnelles ?
Les allégations nutritionnelles sont aussi strictement encadrées par la règlementation. Il en existe 2 types : les allégations générales et les allégations de santé.
Les allégations générales
Ce sont des mentions liées à la fabrication du produit. Elles affirment ou suggèrent qu'un aliment possède des caractéristiques particulières liées à son origine, sa nature, sa composition, ses propriétés nutritionnelles, sa production, etc. Il s'agit par exemple des allégations suivantes : « frais », « sans colorant, ni additif », « maison », « artisanal », « fermier », « du terroir », etc.
Les allégations de santé
Elles correspondent aux mentions liées au contenu nutritionnel du produit. Figurant sur certains emballages alimentaires ou dans les publicités, elles suggèrent qu'une denrée alimentaire possède des propriétés nutritionnelles bénéfiques pour la santé de par :
l'énergie qu'elle fournit (valeur calorique), à un degré moindre ou plus élevé, ou ne fournit pas
et/ou les nutriments et autres substances qu'elle contient, en proportion moindre ou plus élevée, ou ne contient pas.
Il s'agit par exemple des mentions « faible teneur en graisse », « sans sucre ajouté » ou « riche en fibre ». »
(Source : Alimentation : comment lire les étiquettes nutritionnelles ?)
Le site mangerbouger.fr nous aide à mieux les déchiffrer :
«Que se cache vraiment derrière les allégations nutritionnelles ?
Les informations sur le sucre
« Sans sucres » : l’aliment est très peu sucré, il ne contient pas plus de 0,5 g de sucres pour 100 g ou 100 ml de produit.
« Allégé en sucres »: il contient au minimum 30 % de sucres en moins qu’un produit similaire. Cela ne signifie pas que le produit est peu sucré mais qu’il peut constituer une alternative intéressante à la consommation des produits « standards ».
« Sans sucres ajoutés » : le produit n’a pas été additionné de sucres ou de matières sucrantes lors de sa fabrication, mais il peut contenir les sucres naturellement présents dans les aliments qui ont servi à le préparer (jus de fruits, compotes, etc.).
Les informations sur le sel
« À teneur réduite en sel / sodium » : l’aliment contient au minimum 25 % de sel en moins qu’un produit similaire. Il est potentiellement toujours salé mais moins que la majorité des produits équivalents.
« Pauvre en sel / sodium » : il ne contient pas plus de 0,12 g de sodium pour 100 g ou 100 ml de produit (soit 0,3 g de sel pour 100 g ou 100 ml de produit).
« Sans sel » : il ne contient pas plus de 0,005 g de sodium pour 100 g ou 100 ml, ce qui est très faible.
Les informations sur les matières grasses
« Sans matière grasse » : l’aliment contient moins de 0,5 g de lipides pour 100 g ou 100 ml de produit, ce qui est effectivement très peu gras.
« Allégé en matières grasses » : il contient au minimum 30 % de matières grasses en moins qu’un produit similaire.
« Pauvre en matières grasses » : il ne contient pas plus de 3 g de lipides pour 100 g ou 1,5 g pour 100 ml de produit.
Quelques autres allégations
« Source de vitamines et/ou minéraux » : si les teneurs de l’aliment en vitamines et/ou minéraux concerné sont significatives (au moins 15 % des apports journaliers pour 100 g).
« Source de fibres » : si la teneur en fibres est supérieure ou égale à 3 g pour 100 g ou à 1,5 g pour 100 kcal.
« Source d’oméga 3 » : si la teneur en acide alpha-linolénique (ALA) est supérieure ou égale à 0,3 g pour 100 g, 100 ml ou 100 kcal ou si la teneur en acide docosahexaénoïque (DHA) est supérieure ou égale à 0,018 g pour 100 g, 100 ml ou 100 kcal.
« Riche en… » : si l’aliment contient deux fois ou plus les valeurs définies pour « source de … ».
Astuces pour apprendre à lire les étiquettes
Les allégations nutritionnelles ne sont pas les seules informations intéressantes sur la composition du produit que vous tenez dans la main. Concentrez-vous sur la liste d'ingrédients... Ils sont répertoriés par ordre décroissant de poids. Ainsi, vous réaliserez que sur certains produits, l'ingrédient principal peut-être le gras, ou même le sel ! Retenez aussi cette règle simple : plus la liste d'ingrédients est longue, plus le produit a été transformé et contient donc beaucoup d'additifs. »
Ces allégations sont strictement encadrées. Néanmoins, Que Choisir pointe du doigt les lacunes de la législation qui reste inefficace face aux allégations trompeuses sur les aliments.
