Question d'origine :
Bonjour,
Les élèves de ma classe ont chacun choisi une question à vous poser. Elles sont donc toutes regroupées ici, nous espérons que cette façon de faire ne vous dérangera pas. Voici nos questions :
Pourquoi a-t-on des cheveux ?
Comment a été créée la planète Terre ?
Comment l’infini peut-il ne pas avoir de fin ?
Pourquoi porte-t-on des vêtements ?
Pourquoi avons-nous des poils ?
Comment l’univers s’est-il formé ?
D’où viennent les escargots ?
Comment sont créés les dinosaures ?
Pourquoi a-t-on des ongles ?
Comment fait-on pour franchir un million d’année-lumières ?
Pourquoi est-on nés ?
Pourquoi y a-t-il des attentats ?
D’où viennent les aliens ?
A quoi sert la guerre ?
Comment se forment les os ?
Pourquoi y a-t-il des personnes sur la Terre ?
Pourquoi mourons-nous ?
Comment s’est créée l’atmosphère ?
Est-ce que les reptiliens existent ?
A quoi servent les animaux ?
L’eau est-elle vivante ?
Pourquoi tombe-t-on amoureux ?
Merci d'avance !
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/07/2018 à 07h53
Bonjour,
Vous ne pouvez effectivement poser trente questions dans une même question. En guise de préambule, sachez que le Guichet du Savoir ne répond qu’à trois questions par personne par semaine … posées sur un formulaire différent. Ceci étant dit, à titre exceptionnel et sachant que nous manquons de temps, la fin de l’année scolaire étant dans deux jours, nous vous proposons de premières orientations [très simples] sachant qu’il vous faudra effectuer un travail de vulgarisation auprès de vos élèves. L’année prochaine, posez nous une seule question, ce qui nous permettra de pousser un peu plus les recherches et d'adapter notre discours à des écoliers.
Nous avons regroupé vos questions par grandes catégories et vous suggérons des pistes pour toutes les questions portant sur l’humain .
Pour répondre à vos deux premières questions, à savoir,Pourquoi a-t-on des cheveux ? Pourquoi avons-nous des poils ? , nous vous laissons consulter nos réponses apportées sur des sujets similaires :
- Pourquoi avons-nous conservé nos cheveux ?
- Comment sont distribués les poils sur le corps ?
- Pourquoi certaines zones sont-elles plus fournies que d'autres ?
- Pourquoi les poils poussent plus vite quand il fait chaud ?
- croissance des cheveux et des ongles
•Pourquoi a-t-on des ongles ?
Le site Pourquois.com, les petites énigmes du quotidien, répond à votre question :
L'espèce humaine n'est qu'une espèce qui résulte de l'évolution des espèces au cours du temps. Il existe ce qu'on appelle un arbre phylogénétique, qui, à la manière d'un arbre généalogique, indique les descendances entre les espèces. Cet arbre est très complexe mais pour faire simple, lors de l'évolution, les espèces héritent des caractères de leurs ancêtres et en développent de nouveaux. Nos ancêtres mammifères (qui eux mêmes sont une évolution d'espèces reptiles) étaient dotés de griffes qui avaient une utilité propre pour gratter la terre, se battre, découper la nourriture...
Au fur et à mesure, les espèces qui ont évolué en ont eu de moins en moins besoin, et ces griffes ont commencé à s'atrophier, à rétrécir... jusqu'à constituer ce qu'on appelle... les ongles ! C'est donc un vestige, un caractère que l'on a hérité et qui est amené a disparaitre d'ici encore quelques plusieurs dizaines d'années...
Source : article "Pourquoi avons-nous des ongles ?" du site Pourquois.com.
Vous trouverez d’autres informations sur culture-generale.fr
•Comment se forment les os ?
Le site unifr.ch répond à votre question. Cependant, l’article publié sur enfant.com propose un discours simplifié.
•Pourquoi est-on né ?
Nous vous laissons consulter deux réponses du Guichet du Svaoir apportées sur Comment on fait des bébés et, une approche plus philosophique sur enfants et futur
•Pourquoi tombe-t-on amoureux ?
Nous vous laissons lire l’amour et la science
•Pourquoi y a-t-il des personnes sur la Terre ?
Vous trouverez des éléments de réponse dans notre réponse apparition de la vie sur terre mais surtout sur le site hominides.com
•Pourquoi mourons-nous ?
Da,ns notre réponse sur l’ épuisement nous citions la Réponse d’un docteur sur Rts.ch :
"Notre corps fonctionne comme une mécanique, par exemple comme une voiture, en ce sens qu'il est constitué d'une multitude d'organes qui dépendent les uns des autres. A cette différence près que nos organes doivent fonctionner 24h sur 24, 7 jours sur 7. Si un seul de nos organes cesse de fonctionner normalement, cela met en péril notre santé ou notre vie.
Tout mécanisme s'use avec les années et, en général, la mort provient d'une défaillance d'un organe vital (cerveau, coeur, poumons, foie, etc.)
Toutefois, notre corps possède, jusqu'à un certain point, la propriété de "s'auto-réparer". Mais, hélas, même cette merveilleuse ressource finit elle-même par se fatiguer.
Y aurait-il un intérêt à être immortel? Sur le plan de l'évolution darwinienne, il semblerait que non. Tout d'abord, une espèce immortelle accroîtrait sa population indéfiniment et elle finirait par manquer de moyens de subsistance, car elle atteindrait à un certain moment les limites des ressources de son milieu vital.
De plus, la disparition des individus les plus âgés et leur remplacement progressif par des plus jeunes semble présenter des avantages, sous la forme d'une meilleure adaptabilité au milieu. Si les vieux ont de l'expérience, les jeunes sont, quant à eux, infiniment plus adaptables, voire créatifs, et il semblerait que ces deux qualités confèrent plus d'avantages que la première."
Un extrait d'un livre de Gian Domenico Borasio, précise :
"La mort est aussi l’aboutissement de processus biologiques que l’on commence à comprendre ou que l’on redécouvre depuis peu. Fait révélateur, la mort naturelle n’est pas mentionnée dans la classification internationale des maladies (CIM-10). Quand une personne meurt, il faut apparemment que ce soit d’une maladie. Mourir « de vieillesse », comme on disait autrefois, n’est pas dans le radar de la médecine contemporaine. Il n’est donc pas étonnant que les médecins se sentent obligés d’intervenir en permanence dans le déroulement du décès de leurs patients : ils ne savent pas – leur formation ne les y a pas préparés – qu’il existe un processus de mort naturelle : il se prépare, se reconnaît et s’accompagne ; et dans l’idéal il ne faudrait jamais le perturber.
[…]
Malheureusement la mort a aussi fait l’objet d’une médicalisation croissante durant la deuxième moitié du 20e siècle. Les succès époustouflants de la chirurgie et des soins intensifs ont fait naître un sentiment de toute-puissance dans le corps médical. Si bien que la mort finit par être considérée comme une ennemie et son arrivée est ressentie comme un échec, voire une vexation narcissique."
•Pourquoi porte-t-on des vêtements ?
Un philosophe, Françosi Housset sur philovive.fr s’interroge là-dessus : « On prétend se couvrir pour se protéger (du froid, du soleil, etc.), parce que tout naturellement notre fragile corps de “singe nu” réclame des peaux artificielles. Voilà bien une pensée née tout habillée ! Allez la soutenir quand il fait quarante-cinq degrés et que l’on n’ose pas “tomber la veste”, encore moins la chemise !
S’habiller, c’est se donner une identité, adopter la tenue correcte exigée pour être identifié. On ne porte pas une cravate, des Nike ou une fourrure parce que c’est utile, mais parce que notre image en dépend. Notre corps est un ceintre, un moyen de présenter une identité sociale conforme aux attentes des autres : on s’habille pour être présentable. Car il est plus aisé de présenter un costume qu’un corps nu, le notre surtout.
La pudeur est une réaction à la réprobation extérieure (réelle ou supposée) devant notre nudité. Nous sommes gênés d’avoir un corps et répugnons à le dévoiler : nous n’en montrons le plus souvent que le visage et les mains. Nous dénuder serait nous réduire à de la chair, de la viande, c’est-à-dire une chose. Nous préférons être quelqu’un. Avoir à se déshabiller peut être la pire des humiliations : les prisonniers devant se mettre à nu devant leurs gardiens se sentent déshumanisés. Dépouillé de ses masques, l’homme se trouve pareil aux bêtes. Il ne veut pas être un corps, il se veut d’abord esprit.
Nous n’évoluons pas dans une nature brute. Nous habitons un système de signes d’appartenance sociale (ou de refus d’appartenance sociale : le “bobo” qui va à l’opéra en jeans se veut marginal, mais se trouve paradoxalement tout aussi “normé” que le “costard-cravate”). L’habit fait le moine. Il est tout à fait normal de se vêtir parce que nos classes sociales ont leurs indispensables normes.
