Question d'origine :
Bonjour, Je recherche dans les oeuvres de Nikolaï Semionovitch TIKHONOV (1896-1979) traduites en français un texte qui pourrait correspondre à Сухоцветь [soukhotsvet'] qui, littéralement, désigne des fleurs séchées. Pour info, une nouvelle de V. Brioussov portant le même titre russe a été traduite en français par "Fleur stérile". Si un tel texte a été publié en traduction française, ce ne peut être (d'après la BNF) que dans "Léningrad" (1944) ou "Tête brûlée" (Gallimard, 1961) ou "Oeuvres choisies" (1936). Je n'ai accès à aucun de ces ouvrages. Voulez-vous rechercher si l'un des titres ci-dessus contient ce que je cherche ? Merci par avance. Richard Roy
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 09/12/2020 à 15h31
Bonjour,
Notre recherche d’une possible traduction de "Сухоцветь" en français n’a malheureusement donné aucun résultat.
La seule œuvre deTikhonov dont nous disposons est un recueil de textes courts intitulé Récits de Léningrad. D'une longueur de 64 pages, il s'agit vraisemblablement d'une version abrégée du Léningrad paru en 1944 à Office français d'édition (Alger), beaucoup plus long. Aucun titre ne s’y rapporte à des fleurs séchées ou stériles – pas plus qu’on ne trouve « Сухоцветь » au sommaire de Ленинградские рассказы, que nous avons trouvé sur le site litmir.me.
Par ailleurs, le texte ne semble pas faire non plus partie du recueil Tête brûlée, car la notice de l’ouvrage sur le site de la BnF indique que celui-ci contient les récits "Camouflage" ; "Le Calife" ; "Les Six tomans" ; "Nouvelle", suivis d’une « note » apparemment sans titre – il semble par ailleurs qu’il y ait eu une légère méprise avec nos collègues de la BnF : selon la notice, c’est bien ce livre qui est classé sous une rubrique « œuvres choisies », et qui est paru en traduction en 1936, dans la collection « Littératures soviétiques » créées semble-t-il à l’initiative d’Aragon aux éditions Gallimard.
Les trois tomes de la monumentale Histoire de la littérature russe parue chez Fayard en 1988 concernant le XXè siècle citent Tikhonov à de nombreuses reprises, en particulier le tome 3, La Révolution et les années vingt /, qui lui consacre un long portrait – cependant, ledit portrait ne traite que de la jeunesse de l’auteur, et s’intéresse à ses œuvres poétiques exclusivement. Et là encore, pas de fleur séchée ou non.
Nous pensons donc que le texte que vous cherchez n’a pas été traduit en français. Ce qui n’est quère étonnant, Tikhonov, trois fois lauréat du prix Staline, et membre de l’Union des écrivains de 1944 à 1946, n’ayant pas grand-chose d’un dissident…
Plus étrange, la recherche « Тихонов + Сухоцвет » (avec ou sans signe mou à la fin) sur le moteur de recherche russe Yandex n’a rien donné.
Le mystère reste donc entier. Pour ceux et celles de nos usagers qui souhaiteraient connaitre un peu mieux le personnage, nous ne pouvons que renvoyer à L’Histoire de la littérature russe citée plus haut, ou à un portrait que lui consacre Marc Slonim dans son Histoire de la littérature russe soviétique, lisible sur Google livres.
Bonne journée.
Notre recherche d’une possible traduction de "Сухоцветь" en français n’a malheureusement donné aucun résultat.
La seule œuvre de
Par ailleurs, le texte ne semble pas faire non plus partie du recueil Tête brûlée, car la notice de l’ouvrage sur le site de la BnF indique que celui-ci contient les récits "Camouflage" ; "Le Calife" ; "Les Six tomans" ; "Nouvelle", suivis d’une « note » apparemment sans titre – il semble par ailleurs qu’il y ait eu une légère méprise avec nos collègues de la BnF : selon la notice, c’est bien ce livre qui est classé sous une rubrique « œuvres choisies », et qui est paru en traduction en 1936, dans la collection « Littératures soviétiques » créées semble-t-il à l’initiative d’Aragon aux éditions Gallimard.
Les trois tomes de la monumentale Histoire de la littérature russe parue chez Fayard en 1988 concernant le XXè siècle citent Tikhonov à de nombreuses reprises, en particulier le tome 3, La Révolution et les années vingt /, qui lui consacre un long portrait – cependant, ledit portrait ne traite que de la jeunesse de l’auteur, et s’intéresse à ses œuvres poétiques exclusivement. Et là encore, pas de fleur séchée ou non.
Nous pensons donc que le texte que vous cherchez n’a pas été traduit en français. Ce qui n’est quère étonnant, Tikhonov, trois fois lauréat du prix Staline, et membre de l’Union des écrivains de 1944 à 1946, n’ayant pas grand-chose d’un dissident…
Plus étrange, la recherche « Тихонов + Сухоцвет » (avec ou sans signe mou à la fin) sur le moteur de recherche russe Yandex n’a rien donné.
Le mystère reste donc entier. Pour ceux et celles de nos usagers qui souhaiteraient connaitre un peu mieux le personnage, nous ne pouvons que renvoyer à L’Histoire de la littérature russe citée plus haut, ou à un portrait que lui consacre Marc Slonim dans son Histoire de la littérature russe soviétique, lisible sur Google livres.
Bonne journée.
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