Le miel est un exemple notoire de produit faisant l’objet de nombreuses fraudes :
« Selon les directives européennes, seul le produit du butinage du nectar par les abeilles a droit à l'appellation « miel ». Dans la réalité, on trouve dans les magasins de nombreux ersatz de miel à bas prix, fabriqués à partir de sirop de maïs, de canne à sucre de mélanges de fructose, dextrines et maltodextrines. Certaines abeilles sont, en outre, parfois nourries elles-mêmes à base de sirop de sucre et non de nectar de fleur.
En 2016, une étude européenne a montré que 14,2 % des miels vendus dans l'UE étaient non conformes. Pour autant, ces faux miels sont quasiment impossibles à distinguer à l'œil nu, d'autant plus que les fabricants ajoutent des colorants et des additifs pour les faire ressembler au miel naturel. Certains indices peuvent toutefois vous mettre sur la piste.
D’où vient le miel ?
Depuis le 1er septembre 2019, la loi oblige les fabricants à indiquer le pays d'origine sur l'étiquette. Les miels originaires de Chine ou des pays asiatiques sont notamment suspectés d'utiliser des sirops de glucose pour nourrir leurs abeilles ou de « couper » le miel avec du sirop. Attention ! Une provenance UE n'est pas une garantie : « L'Espagne a importé en 2014 plus de 15.000 tonnes de miel en provenance de Chine, dont une grande partie a été ensuite réexpédiée en Europe, et notamment en France », signale FranceAgriMer. Préférez les miels IGP ou indiquant une origine précise (région ou pays).
Quels ingrédients dans le miel naturel ?
Le miel peut être monoclonal, polyfloral ou issu du miellat, comme le miel de sapin. Généralement, les miels monofloraux indiquent le nom de la plante (acacia, lavande, tilleul, sapin...) tandis que les miels polyfloraux indiquent la région d'origine (miel de Provence, miel du Luberon, miel des Alpes...). Dans tous les cas, la composition doit être exclusivement 100 % miel ou mélange de miels extrait à froid (sans chauffage ni pasteurisation). Si d'autres ingrédients sont indiqués (arômes, conservateurs, sucre ou sirop de glucose), ce n'est pas un vrai miel. »
Voir aussi :
Le faux miel envahit les rayons des supermarchés, reporterre.net
Le problème de la fraude en apiculture, apiculture.net
Malheureusement la fraude alimentaire est un phénomène répandu qui touche tous les produits : la filière bio et les filières de qualité ne sont pas non plus épargnées… Si vous souhaitez approfondir le sujet vous pourriez consulter l’ouvrage d’Ingrid Kragl : Manger du faux pour de vrai : les scandales de la fraude alimentaire.
Quelques autres titres de notre catalogue qui pourraient vous intéresser :
• Vous êtes fous d'avaler ça ! : un industriel de l'agroalimentaire dénonce / Christophe Brusset
Matières premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d'hygiène contournés, Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l'industrie agroalimentaire. A 44 ans, cet ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux a décidé de "faire son devoir" et de briser la loi du silence. Piment indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides, faux safran marocain, viande de cheval transformée en boeuf, confiture de fraises sans fraises, origan coupé aux feuilles d'olivier : les arnaques qu'il révèle sont nombreuses, mais ses conseils rassemblés dans son "guide de survie en magasin" devraient vous permettre d'en déjouer la plupart !
• Et maintenant, on mange quoi ? : un ancien industriel de l'agroalimentaire vous aide à faire les bons choix / Christophe Brusset
Trois ans après le succès de son best-seller, Vous êtes fous d'avaler ça !, Christophe Brusset poursuit son combat contre les dérives du food-business. Avec le même sens de l'humour et des anecdotes toujours aussi étonnantes, il dénonce la généralisation de la malbouffe industrielle ainsi que les dégâts provoqués en termes de santé publique. Fort de son expertise, il vous explique comment éviter les principaux pièges tendus par les fabricants et leurs lobbies, mais aussi par la grande distribution et ses as du marketing. Après avoir levé le voile sur la valse des étiquettes, des labels et autres appellations plus ou moins sérieuses, Christophe Brusset vous accompagne rayon par rayon dans les méandres de votre supermarché. Des produits frais aux denrées du petit-déjeuner en passant par les plats surgelés, il multiplie les conseils et les mises en garde. Grâce à son guide de survie en grande surface, vous ne ferez plus jamais vos courses les yeux fermés !