L’habit est un code, un langage permettant de faire passer des messages autour de soi : “je suis quelqu’un d’important”, “je suis aimable”, “j’ai la haine”... Dès que nous sommes habillés nous sommes marqués. Tout uniforme est un support pour être identifié, et nous donne un rôle en déterminant un comportement : on ne peut s’imaginer qu’un homme “habillé en Monsieur” soit irresponsable. Le vêtement rend prévisible : il promet ».
Pour finir, nous vous conseillons de vous doter d’ouvrages du type 700 pourquoi comment ?] / textes Jean-Michel Billioud, Sophie Bordet-Pétillon, Sophie Bresdin...[et al.] ; illustrations de Patrick Chenot, Nathalie Desforges, Anne-Sophie Lanquetin...[et al.], 2015.
Vous ne pouvez effectivement poser trente questions dans une même question. En guise de préambule, sachez que le Guichet du Savoir ne répond qu’à trois questions par personne par semaine … posées sur un formulaire différent. Ceci étant dit, à titre exceptionnel et sachant que nous manquons de temps, la fin de l’année scolaire étant dans deux jours, nous vous proposons de premières orientations [très simples] sachant qu’il vous faudra effectuer un travail de vulgarisation auprès de vos élèves. L’année prochaine, posez nous une seule question, ce qui nous permettra de pousser un peu plus les recherches et d'adapter notre discours à des écoliers.
Nous avons regroupé vos questions par grandes catégories et vous suggérons des pistes pour toutes les questions portant sur l’humain .
Pour répondre à vos deux premières questions, à savoir,
- Pourquoi avons-nous conservé nos cheveux ?
- Comment sont distribués les poils sur le corps ?
- Pourquoi certaines zones sont-elles plus fournies que d'autres ?
- Pourquoi les poils poussent plus vite quand il fait chaud ?
- croissance des cheveux et des ongles
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Le site Pourquois.com, les petites énigmes du quotidien, répond à votre question :
L'espèce humaine n'est qu'une espèce qui résulte de l'évolution des espèces au cours du temps. Il existe ce qu'on appelle un arbre phylogénétique, qui, à la manière d'un arbre généalogique, indique les descendances entre les espèces. Cet arbre est très complexe mais pour faire simple, lors de l'évolution, les espèces héritent des caractères de leurs ancêtres et en développent de nouveaux. Nos ancêtres mammifères (qui eux mêmes sont une évolution d'espèces reptiles) étaient dotés de griffes qui avaient une utilité propre pour gratter la terre, se battre, découper la nourriture...
Au fur et à mesure, les espèces qui ont évolué en ont eu de moins en moins besoin, et ces griffes ont commencé à s'atrophier, à rétrécir... jusqu'à constituer ce qu'on appelle... les ongles ! C'est donc un vestige, un caractère que l'on a hérité et qui est amené a disparaitre d'ici encore quelques plusieurs dizaines d'années...
Source : article "Pourquoi avons-nous des ongles ?" du site Pourquois.com.
Vous trouverez d’autres informations sur culture-generale.fr
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Le site unifr.ch répond à votre question. Cependant, l’article publié sur enfant.com propose un discours simplifié.
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Nous vous laissons consulter deux réponses du Guichet du Svaoir apportées sur Comment on fait des bébés et, une approche plus philosophique sur enfants et futur
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Nous vous laissons lire l’amour et la science
•
Vous trouverez des éléments de réponse dans notre réponse apparition de la vie sur terre mais surtout sur le site hominides.com
•
Da,ns notre réponse sur l’ épuisement nous citions la Réponse d’un docteur sur Rts.ch :
"Notre corps fonctionne comme une mécanique, par exemple comme une voiture, en ce sens qu'il est constitué d'une multitude d'organes qui dépendent les uns des autres. A cette différence près que nos organes doivent fonctionner 24h sur 24, 7 jours sur 7. Si un seul de nos organes cesse de fonctionner normalement, cela met en péril notre santé ou notre vie.
Tout mécanisme s'use avec les années et, en général, la mort provient d'une défaillance d'un organe vital (cerveau, coeur, poumons, foie, etc.)
Toutefois, notre corps possède, jusqu'à un certain point, la propriété de "s'auto-réparer". Mais, hélas, même cette merveilleuse ressource finit elle-même par se fatiguer.
Y aurait-il un intérêt à être immortel? Sur le plan de l'évolution darwinienne, il semblerait que non. Tout d'abord, une espèce immortelle accroîtrait sa population indéfiniment et elle finirait par manquer de moyens de subsistance, car elle atteindrait à un certain moment les limites des ressources de son milieu vital.
De plus, la disparition des individus les plus âgés et leur remplacement progressif par des plus jeunes semble présenter des avantages, sous la forme d'une meilleure adaptabilité au milieu. Si les vieux ont de l'expérience, les jeunes sont, quant à eux, infiniment plus adaptables, voire créatifs, et il semblerait que ces deux qualités confèrent plus d'avantages que la première."
Un extrait d'un livre de Gian Domenico Borasio, précise :
"La mort est aussi l’aboutissement de processus biologiques que l’on commence à comprendre ou que l’on redécouvre depuis peu. Fait révélateur, la mort naturelle n’est pas mentionnée dans la classification internationale des maladies (CIM-10). Quand une personne meurt, il faut apparemment que ce soit d’une maladie. Mourir « de vieillesse », comme on disait autrefois, n’est pas dans le radar de la médecine contemporaine. Il n’est donc pas étonnant que les médecins se sentent obligés d’intervenir en permanence dans le déroulement du décès de leurs patients : ils ne savent pas – leur formation ne les y a pas préparés – qu’il existe un processus de mort naturelle : il se prépare, se reconnaît et s’accompagne ; et dans l’idéal il ne faudrait jamais le perturber.
[…]
Malheureusement la mort a aussi fait l’objet d’une médicalisation croissante durant la deuxième moitié du 20e siècle. Les succès époustouflants de la chirurgie et des soins intensifs ont fait naître un sentiment de toute-puissance dans le corps médical. Si bien que la mort finit par être considérée comme une ennemie et son arrivée est ressentie comme un échec, voire une vexation narcissique."
•
Un philosophe, Françosi Housset sur philovive.fr s’interroge là-dessus : « On prétend se couvrir pour se protéger (du froid, du soleil, etc.), parce que tout naturellement notre fragile corps de “singe nu” réclame des peaux artificielles. Voilà bien une pensée née tout habillée ! Allez la soutenir quand il fait quarante-cinq degrés et que l’on n’ose pas “tomber la veste”, encore moins la chemise !
S’habiller, c’est se donner une identité, adopter la tenue correcte exigée pour être identifié. On ne porte pas une cravate, des Nike ou une fourrure parce que c’est utile, mais parce que notre image en dépend. Notre corps est un ceintre, un moyen de présenter une identité sociale conforme aux attentes des autres : on s’habille pour être présentable. Car il est plus aisé de présenter un costume qu’un corps nu, le notre surtout.
La pudeur est une réaction à la réprobation extérieure (réelle ou supposée) devant notre nudité. Nous sommes gênés d’avoir un corps et répugnons à le dévoiler : nous n’en montrons le plus souvent que le visage et les mains. Nous dénuder serait nous réduire à de la chair, de la viande, c’est-à-dire une chose. Nous préférons être quelqu’un. Avoir à se déshabiller peut être la pire des humiliations : les prisonniers devant se mettre à nu devant leurs gardiens se sentent déshumanisés. Dépouillé de ses masques, l’homme se trouve pareil aux bêtes. Il ne veut pas être un corps, il se veut d’abord esprit.
Nous n’évoluons pas dans une nature brute. Nous habitons un système de signes d’appartenance sociale (ou de refus d’appartenance sociale : le “bobo” qui va à l’opéra en jeans se veut marginal, mais se trouve paradoxalement tout aussi “normé” que le “costard-cravate”). L’habit fait le moine. Il est tout à fait normal de se vêtir parce que nos classes sociales ont leurs indispensables normes.
L’habit est un code, un langage permettant de faire passer des messages autour de soi : “je suis quelqu’un d’important”, “je suis aimable”, “j’ai la haine”... Dès que nous sommes habillés nous sommes marqués. Tout uniforme est un support pour être identifié, et nous donne un rôle en déterminant un comportement : on ne peut s’imaginer qu’un homme “habillé en Monsieur” soit irresponsable. Le vêtement rend prévisible : il promet ».
Pour finir, nous vous conseillons de vous doter d’ouvrages du type 700 pourquoi comment ?] / textes Jean-Michel Billioud, Sophie Bordet-Pétillon, Sophie Bresdin...[et al.] ; illustrations de Patrick Chenot, Nathalie Desforges, Anne-Sophie Lanquetin...[et al.], 2015.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/07/2018 à 09h32
Bonjour,
Attaquons nous désormais aux animaux
•D’où viennent les escargots ?
Le site lescragotdespres.fr rappelle que l’escagort est « présent sur Terre depuis environ 600 millions d'années, donc bien avant l'Homme, l'escargot est peut-être l'animal le plus vieux sur terre ».
Dans notre réponse sur les escargots, nous expliquions que : « escargots et limaces sont tous deux des gastéropodes (de gaster : ventre et podos : pied, sur lequel ces espèces rampent). A l’origine, tous les gastéropodes étaient aquatiques et dotés d’une coquille et de branchies ».
En complément vous pouvez lire l’article publié sur wikipedia.Comment sont créés les dinosaures ?
•Comment sont créés les dinosaures ?
Le site momes.net explique : « Les dinosaures apparaissent peu de temps après la crise biologique importante de la fin de l'ère Paléozoïque (Primaire) il y a 250 millions d'années. Celle-ci entraina la disparition notamment des célèbres trilobites.
Les dinosaures font partie des groupes qui vont utiliser les sources de nourritures laissées disponibles par la disparition des animaux du Paléozoïque et vont se différencier des autres reptiles il y a environ 230 millions d'années. C'est également à cette époque qu'apparaissent les premiers mammifères.
Une nouvelle crise biologique, ainsi que la séparation des continents à la fin du Trias et début du Jurassique il y a 200 millions d'années, va permettre d'augmenter encore le nombre de dinosaures différents. »
En complément nous vous suggérons de parcourir le site dinosoria.com et une réponse du guichet du Savoir sur dinosaure.
•A quoi servent les animaux ?
Le site bestioles.ca indique :
« Les animaux et insectes sont partout autour de nous et sont nécessaires à la chaîne alimentaire. Ils ont ultimement tous une utilité et c'est de finir par nourrir un autre animal. Mais certains sont utiles pour la nature ou pour l'homme de façon directe ou indirecte.
Les animaux domestiques sont un bon exemple d'animaux utiles. Le cheval, les boeufs servaient à labourer les champs et désoucher. Les vaches donnent le lait et les poules les oeufs qui servent à une partie de notre alimentation et naturellement sont utiles et même nécessaires. Enlevez seulement les oeufs et vous éliminez énormément de recettes qui ne pourront plus être cuisinées.
D'autres animaux sont utiles sans êtres des animaux domestiques. La mouette est un oiseau qui mange tout ce qu'il voit. Elle mange tout ce qui peut être mangé que les humains jettent partout et participe à nettoyer une partie de la pollution que nous générons.
Certains insectes sont très utiles comme l'araignée, la mante religieuse car ils dévorent des quantités énormes d'insectes ce qui aide à contrôler leurs nombres. La coccinelle est carnivore et mange les pucerons qui s'attaquent à nos fleurs et d'autres petits insectes nuisibles. L'abeille est la productrice du miel et de la cire d'abeille, elle aide à la pollinisation des fleurs.
Les vers de terre sont importants pour le sol car ils mangent des bactéries et autres nutriments qui se trouvent dans le sol et leurs excréments enrichissent le sol. Les tunnels qu'ils font dans le sol aident à aérer et irriguer quand il pleut.
Certains animaux aquatiques sont utiles pour leur environnement comme la carpe, qui mange tout ce qui se trouve au fond de l'eau et ainsi élimine les excréments et autres rebus du sol marin.
La majorité des animaux ont une place et une utilité dans le règne animal. Les moustiques sont irritants pour nous, mais ils nourrissent énormément d'animaux qui ne survivraient pas sans la nourriture qu'ils constituent pour eux. Si les moustiques manquent, il y a moins de nourriture et il y aura donc moins de grenouilles par exemple. Moins de grenouilles veut dire moins d'animaux qui mangent des grenouilles et donc moins de ceux qui mangent ses animaux... et le tout se répercute et influence tout le règne animal.
Certains animaux domestiques comme le chat ont plus qu'une utilité comme chasser les rats, souris et autres rongeurs, ils sont des animaux de compagnie. L'animal de compagnie a souvent un effet thérapeutique sur les propriétaires car ils brisent la monotonie et devient souvent comme un membre de la famille. Les enfants aiment bien avoir un hamster ou une gerbille pour s'en occuper ou jouer.
Les animaux sont tous utiles à leur façon pour d'autres espèces, pour l'environnement ou pour l'équilibre de la chaîne alimentaire. Avant d'utiliser des pesticides, des pièges ou autres moyens pour les éliminer, l'utilisation d'un répulsif à insecte ou animal, peut vous aider à éloigner les animaux que vous considérez nuisibles, mais qui sont souvent utiles et même nécessaires pour bien d'autres animaux ».
Attaquons nous désormais aux animaux
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Le site lescragotdespres.fr rappelle que l’escagort est « présent sur Terre depuis environ 600 millions d'années, donc bien avant l'Homme, l'escargot est peut-être l'animal le plus vieux sur terre ».
Dans notre réponse sur les escargots, nous expliquions que : « escargots et limaces sont tous deux des gastéropodes (de gaster : ventre et podos : pied, sur lequel ces espèces rampent). A l’origine, tous les gastéropodes étaient aquatiques et dotés d’une coquille et de branchies ».
En complément vous pouvez lire l’article publié sur wikipedia.Comment sont créés les dinosaures ?
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Le site momes.net explique : « Les dinosaures apparaissent peu de temps après la crise biologique importante de la fin de l'ère Paléozoïque (Primaire) il y a 250 millions d'années. Celle-ci entraina la disparition notamment des célèbres trilobites.
Les dinosaures font partie des groupes qui vont utiliser les sources de nourritures laissées disponibles par la disparition des animaux du Paléozoïque et vont se différencier des autres reptiles il y a environ 230 millions d'années. C'est également à cette époque qu'apparaissent les premiers mammifères.
Une nouvelle crise biologique, ainsi que la séparation des continents à la fin du Trias et début du Jurassique il y a 200 millions d'années, va permettre d'augmenter encore le nombre de dinosaures différents. »
En complément nous vous suggérons de parcourir le site dinosoria.com et une réponse du guichet du Savoir sur dinosaure.
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Le site bestioles.ca indique :
« Les animaux et insectes sont partout autour de nous et sont nécessaires à la chaîne alimentaire. Ils ont ultimement tous une utilité et c'est de finir par nourrir un autre animal. Mais certains sont utiles pour la nature ou pour l'homme de façon directe ou indirecte.
Les animaux domestiques sont un bon exemple d'animaux utiles. Le cheval, les boeufs servaient à labourer les champs et désoucher. Les vaches donnent le lait et les poules les oeufs qui servent à une partie de notre alimentation et naturellement sont utiles et même nécessaires. Enlevez seulement les oeufs et vous éliminez énormément de recettes qui ne pourront plus être cuisinées.
D'autres animaux sont utiles sans êtres des animaux domestiques. La mouette est un oiseau qui mange tout ce qu'il voit. Elle mange tout ce qui peut être mangé que les humains jettent partout et participe à nettoyer une partie de la pollution que nous générons.
Certains insectes sont très utiles comme l'araignée, la mante religieuse car ils dévorent des quantités énormes d'insectes ce qui aide à contrôler leurs nombres. La coccinelle est carnivore et mange les pucerons qui s'attaquent à nos fleurs et d'autres petits insectes nuisibles. L'abeille est la productrice du miel et de la cire d'abeille, elle aide à la pollinisation des fleurs.
Les vers de terre sont importants pour le sol car ils mangent des bactéries et autres nutriments qui se trouvent dans le sol et leurs excréments enrichissent le sol. Les tunnels qu'ils font dans le sol aident à aérer et irriguer quand il pleut.
Certains animaux aquatiques sont utiles pour leur environnement comme la carpe, qui mange tout ce qui se trouve au fond de l'eau et ainsi élimine les excréments et autres rebus du sol marin.
La majorité des animaux ont une place et une utilité dans le règne animal. Les moustiques sont irritants pour nous, mais ils nourrissent énormément d'animaux qui ne survivraient pas sans la nourriture qu'ils constituent pour eux. Si les moustiques manquent, il y a moins de nourriture et il y aura donc moins de grenouilles par exemple. Moins de grenouilles veut dire moins d'animaux qui mangent des grenouilles et donc moins de ceux qui mangent ses animaux... et le tout se répercute et influence tout le règne animal.
Certains animaux domestiques comme le chat ont plus qu'une utilité comme chasser les rats, souris et autres rongeurs, ils sont des animaux de compagnie. L'animal de compagnie a souvent un effet thérapeutique sur les propriétaires car ils brisent la monotonie et devient souvent comme un membre de la famille. Les enfants aiment bien avoir un hamster ou une gerbille pour s'en occuper ou jouer.