• Sucre, sel et matières grasses / Michael Moss ; traduit de l'anglais par Charles Bonnot
A partir de dossiers confidentiels, de notes internes et de témoignages d'anciens cadres de l'agroalimentaire, l'Américain Michael Moss dénonce sans détours les industriels qui saturent leurs produits de sucre, de sel et de matières grasses pour nous rendre dépendants dès le berceau. Le journaliste d'investigation dévoile les secrets - pourtant bien gardés - de ces géants prêts à tout pour dominer le marché, exporter leurs produits et imposer leurs stratégies marketing, malgré les graves problèmes sanitaires et sociaux que cela pose, en France notamment, où le taux d'obésité atteint aujourd'hui des sommets
• Les alimenteurs [D.V.D.] / réal. de Stéphane Horel et Brigitte Rossigneux
Ils sont partout ! A la maison, à la cantine, au restaurant, les aliments transformés remplissent nos assiettes. Gagnée par le surpoids, le diabète, les maladies cardiaques, le goût émoussé par les saveurs faciles et factices, la population n’a guère le choix à moins d’entamer une grève de la faim. Depuis plus de 50 ans, l’industrie agro-alimentaire campe à notre table et se goinfre. Indulgence ou complaisance à l’égard de cette prise de pouvoir, les autorités n’exercent qu’un contrôle limité. Sur cette montagne de victuailles trop grasses, sucrées ou salées, peu importe que la santé des consommateurs fasse les frais de ses petits plats, l’industrie agro-alimentaire a carte blanche. Avec ce problème grand format et explosif de santé publique, ce documentaire met le couvert.
Bonne journée.
Il n’est pas possible de répondre dans l’absolu à votre question, puisque tout dépend du produit ! De manière générale, les valeurs nutritionnelles des denrées préemballées « sont établies soit par une analyse de l'aliment par le fabricant, soit par des calculs (à partir des valeurs moyennes des ingrédients ou de la table de composition des aliments). »
(Source : Alimentation : comment lire les étiquettes nutritionnelles ?)
Ces valeurs ne nous renseignent donc pas du tout sur l’origine des éléments (glucides, sucre, matières grasses, sel, etc), mais seulement sur leur quantité.
En revanche les allégations générales ou de santé vous fourniront des indications sur la fabrication du produit et éventuellement sur l’origine de certaines substances (« sans sucre ajouté ») :
«
Les allégations nutritionnelles sont aussi strictement encadrées par la règlementation. Il en existe 2 types : les allégations générales et les allégations de santé.
Ce sont des mentions liées à la fabrication du produit. Elles affirment ou suggèrent qu'un aliment possède des caractéristiques particulières liées à son origine, sa nature, sa composition, ses propriétés nutritionnelles, sa production, etc. Il s'agit par exemple des allégations suivantes : « frais », « sans colorant, ni additif », « maison », « artisanal », « fermier », « du terroir », etc.
Elles correspondent aux mentions liées au contenu nutritionnel du produit. Figurant sur certains emballages alimentaires ou dans les publicités, elles suggèrent qu'une denrée alimentaire possède des propriétés nutritionnelles bénéfiques pour la santé de par :
l'énergie qu'elle fournit (valeur calorique), à un degré moindre ou plus élevé, ou ne fournit pas
et/ou les nutriments et autres substances qu'elle contient, en proportion moindre ou plus élevée, ou ne contient pas.
Il s'agit par exemple des mentions « faible teneur en graisse », « sans sucre ajouté » ou « riche en fibre ». »
(Source : Alimentation : comment lire les étiquettes nutritionnelles ?)
Le site mangerbouger.fr nous aide à mieux les déchiffrer :
«
« Sans sucres » : l’aliment est très peu sucré, il ne contient pas plus de 0,5 g de sucres pour 100 g ou 100 ml de produit.
« Allégé en sucres »: il contient au minimum 30 % de sucres en moins qu’un produit similaire. Cela ne signifie pas que le produit est peu sucré mais qu’il peut constituer une alternative intéressante à la consommation des produits « standards ».