Les animaux sont tous utiles à leur façon pour d'autres espèces, pour l'environnement ou pour l'équilibre de la chaîne alimentaire. Avant d'utiliser des pesticides, des pièges ou autres moyens pour les éliminer, l'utilisation d'un répulsif à insecte ou animal, peut vous aider à éloigner les animaux que vous considérez nuisibles, mais qui sont souvent utiles et même nécessaires pour bien d'autres animaux ».
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/07/2018 à 09h54
Bonjour,
C’est parti pour la catégorie Société
•Est-ce que les reptiliens existent ?
Non. Le monde revient sur toutes ces théories du complot :
« On peut sourire d'un scénario à ce point extravagant. Mais les surenchères théoriques appartiennent désormais à notre quotidien. Il n'est plus besoin de traverser l'Atlantique pour croiser de soupçonneux chercheurs, qui traquent leur vérité dans les ombres de la démocratie. L'amero, vraiment ? Nul n'a oublié les divagations de l'actrice Marion Cotillard dans l'émission "Paris Dernière" du 16 février 2007 : "J'ai tendance à être plutôt souvent de l'avis de la théorie du complot […]. Je pense qu'on nous ment sur énormément de choses : Coluche, le 11-Septembre. On peut voir sur Internet tous les films sur la théorie du complot. C'est passionnant, c'est addictif, même […]. Est-ce que l'homme a vraiment marché sur la Lune ? J'ai vu pas mal de documentaires là-dessus et ça, vraiment, je m'interroge." L'homme a-t-il marché sur la Lune, ou l'astronaute Neil Armstrong a-t-il foulé le sol d'un discret studio hollywoodien ? Coluche a-t-il été assassiné par l'Etat français ? L'attentat du World Trade Center n'a-t-il été qu'une macabre mise en scène, une opération de désinformation à grande échelle, visant à légitimer le contrôle du pétrole irakien ?
(…)
Selon un sondage rendu public cet automne, 17 % des Français croient aujourd'hui à la théorie du complot. Doit-on systématiquement les diaboliser, les brocarder, les vouer aux gémonies ? S'agit-il d'imbéciles manipulés, sans culture, et sans pensée? Comment ne pas constater qu'il existe aujourd'hui une complexe contre-culture du complot, avec ses théoriciens, ses maisons d'édition, ses films et ses appuis ?
Voici Thierry Meyssan, qui s'affirme aujourd'hui comme un dissident du monde occidental. Mais connaît-on sa thèse ? Il doute de l'attentat contre le Pentagone. Aucun avion ne s'est, selon lui, écrasé sur le bâtiment gouvernemental. Thierry Meyssan envisage l'action d'un missile. L'attentat du 11-Septembre aurait ainsi été le fruit d'un complot du complexe militaro-industriel américain. Il est intéressant de noter que cinq chefs d'Etat en exercice ont publiquement apporté leur soutien à la thèse de Meyssan : Mahmoud Ahmadinejad (Iran), Bachar El-Assad (Syrie), Hugo Chavez (Venezuela), Cheikh Zayed (Emirats arabes unis), décédé en 2004, et Fidel Castro (Cuba). Meyssan est aussi soutenu par divers hommes politiques, tels le Portugais Mario Soares ou l'Italien Francesco Cossiga. Son livre L'Effroyable Imposture (éditions Carnot) a été traduit en vingt-sept langues.
(…) En Grande-Bretagne, David Icke est terriblement populaire. Ancien joueur de foot professionnel, il a longtemps été journaliste sportif à la BBC. Depuis 1990, il développe des théories pour le moins baroques. Le monde est gouverné en coulisses par des reptiles humanoïdes, fruits abjects d'une hybridation forcée entre des lézards extraterrestres et des humains. Parmi les reptiliens figurent la reine d'Angleterre, Hillary Clinton, Tony Blair et Henry Kissinger. La Terre est ainsi dirigée par des lézards… Icke affirme notamment que la mort de Lady Diana fut un sacrifice humain offert aux reptiliens.
Lyndon LaRouche reprend à son compte certaines affirmations de David Icke. Il réfute cependant le scénario reptilien. Eternel candidat à la présidence des Etats-Unis, cet ancien trotskiste anime un groupe international fort actif, dont le représentant français est Jacques Cheminade. Il existe selon lui depuis toujours une lutte secrète entre le Vatican et la Couronne d'Angleterre. (…) Nous voyons ainsi se démultiplier les scénarios les plus oniriques. Trois rumeurs parcourent actuellement la planète conspirationniste. La première : des hélicoptères noirs, sans immatriculation, survolent le monde occidental. Ils enlèvent des gens ou du bétail, dans le but de pratiquer sur eux des expériences. Pour qui volent-ils ? Selon une thèse répandue, le Nouvel ordre mondial s'est d'ores et déjà doté d'une armée secrète d'hommes en noir, qui exécutent les basses œuvres et liquident les dissidents.
L'histoire de Jim Keith mérite à ce propos d'être contée. En 1994, son livre Black Helicopters over America dénonce la présence de troupes de choc qui enlèvent et mutilent des individus sans défense. En 1999, il se brise le genou en tombant de scène lors d'un festival de rock. Hospitalisé en urgence, il décède quelques heures plus tard d'un accident vasculaire. Aussitôt, ses amis hochent la tête. Les hommes en noir ont finalement terrassé leur pire adversaire…
Deuxième rumeur : les longs-courriers nous empoisonnent. Il suffit de scruter le ciel pour observer les traînées d'air condensé laissées par les avions de ligne. Mais la réalité est plus sombre. Le panache blanc des gros-porteurs dissimule des traînées chimiques. Les gouvernants sans visage utilisent les avions pour répandre dans l'atmosphère un gaz incapacitant, qui annihile toute volonté de résistance et nous transforme en moutons bêlants…
Troisième thèse : gare aux hôpitaux publics ! Il faut se méfier des opérations bénignes : les chirurgiens stipendiés par le Nouvel ordre mondial profitent des anesthésies pour glisser sous la peau des patients de discrets implants électroniques, qui permettent de les contrôler à distance. Objectif final : toujours asservir la population et s'emparer des âmes…
Mais qui sont-ils réellement, les maîtres assoiffés de sang, les criminels de l'ombre, les bureaucrates au sang froid ? Spécialiste du phénomène des rumeurs et auteur de La Société parano. Théories du complot, menaces et incertitudes (Payot, 2005), Véronique Campion-Vincent insiste sur la pluralité des figures "diaboliques" : "Hier, les principaux mégacomplots concernaient le pouvoir de Satan, des sociétés secrètes ou des juifs et leurs manœuvres maléfiques. Aujourd'hui, l'ennemi intérieur et les élites l'emportent sur les étrangers."
(…)
Ce qui distingue pourtant les théoriciens du complot des simples enquêteurs tachant d'établir les faits, c'est l'intuition d'une vision d'ensemble. L'intense foisonnement des théories repose sur un axiome de base : tout est lié. Il n'y a pas de hasard. Ben Laden a naguère travaillé pour la CIA. Donc, la CIA est l'instigatrice des attentats du World Trade Center. Mais quelle CIA ? Celle qui travaille sous la coupe de la reine d'Angleterre, ou celle qui roule pour les reptiliens ? Racisme, antisémitisme trouvent ici un terreau idéal. N'est-ce pas le "lobby juif" qui contrôle la planète et force les peuples du monde à servir les intérêts d'Israël ?
Thierry Meyssan est aujourd'hui basé au Liban et il se défend de tout antisémitisme. En 2006, il a publiquement apporté son soutien au Hezbollah, lors d'un voyage effectué en compagnie d'un dirigeant du Front national, Alain Soral, et de l'humoriste Dieudonné. Il dénonce aujourd'hui ce qu'il nomme, dans L'Effroyable Imposture 2 (éd. Alphée), "le remodelage du grand Moyen-Orient". Quant à la crise financière de 2008, elle a provoqué une vague d'antisémitisme sans précédent. Brochures, pamphlets et sites Internet ont dénoncé la "mainmise juive" sur les Bourses. La crise n'aurait-elle profité qu'aux juifs ? Le refrain est connu. Il ne date pas d'hier. On ne saurait certes réduire les théories du complot au seul antisémitisme. Mais le conspirationnisme autorise bien souvent d'abjects dérapages… «
D’où viennent les aliens ?
Vous pourrez en savoir plus et connaître l’origine de l’alien au cinéma en parcourant Le mythe, le miroir et le divan : pour lire le cinéma.
Pour l’heure, vous pourrez initier une discussion avec vos élèves en vous inspirant de l’article publié sur wikipedia
•A quoi sert la guerre ?
dans une réponse du Guichet du savoir portant sur la fatalité de la guerre nous citions Pourquoi la guerre ? Comment la paix ?, Élisabeth Combres et Florence Thinard qui expliquent que la guerre est une catastrophe quotidienne et naturelle dont l’humanité devrait s’accommoder. Pourtant la guerre ne s’abat pas sur les nations et sur les peuples comme une tempêtes ou un tremblement de terre. Elle naît des tensions qui parcourent les sociétés humaines, des rivalités qui les déchirent, de l’avidité de quelques-uns pour la richesse et le pouvoir. Les êtres humains sont-ils donc violents par nature ?
Les auteures présentent une chronologie des guerres et rappellent ainsi qu’à l’aube de l’humanité des empoignades avaient déjà lieu, les guerres préhistoriques apparaissant en même temps que l’agriculteur. Elles visaient probablement les premières récoltes et les premiers villages du néolithique vers 6500 avant J.C.
L’étude des guerres montre qu’aucune civilisation et qu’aucune époque n’a été épargnée et les causes semblent les mêmes : soif de pouvoir ou de richesse, peur de l’autre, désir de vengeance. La guerre serait-elle dans la nature de l’homme ?
Une guerre début souvent pour plusieurs causes, certaines officielles, d’autres cachées ; les guerres de défense apparaissent comme les plus claires et les plus justes. On répond à une attaque, on porte secours à un pays allié, on se rebelle contre un oppresseur … Mais, aiguillonnés par la peur, certains en viennent à appliquer le principe cher à Napoléon : « La meilleur défense, c’est l’attaque ». Des Etats prennent alors les devants pour se protéger d’une menace réelle … ou imaginaire.
•Pourquoi y a-t-il des attentats ?
Le site education.francetv.fr met en ligne des vidéos sur « le terrorisme et les attentats expliqués aux plus jeunes ».
Dans Le Monde , l’écrivain Tahar Ben Jelloun écrit un dialogue imaginaire pour expliquer aux enfants ce qu’est un terroriste :
« Mais la perte et l’absence font d’immenses trous dans l’existence, quel que soit l’âge. Evidemment, l’enfant a besoin de comprendre avec des mots peut-être mieux choisis, plus justes en même temps.
– Qu’est-ce qu’un terroriste ?
– C’est un individu qui a la soif du mal et dont l’objectif est de semer la terreur, la grande peur parmi la population.
– Pourquoi ?
– Parfois on ne comprend pas les raisons qui poussent certaines personnes à détruire des gens qu’ils ne connaissent pas et qui ne leur ont rien fait.
– Ils sont fous ?
– Non, le fou est celui qui a tout perdu et ne réfléchit pas. Il n’est pas responsable de ce qu’il fait. Or, les terroristes sont des individus qui ont été préparés par des spécialistes pour aller tuer et se faire tuer. Ils sont parfaitement au courant de ce qu’ils doivent entreprendre. A la limite, on peut dire qu’ils sont programmés.
– Ils n’ont pas peur ?
– Non, c’est là leur force. Normalement, dans une guerre, les adversaires sont face à face et les soldats des deux camps se battent pour ne pas perdre leur vie. Aujourd’hui, la guerre a changé de méthode et, surtout, les soldats ne sont pas des gens qui défendent des valeurs, un territoire ou un bien. Ils ne défendent pas leur vie, c’est ce qui les rend invincibles.
– Pourquoi acceptent-ils de mourir en tuant les autres ?
– Tout être a un instinct appelé « instinct de vie », c’est-à-dire une volonté naturelle de sauver sa peau et de vivre. Ces terroristes qui se font exploser dans la foule ont accepté de se séparer de cet instinct de vie. Il a été remplacé par l’instinct de mort.
– Comment ?
– Il existe des spécialistes qui leur racontent des histoires fondées non sur la raison mais sur des promesses mirobolantes. Ce travail est fait selon des techniques qui rendent le cerveau malléable, manipulable.
– Donne-moi des exemples.
– On utilise des mots correspondant à leurs attentes : djihad, martyr, paradis, récompense suprême… Quand on croit à tout ça, on passe de l’autre côté de la vie, c’est-à-dire qu’on accepte de croire que, si on fait le djihad, la guerre contre les mécréants – qui sont ceux qui ne croient pas en leur Dieu –, si on donne sa vie en sacrifice, on ira directement au paradis, où on serait attendu par des filles vierges et une vie mille fois plus belle que celle d’ici-bas !
– Ouwaaa !
– Tu as raison. Etre martyr, c’est mourir pour une cause, un idéal, et cela mérite une récompense choisie par Dieu.
– Tout cela n’est pas vrai ?
– Qu’importe si c’est vrai ou faux, le principal, c’est que ces individus croient à ces histoires à dormir debout. Leur cerveau ne fonctionne plus normalement. Il a été déconnecté de la réalité que nous connaissons. Ce sont des gens qui n’appartiennent plus à notre monde. C’est pour cela qu’ils sont dangereux. Ils n’ont pas peur de mourir, et même ils désirent de toutes leurs forces la mort après avoir accompli leur mission.
– Que devons-nous faire pour éviter de rencontrer ces gens ?
– On demande d’habitude aux enfants de faire attention. Sauf que, là, les personnes qui étaient au Bataclan pour écouter un concert de rock ne pouvaient pas imaginer une seconde qu’elles allaient y perdre la vie. La surprise est une force. La sécurité garantie à cent pour cent n’existe pas. Il y a le travail immédiat que fait la police, qui est nécessaire et très important, et puis il y a l’éducation sur le long terme. L’école doit intégrer dans ses programmes la lutte contre le racisme qui est souvent la base de l’intolérance et du fanatisme qui se traduisent, dans la réalité, par l’exercice du mal absolu : donner la mort gratuitement à des innocents et répandre la peur et la terreur…. »
Pour finir, nous vous conseillons la lecture suivante : Mon Quotidien - Les attentats expliqués aux enfants / Collectif (Auteur), 2017.
C’est parti pour la catégorie Société
•
Non. Le monde revient sur toutes ces théories du complot :
« On peut sourire d'un scénario à ce point extravagant. Mais les surenchères théoriques appartiennent désormais à notre quotidien. Il n'est plus besoin de traverser l'Atlantique pour croiser de soupçonneux chercheurs, qui traquent leur vérité dans les ombres de la démocratie. L'amero, vraiment ? Nul n'a oublié les divagations de l'actrice Marion Cotillard dans l'émission "Paris Dernière" du 16 février 2007 : "J'ai tendance à être plutôt souvent de l'avis de la théorie du complot […]. Je pense qu'on nous ment sur énormément de choses : Coluche, le 11-Septembre. On peut voir sur Internet tous les films sur la théorie du complot. C'est passionnant, c'est addictif, même […]. Est-ce que l'homme a vraiment marché sur la Lune ? J'ai vu pas mal de documentaires là-dessus et ça, vraiment, je m'interroge." L'homme a-t-il marché sur la Lune, ou l'astronaute Neil Armstrong a-t-il foulé le sol d'un discret studio hollywoodien ? Coluche a-t-il été assassiné par l'Etat français ? L'attentat du World Trade Center n'a-t-il été qu'une macabre mise en scène, une opération de désinformation à grande échelle, visant à légitimer le contrôle du pétrole irakien ?
(…)
Selon un sondage rendu public cet automne, 17 % des Français croient aujourd'hui à la théorie du complot. Doit-on systématiquement les diaboliser, les brocarder, les vouer aux gémonies ? S'agit-il d'imbéciles manipulés, sans culture, et sans pensée? Comment ne pas constater qu'il existe aujourd'hui une complexe contre-culture du complot, avec ses théoriciens, ses maisons d'édition, ses films et ses appuis ?
Voici Thierry Meyssan, qui s'affirme aujourd'hui comme un dissident du monde occidental. Mais connaît-on sa thèse ? Il doute de l'attentat contre le Pentagone. Aucun avion ne s'est, selon lui, écrasé sur le bâtiment gouvernemental. Thierry Meyssan envisage l'action d'un missile. L'attentat du 11-Septembre aurait ainsi été le fruit d'un complot du complexe militaro-industriel américain. Il est intéressant de noter que cinq chefs d'Etat en exercice ont publiquement apporté leur soutien à la thèse de Meyssan : Mahmoud Ahmadinejad (Iran), Bachar El-Assad (Syrie), Hugo Chavez (Venezuela), Cheikh Zayed (Emirats arabes unis), décédé en 2004, et Fidel Castro (Cuba). Meyssan est aussi soutenu par divers hommes politiques, tels le Portugais Mario Soares ou l'Italien Francesco Cossiga. Son livre L'Effroyable Imposture (éditions Carnot) a été traduit en vingt-sept langues.