« Sans sucres ajoutés » : le produit n’a pas été additionné de sucres ou de matières sucrantes lors de sa fabrication, mais il peut contenir les sucres naturellement présents dans les aliments qui ont servi à le préparer (jus de fruits, compotes, etc.).
« À teneur réduite en sel / sodium » : l’aliment contient au minimum 25 % de sel en moins qu’un produit similaire. Il est potentiellement toujours salé mais moins que la majorité des produits équivalents.
« Pauvre en sel / sodium » : il ne contient pas plus de 0,12 g de sodium pour 100 g ou 100 ml de produit (soit 0,3 g de sel pour 100 g ou 100 ml de produit).
« Sans sel » : il ne contient pas plus de 0,005 g de sodium pour 100 g ou 100 ml, ce qui est très faible.
« Sans matière grasse » : l’aliment contient moins de 0,5 g de lipides pour 100 g ou 100 ml de produit, ce qui est effectivement très peu gras.
« Allégé en matières grasses » : il contient au minimum 30 % de matières grasses en moins qu’un produit similaire.
« Pauvre en matières grasses » : il ne contient pas plus de 3 g de lipides pour 100 g ou 1,5 g pour 100 ml de produit.
« Source de vitamines et/ou minéraux » : si les teneurs de l’aliment en vitamines et/ou minéraux concerné sont significatives (au moins 15 % des apports journaliers pour 100 g).
« Source de fibres » : si la teneur en fibres est supérieure ou égale à 3 g pour 100 g ou à 1,5 g pour 100 kcal.
« Source d’oméga 3 » : si la teneur en acide alpha-linolénique (ALA) est supérieure ou égale à 0,3 g pour 100 g, 100 ml ou 100 kcal ou si la teneur en acide docosahexaénoïque (DHA) est supérieure ou égale à 0,018 g pour 100 g, 100 ml ou 100 kcal.
« Riche en… » : si l’aliment contient deux fois ou plus les valeurs définies pour « source de … ».
Les allégations nutritionnelles ne sont pas les seules informations intéressantes sur la composition du produit que vous tenez dans la main. Concentrez-vous sur la liste d'ingrédients... Ils sont répertoriés par ordre décroissant de poids. Ainsi, vous réaliserez que sur certains produits, l'ingrédient principal peut-être le gras, ou même le sel ! Retenez aussi cette règle simple : plus la liste d'ingrédients est longue, plus le produit a été transformé et contient donc beaucoup d'additifs. »
Ces allégations sont strictement encadrées. Néanmoins, Que Choisir pointe du doigt les lacunes de la législation qui reste inefficace face aux allégations trompeuses sur les aliments.
Le miel est un exemple notoire de produit faisant l’objet de nombreuses fraudes :
« Selon les directives européennes, seul le produit du butinage du nectar par les abeilles a droit à l'appellation « miel ». Dans la réalité, on trouve dans les magasins de nombreux ersatz de miel à bas prix, fabriqués à partir de sirop de maïs, de canne à sucre de mélanges de fructose, dextrines et maltodextrines. Certaines abeilles sont, en outre, parfois nourries elles-mêmes à base de sirop de sucre et non de nectar de fleur.
En 2016, une étude européenne a montré que 14,2 % des miels vendus dans l'UE étaient non conformes. Pour autant, ces faux miels sont quasiment impossibles à distinguer à l'œil nu, d'autant plus que les fabricants ajoutent des colorants et des additifs pour les faire ressembler au miel naturel. Certains indices peuvent toutefois vous mettre sur la piste.
Depuis le 1er septembre 2019, la loi oblige les fabricants à indiquer le pays d'origine sur l'étiquette. Les miels originaires de Chine ou des pays asiatiques sont notamment suspectés d'utiliser des sirops de glucose pour nourrir leurs abeilles ou de « couper » le miel avec du sirop. Attention ! Une provenance UE n'est pas une garantie : « L'Espagne a importé en 2014 plus de 15.000 tonnes de miel en provenance de Chine, dont une grande partie a été ensuite réexpédiée en Europe, et notamment en France », signale FranceAgriMer. Préférez les miels IGP ou indiquant une origine précise (région ou pays).
Quels ingrédients dans le miel naturel ?