(…) En Grande-Bretagne, David Icke est terriblement populaire. Ancien joueur de foot professionnel, il a longtemps été journaliste sportif à la BBC. Depuis 1990, il développe des théories pour le moins baroques. Le monde est gouverné en coulisses par des reptiles humanoïdes, fruits abjects d'une hybridation forcée entre des lézards extraterrestres et des humains. Parmi les reptiliens figurent la reine d'Angleterre, Hillary Clinton, Tony Blair et Henry Kissinger. La Terre est ainsi dirigée par des lézards… Icke affirme notamment que la mort de Lady Diana fut un sacrifice humain offert aux reptiliens.
Lyndon LaRouche reprend à son compte certaines affirmations de David Icke. Il réfute cependant le scénario reptilien. Eternel candidat à la présidence des Etats-Unis, cet ancien trotskiste anime un groupe international fort actif, dont le représentant français est Jacques Cheminade. Il existe selon lui depuis toujours une lutte secrète entre le Vatican et la Couronne d'Angleterre. (…) Nous voyons ainsi se démultiplier les scénarios les plus oniriques. Trois rumeurs parcourent actuellement la planète conspirationniste. La première : des hélicoptères noirs, sans immatriculation, survolent le monde occidental. Ils enlèvent des gens ou du bétail, dans le but de pratiquer sur eux des expériences. Pour qui volent-ils ? Selon une thèse répandue, le Nouvel ordre mondial s'est d'ores et déjà doté d'une armée secrète d'hommes en noir, qui exécutent les basses œuvres et liquident les dissidents.
L'histoire de Jim Keith mérite à ce propos d'être contée. En 1994, son livre Black Helicopters over America dénonce la présence de troupes de choc qui enlèvent et mutilent des individus sans défense. En 1999, il se brise le genou en tombant de scène lors d'un festival de rock. Hospitalisé en urgence, il décède quelques heures plus tard d'un accident vasculaire. Aussitôt, ses amis hochent la tête. Les hommes en noir ont finalement terrassé leur pire adversaire…
Deuxième rumeur : les longs-courriers nous empoisonnent. Il suffit de scruter le ciel pour observer les traînées d'air condensé laissées par les avions de ligne. Mais la réalité est plus sombre. Le panache blanc des gros-porteurs dissimule des traînées chimiques. Les gouvernants sans visage utilisent les avions pour répandre dans l'atmosphère un gaz incapacitant, qui annihile toute volonté de résistance et nous transforme en moutons bêlants…
Troisième thèse : gare aux hôpitaux publics ! Il faut se méfier des opérations bénignes : les chirurgiens stipendiés par le Nouvel ordre mondial profitent des anesthésies pour glisser sous la peau des patients de discrets implants électroniques, qui permettent de les contrôler à distance. Objectif final : toujours asservir la population et s'emparer des âmes…
Mais qui sont-ils réellement, les maîtres assoiffés de sang, les criminels de l'ombre, les bureaucrates au sang froid ? Spécialiste du phénomène des rumeurs et auteur de La Société parano. Théories du complot, menaces et incertitudes (Payot, 2005), Véronique Campion-Vincent insiste sur la pluralité des figures "diaboliques" : "Hier, les principaux mégacomplots concernaient le pouvoir de Satan, des sociétés secrètes ou des juifs et leurs manœuvres maléfiques. Aujourd'hui, l'ennemi intérieur et les élites l'emportent sur les étrangers."
(…)
Ce qui distingue pourtant les théoriciens du complot des simples enquêteurs tachant d'établir les faits, c'est l'intuition d'une vision d'ensemble. L'intense foisonnement des théories repose sur un axiome de base : tout est lié. Il n'y a pas de hasard. Ben Laden a naguère travaillé pour la CIA. Donc, la CIA est l'instigatrice des attentats du World Trade Center. Mais quelle CIA ? Celle qui travaille sous la coupe de la reine d'Angleterre, ou celle qui roule pour les reptiliens ? Racisme, antisémitisme trouvent ici un terreau idéal. N'est-ce pas le "lobby juif" qui contrôle la planète et force les peuples du monde à servir les intérêts d'Israël ?
Thierry Meyssan est aujourd'hui basé au Liban et il se défend de tout antisémitisme. En 2006, il a publiquement apporté son soutien au Hezbollah, lors d'un voyage effectué en compagnie d'un dirigeant du Front national, Alain Soral, et de l'humoriste Dieudonné. Il dénonce aujourd'hui ce qu'il nomme, dans L'Effroyable Imposture 2 (éd. Alphée), "le remodelage du grand Moyen-Orient". Quant à la crise financière de 2008, elle a provoqué une vague d'antisémitisme sans précédent. Brochures, pamphlets et sites Internet ont dénoncé la "mainmise juive" sur les Bourses. La crise n'aurait-elle profité qu'aux juifs ? Le refrain est connu. Il ne date pas d'hier. On ne saurait certes réduire les théories du complot au seul antisémitisme. Mais le conspirationnisme autorise bien souvent d'abjects dérapages… «
Vous pourrez en savoir plus et connaître l’origine de l’alien au cinéma en parcourant Le mythe, le miroir et le divan : pour lire le cinéma.
Pour l’heure, vous pourrez initier une discussion avec vos élèves en vous inspirant de l’article publié sur wikipedia
•
dans une réponse du Guichet du savoir portant sur la fatalité de la guerre nous citions Pourquoi la guerre ? Comment la paix ?, Élisabeth Combres et Florence Thinard qui expliquent que la guerre est une catastrophe quotidienne et naturelle dont l’humanité devrait s’accommoder. Pourtant la guerre ne s’abat pas sur les nations et sur les peuples comme une tempêtes ou un tremblement de terre. Elle naît des tensions qui parcourent les sociétés humaines, des rivalités qui les déchirent, de l’avidité de quelques-uns pour la richesse et le pouvoir. Les êtres humains sont-ils donc violents par nature ?
Les auteures présentent une chronologie des guerres et rappellent ainsi qu’à l’aube de l’humanité des empoignades avaient déjà lieu, les guerres préhistoriques apparaissant en même temps que l’agriculteur. Elles visaient probablement les premières récoltes et les premiers villages du néolithique vers 6500 avant J.C.
L’étude des guerres montre qu’aucune civilisation et qu’aucune époque n’a été épargnée et les causes semblent les mêmes : soif de pouvoir ou de richesse, peur de l’autre, désir de vengeance. La guerre serait-elle dans la nature de l’homme ?
Une guerre début souvent pour plusieurs causes, certaines officielles, d’autres cachées ; les guerres de défense apparaissent comme les plus claires et les plus justes. On répond à une attaque, on porte secours à un pays allié, on se rebelle contre un oppresseur … Mais, aiguillonnés par la peur, certains en viennent à appliquer le principe cher à Napoléon : « La meilleur défense, c’est l’attaque ». Des Etats prennent alors les devants pour se protéger d’une menace réelle … ou imaginaire.
•
Le site education.francetv.fr met en ligne des vidéos sur « le terrorisme et les attentats expliqués aux plus jeunes ».
Dans Le Monde , l’écrivain Tahar Ben Jelloun écrit un dialogue imaginaire pour expliquer aux enfants ce qu’est un terroriste :
« Mais la perte et l’absence font d’immenses trous dans l’existence, quel que soit l’âge. Evidemment, l’enfant a besoin de comprendre avec des mots peut-être mieux choisis, plus justes en même temps.
– Qu’est-ce qu’un terroriste ?
– C’est un individu qui a la soif du mal et dont l’objectif est de semer la terreur, la grande peur parmi la population.
– Pourquoi ?
– Parfois on ne comprend pas les raisons qui poussent certaines personnes à détruire des gens qu’ils ne connaissent pas et qui ne leur ont rien fait.
– Ils sont fous ?
– Non, le fou est celui qui a tout perdu et ne réfléchit pas. Il n’est pas responsable de ce qu’il fait. Or, les terroristes sont des individus qui ont été préparés par des spécialistes pour aller tuer et se faire tuer. Ils sont parfaitement au courant de ce qu’ils doivent entreprendre. A la limite, on peut dire qu’ils sont programmés.
– Ils n’ont pas peur ?
– Non, c’est là leur force. Normalement, dans une guerre, les adversaires sont face à face et les soldats des deux camps se battent pour ne pas perdre leur vie. Aujourd’hui, la guerre a changé de méthode et, surtout, les soldats ne sont pas des gens qui défendent des valeurs, un territoire ou un bien. Ils ne défendent pas leur vie, c’est ce qui les rend invincibles.
– Pourquoi acceptent-ils de mourir en tuant les autres ?
– Tout être a un instinct appelé « instinct de vie », c’est-à-dire une volonté naturelle de sauver sa peau et de vivre. Ces terroristes qui se font exploser dans la foule ont accepté de se séparer de cet instinct de vie. Il a été remplacé par l’instinct de mort.
– Comment ?
– Il existe des spécialistes qui leur racontent des histoires fondées non sur la raison mais sur des promesses mirobolantes. Ce travail est fait selon des techniques qui rendent le cerveau malléable, manipulable.
– Donne-moi des exemples.
– On utilise des mots correspondant à leurs attentes : djihad, martyr, paradis, récompense suprême… Quand on croit à tout ça, on passe de l’autre côté de la vie, c’est-à-dire qu’on accepte de croire que, si on fait le djihad, la guerre contre les mécréants – qui sont ceux qui ne croient pas en leur Dieu –, si on donne sa vie en sacrifice, on ira directement au paradis, où on serait attendu par des filles vierges et une vie mille fois plus belle que celle d’ici-bas !
– Ouwaaa !
– Tu as raison. Etre martyr, c’est mourir pour une cause, un idéal, et cela mérite une récompense choisie par Dieu.
– Tout cela n’est pas vrai ?
– Qu’importe si c’est vrai ou faux, le principal, c’est que ces individus croient à ces histoires à dormir debout. Leur cerveau ne fonctionne plus normalement. Il a été déconnecté de la réalité que nous connaissons. Ce sont des gens qui n’appartiennent plus à notre monde. C’est pour cela qu’ils sont dangereux. Ils n’ont pas peur de mourir, et même ils désirent de toutes leurs forces la mort après avoir accompli leur mission.
– Que devons-nous faire pour éviter de rencontrer ces gens ?
– On demande d’habitude aux enfants de faire attention. Sauf que, là, les personnes qui étaient au Bataclan pour écouter un concert de rock ne pouvaient pas imaginer une seconde qu’elles allaient y perdre la vie. La surprise est une force. La sécurité garantie à cent pour cent n’existe pas. Il y a le travail immédiat que fait la police, qui est nécessaire et très important, et puis il y a l’éducation sur le long terme. L’école doit intégrer dans ses programmes la lutte contre le racisme qui est souvent la base de l’intolérance et du fanatisme qui se traduisent, dans la réalité, par l’exercice du mal absolu : donner la mort gratuitement à des innocents et répandre la peur et la terreur…. »
Pour finir, nous vous conseillons la lecture suivante : Mon Quotidien - Les attentats expliqués aux enfants / Collectif (Auteur), 2017.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 04/07/2018 à 10h43
Nous terminons avec les questions sur la thématique de l’univers.
•Comment a été créée la planète Terre ?
« La Terre, comme toutes les planètes du Système Solaire, s’est formée dans un grand nuage de gaz et de poussières, par agglomération de matière. Des objets de plus en plus gros (des planétoïdes) se sont ainsi formés, jusqu’à constituer les planètes actuelles, dont la Terre. A suivi une période de forts bombardements météoritiques durant laquelle la Terre a été fortement chauffée. Les éléments les plus lourds (fer et nickel) qui la constituaient sont tombés au centre de la planète. Les éléments plus légers se sont organisés en couches autour de ce noyau de fer, formant le manteau et, au-dessus, la croûte terrestre, sur laquelle nous nous trouvons. Par la suite, la Terre a beaucoup évolué pour devenir la planète sur laquelle nous vivons aujourd’hui. C’est une longue histoire de 4,6 milliards d’années (l’âge du Système Solaire), et qui est encore loin d’être terminée. »
Source : L’étoile des enfants
« Le système solaire s'est formé par la contraction d'un immense nuage d'hydrogène. La pression augmentant au centre de ce nuage, la température s'est élevée jusqu'à une température d'une quinzaine de millions de degré. A ce moment une réaction nucléaire s'est amorcée qui transforme l'hydrogène en hélium avec un dégagement d'énergie énorme. Le Soleil s'est alors "allumé", constituant l'étoile qui nous réchauffe par son énergie rayonnante. En se comprimant, ce nuage s'est mis à tourner lentement sur lui-même. Loin du centre, des poussières se sont mis à tourner autour du Soleil, un peu comment les anneaux de Saturne. Par endroit, ces poussières ont commencé à s'attirer les unes aux autres, se sont agglomérées et des sphères de plusieurs milliers de km de diamètre. En se comprimant, ces poussière se sont échauffées et une fusion partielle a permis la constitution d'une structure interne en "pelure d'oignon", telle que nous la connaissons pour la Terre. Les planètes les plus proches du Soleil ont été formées de cette façon. Ainsi Mercure, Vénus, la Terre et Mars sont des planètes rocheuses. Plus loin du Soleil, ce sont des gaz résiduels qui se sont agglomérés. Ainsi, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont fluides et beaucoup moins denses que les premières citées. »
Comment s'est formée la Terre, Jacques Deferne, Conservateur honoraire, Muséum de Genève
Pour aller plus loin sur l’origine et la formation de la Terre : Les étapes de la formation de la Terre, Institut français de l’éducation.
•Comment l’infini peut-il ne pas avoir de fin ?
Il est très difficile pour le cerveau humain de se représenter l’infini. En effet l’infini, par définition, n’est pas mesurable :
« Pour les physiciens, toute théorie physique implique des nombres, finis par définition or l'infini n'est pas mesurable, donc l'infini n'existe pas. Pour les mathématiciens, l'infini existe mais n'est pas représentable car toujours plus grand que ce que l'on a cerné, comme la taille de l'espace.
Pour les théologiens c'est très simple, l'infini c'est dieu. Pour les informaticiens l'infini est une minuscule boucle tournant sur elle-même, à l'image de ''l'éternel retour'' de Pythagore. On pourrait divaguer comme cela à l'infini... Car le cerveau peut toujours imaginer l'infini, mais sans jamais le comprendre. »
Source : Pourquoi notre cerveau ne peut-il pas imaginer l'infini, comme la taille de l'espace par exemple ?
Pour approfondir nous vous laissons consulter la réponse de Dr Goulu sur Kidi Science à la question Est-ce que l’Univers est infini ? ainsi que le dossier de futura sciences : L'infini : mystères et limites de l'univers présentant une série d’articles de l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet.
•Comment l’univers s’est-il formé ?
« Le Big Bang est une théorie scientifique qui tente d'expliquer les premiers instants de l'Univers. Il s'agit du commencement de l'expansion de l'Univers, il y a environ 13,7 milliards d’années, lorsque l'Univers était extrêmement dense et chaud.
Cette expression veut dire en français « Grand Boum », mais c'est l'expression anglaise qui est utilisée. Ce n'est pas le début de l'Univers comme on le dit souvent, car on ne sait pas ce qu'il y avait avant (ni même s'il y avait un avant). Le Big Bang est une théorie scientifique en partie confirmée par certaines observations astronomiques. Si on sait que l'univers était initialement chaud et très dense, la théorie ne dit pas ce qui est à l'origine du Big Bang. »
Source : vikidia.org
« L'histoire de la matière commence il y a 13,7 milliards d'années avec la naissance de l'Univers lors de la période du Big Bang. Cette époque est initialement caractérisée par des densités d'énergie, donc des températures, extraordinaires. En fait, les conditions physiques sont tellement hors du commun que la physique actuelle ne possède pas de théorie capable de les appréhender.
Ces difficultés sont en particulier liées au fait que les quatre forces fondamentales de la nature, l'interaction gravitationnelle, la force électromagnétique et les forces nucléaires forte et faible, ne sont pas distinctes comme de nos jours, mais unifiées en une seule interaction fondamentale que nous ne savons toujours pas décrire correctement. »
Source : Histoire de la matière : du Big Bang aux planètes
En complément, voici quelques réponses du Guichet sur le Big Bang :
• Où s'est crée l'univers?
• images du début de l'univers
• comment comprendre 45 milliards d années
• L'univers a-t-il un centre ?
• Big Bang, images et représentations
•Comment fait-on pour franchir un million d’année-lumières ?
Commençons par définir ce qu’est une année lumière :
Une année-lumière, c’est la distance que parcourt la lumière en une année soit 9460 milliards kilomètres. Lorsqu'on dit qu'une étoile se trouve à 8 années-lumière de nous, cela veut dire qu'on la voit telle qu'elle était il y a 8 ans.
Source : univers-astronomie.fr
Pour atteindre un million d’années-lumières, il faut donc multiplier par un million cette distance de 9460 milliards de kilomètres. Autant dire qu’à notre échelle humaine, cette distance est gigantesque ! Mais à l’échelle des galaxies, pas tant que ça : la galaxie d’Andromède, galaxie spirale la plus proche de notre Voie Lactée, est située à environ 2,55 millions d'années-lumière du Soleil.
Nous sommes encore très loin d’être capables de franchir une telle distance. Les sondes Voyager 1 et 2 sont les deux objets fabriqués par l’homme les plus éloignés de la Terre. Voyager 1, la plus éloignée, a à peine dépassé les limites du système solaire et se situe « seulement » à 21 milliard de kilomètres de la Terre.