Le miel peut être monoclonal, polyfloral ou issu du miellat, comme le miel de sapin. Généralement, les miels monofloraux indiquent le nom de la plante (acacia, lavande, tilleul, sapin...) tandis que les miels polyfloraux indiquent la région d'origine (miel de Provence, miel du Luberon, miel des Alpes...). Dans tous les cas, la composition doit être exclusivement 100 % miel ou mélange de miels extrait à froid (sans chauffage ni pasteurisation). Si d'autres ingrédients sont indiqués (arômes, conservateurs, sucre ou sirop de glucose), ce n'est pas un vrai miel. »
Voir aussi :
Le faux miel envahit les rayons des supermarchés, reporterre.net
Le problème de la fraude en apiculture, apiculture.net
Malheureusement la fraude alimentaire est un phénomène répandu qui touche tous les produits : la filière bio et les filières de qualité ne sont pas non plus épargnées… Si vous souhaitez approfondir le sujet vous pourriez consulter l’ouvrage d’Ingrid Kragl : Manger du faux pour de vrai : les scandales de la fraude alimentaire.
Quelques autres titres de notre catalogue qui pourraient vous intéresser :
• Vous êtes fous d'avaler ça ! : un industriel de l'agroalimentaire dénonce / Christophe Brusset
Matières premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d'hygiène contournés, Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l'industrie agroalimentaire. A 44 ans, cet ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux a décidé de "faire son devoir" et de briser la loi du silence. Piment indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides, faux safran marocain, viande de cheval transformée en boeuf, confiture de fraises sans fraises, origan coupé aux feuilles d'olivier : les arnaques qu'il révèle sont nombreuses, mais ses conseils rassemblés dans son "guide de survie en magasin" devraient vous permettre d'en déjouer la plupart !
• Et maintenant, on mange quoi ? : un ancien industriel de l'agroalimentaire vous aide à faire les bons choix / Christophe Brusset
Trois ans après le succès de son best-seller, Vous êtes fous d'avaler ça !, Christophe Brusset poursuit son combat contre les dérives du food-business. Avec le même sens de l'humour et des anecdotes toujours aussi étonnantes, il dénonce la généralisation de la malbouffe industrielle ainsi que les dégâts provoqués en termes de santé publique. Fort de son expertise, il vous explique comment éviter les principaux pièges tendus par les fabricants et leurs lobbies, mais aussi par la grande distribution et ses as du marketing. Après avoir levé le voile sur la valse des étiquettes, des labels et autres appellations plus ou moins sérieuses, Christophe Brusset vous accompagne rayon par rayon dans les méandres de votre supermarché. Des produits frais aux denrées du petit-déjeuner en passant par les plats surgelés, il multiplie les conseils et les mises en garde. Grâce à son guide de survie en grande surface, vous ne ferez plus jamais vos courses les yeux fermés !
• Sucre, sel et matières grasses / Michael Moss ; traduit de l'anglais par Charles Bonnot
A partir de dossiers confidentiels, de notes internes et de témoignages d'anciens cadres de l'agroalimentaire, l'Américain Michael Moss dénonce sans détours les industriels qui saturent leurs produits de sucre, de sel et de matières grasses pour nous rendre dépendants dès le berceau. Le journaliste d'investigation dévoile les secrets - pourtant bien gardés - de ces géants prêts à tout pour dominer le marché, exporter leurs produits et imposer leurs stratégies marketing, malgré les graves problèmes sanitaires et sociaux que cela pose, en France notamment, où le taux d'obésité atteint aujourd'hui des sommets
• Les alimenteurs [D.V.D.] / réal. de Stéphane Horel et Brigitte Rossigneux
Ils sont partout ! A la maison, à la cantine, au restaurant, les aliments transformés remplissent nos assiettes. Gagnée par le surpoids, le diabète, les maladies cardiaques, le goût émoussé par les saveurs faciles et factices, la population n’a guère le choix à moins d’entamer une grève de la faim. Depuis plus de 50 ans, l’industrie agro-alimentaire campe à notre table et se goinfre. Indulgence ou complaisance à l’égard de cette prise de pouvoir, les autorités n’exercent qu’un contrôle limité. Sur cette montagne de victuailles trop grasses, sucrées ou salées, peu importe que la santé des consommateurs fasse les frais de ses petits plats, l’industrie agro-alimentaire a carte blanche. Avec ce problème grand format et explosif de santé publique, ce documentaire met le couvert.
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