•Comment s’est créée l’atmosphère ?
« L'atmosphère primitive s'est formée il y a plus de 4 milliards d'années, alors que la Terre se refroidissait et que certains éléments très légers se sont échappés du magma originel pour former l'enveloppe atmosphérique de l'époque, composée essentiellement d'hydrogène et d'hélium. Le dégazage du magma qui s'est poursuivi a injecté ensuite des gaz plus lourds, et il y a environ 3,5 milliards d'années, l'atmosphère contenait beaucoup plus de carbone (sous forme de dioxyde de carbone ou CO2) que maintenant. Dès l'apparition de la vie primitive sur terre (il y a 3,5 milliards d'années), et l'activation du processus de photosynthèse, l'atmosphère s'est lentement transformée; le dioxyde de carbone a été remplacé par l'oxygène, et petit à petit l'atmosphère a trouvé sa composition actuelle, à savoir environ 78 % d'azote (N2), 18% d'oxygène (O2), moins de 1 % d'argon (Ar), le reste étant composé de gaz à l'état de trace (vapeur d'eau, dioxyde de carbone, etc.). »
Source : Comment et quand s'est formée l'atmosphère?, Martin Beniston, Professeur à l’Université de Genève, Groupe climat
« L'atmosphère terrestre est originale. Contrairement aux atmosphères de Vénus et de Mars, très riches en CO2 (respectivement 97 % et 95 % de ce gaz), l'atmosphère terrestre en contient très peu (0.038 %), elle est riche en diazote (78 %) et en dioxygène (21 %).
Quel est l'origine de cet atmosphère ?
• Première hypothèse:
l'atmosphère proviendrait de la nébuleuse solaire. Dans cette hypothèse, on devrait retrouver une grande quantité d'hydrogène et d'hélium, or ces gaz sont pratiquement absents dans l'atmosphère terrestre. Brown en 1952 remarqua que la quantité de gaz rares normalisée au silicium total de la Terre solide étaient respectivement 107 et 1011 fois plus faible en Xe et en Ne que dans le système solaire.
Alors, si la Terre a eu une telle atmosphère dite primaire, elle l'a perdu. La gravité de la Terre étant trop faible pour maintenir des gaz si légers auraient été balayés par le vent solaire. Brown introduisit alors l'idée d'une atmosphère secondaire.
• Deuxième hypothèse:
L'atmosphère proviendrait d'un dégazage précoce de la Terre. En 1951, Rubey essaya de montrer que l'atmophère terrestre pouvait provenir de la Terre elle-même, et notamment de l'altération du granite (roche qui contient effectivement des éléments volatils) mais sa conclusion fut que le volume de roches estimé ne pouvait avoir fourni la quantité de gaz atmosphérique. Il considéra alors comme nouvelle hypothèse, le volcanisme. Effectivement la composition des gaz volcaniques pouvait expliquer la composition de l'atmosphère terrestre. Il proposa l'origine volcanique. Le dégazage progressif aurait permis une augmentation de la pression atmosphérique.
Les études récentes confirme cette hypothèse en démontrant un dégazage très rapide.
Lors d'un forage au nouveau Mexique, Butler en 1963, découvrit un excès de Xénon-129 par rapport à la composition isotopique atmosphérique, résultat confirmé par Allègre en 1982.
L'isotope 129Xe est produit par la désintégration de l'iode-129 présent dès l'origine de la Terre. La demi-vie de l'iode 129 est de 17 millions d'années. Compte-tenu de son abondance, les géologues estiment que l'iode 129 avait totalement disparu 200 millions d'années après formation de la Terre. L'excès de xénon dans les roches s'explique par le fait qu'il a été piégé dans celles-ci avant la désintégration totale de l'iode-129 soit environ 160 millions d'années après la formation de la Terre.
L'étude d'autres éléments tel l'argon montre que le dégazage s'effectue toujours mais à vitesse très lente. Ainsi le dégazage s'est effectué principalement lors des 160 premiers millions d'années et il se poursuit actuellement. »
Source : Origine de l'oxygène, Institut français de l’éducation
D’autres sources à consulter :
- D’où vient l’oxygène de l’air que nous respirons ?, Science étonnante
- Comment s’est formée la couche d'ozone ? futura-sciences.com
- L’atmosphère terrestre s'est oxygénée plus tôt qu'on ne pensait, maxisciences.com
•L’eau est-elle vivante ?
D’après la définition biologique de la vie, « un organisme est dit vivant lorsqu'il échange de la matière et de l'énergie avec son environnement en conservant son autonomie, lorsqu'il se reproduit et évolue par sélection naturelle. »
Mais cette définition est encore insuffisante :
« Entre une pierre inerte et un organisme, un cristal en phase de croissance paraît vivant : il grandit et est capable de choisir des éléments de sa nature afin de ne pas créer d'impuretés, pourtant ce n'est qu'un minéral, il n'est pas vivant. A l'inverse, une mule est bien vivante, mais incapable d'avoir une descendance. Un virus informatique peut se multiplier en contaminant des programmes comme son équivalent biologique infecte une cellule, mais mérite-t-il pour autant le qualificatif d'organisme ? Grâce à l'informatique, les chercheurs disposent d'un outil puissant capable de simuler les fonctions du vivant et ils incorporent dans leurs programmes tant de paramètres qu'ils peuvent reproduire des organismes virtuels : des colonies de fourmis, l'évolution d'un oeuf d'escargot ou la croissance des plantes. »
Source : futura-sciences.com
L’eau pure, constituée des molécules H2O, n’est pas considérée comme vivante.
En revanche, dans la nature l’eau des océans, des lacs, des rivières, et même des flaques d’eau, constitue des écosystèmes dans lesquels évoluent de nombreux organismes vivants allant du cachalot à l’algue microscopique. En ce sens, on pourrait dire qu’elle est vivante…
Bonne journée.
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« La Terre, comme toutes les planètes du Système Solaire, s’est formée dans un grand nuage de gaz et de poussières, par agglomération de matière. Des objets de plus en plus gros (des planétoïdes) se sont ainsi formés, jusqu’à constituer les planètes actuelles, dont la Terre. A suivi une période de forts bombardements météoritiques durant laquelle la Terre a été fortement chauffée. Les éléments les plus lourds (fer et nickel) qui la constituaient sont tombés au centre de la planète. Les éléments plus légers se sont organisés en couches autour de ce noyau de fer, formant le manteau et, au-dessus, la croûte terrestre, sur laquelle nous nous trouvons. Par la suite, la Terre a beaucoup évolué pour devenir la planète sur laquelle nous vivons aujourd’hui. C’est une longue histoire de 4,6 milliards d’années (l’âge du Système Solaire), et qui est encore loin d’être terminée. »
Source : L’étoile des enfants
« Le système solaire s'est formé par la contraction d'un immense nuage d'hydrogène. La pression augmentant au centre de ce nuage, la température s'est élevée jusqu'à une température d'une quinzaine de millions de degré. A ce moment une réaction nucléaire s'est amorcée qui transforme l'hydrogène en hélium avec un dégagement d'énergie énorme. Le Soleil s'est alors "allumé", constituant l'étoile qui nous réchauffe par son énergie rayonnante. En se comprimant, ce nuage s'est mis à tourner lentement sur lui-même. Loin du centre, des poussières se sont mis à tourner autour du Soleil, un peu comment les anneaux de Saturne. Par endroit, ces poussières ont commencé à s'attirer les unes aux autres, se sont agglomérées et des sphères de plusieurs milliers de km de diamètre. En se comprimant, ces poussière se sont échauffées et une fusion partielle a permis la constitution d'une structure interne en "pelure d'oignon", telle que nous la connaissons pour la Terre. Les planètes les plus proches du Soleil ont été formées de cette façon. Ainsi Mercure, Vénus, la Terre et Mars sont des planètes rocheuses. Plus loin du Soleil, ce sont des gaz résiduels qui se sont agglomérés. Ainsi, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune sont fluides et beaucoup moins denses que les premières citées. »
Comment s'est formée la Terre, Jacques Deferne, Conservateur honoraire, Muséum de Genève
Pour aller plus loin sur l’origine et la formation de la Terre : Les étapes de la formation de la Terre, Institut français de l’éducation.
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Il est très difficile pour le cerveau humain de se représenter l’infini. En effet l’infini, par définition, n’est pas mesurable :
« Pour les physiciens, toute théorie physique implique des nombres, finis par définition or l'infini n'est pas mesurable, donc l'infini n'existe pas. Pour les mathématiciens, l'infini existe mais n'est pas représentable car toujours plus grand que ce que l'on a cerné, comme la taille de l'espace.
Pour les théologiens c'est très simple, l'infini c'est dieu. Pour les informaticiens l'infini est une minuscule boucle tournant sur elle-même, à l'image de ''l'éternel retour'' de Pythagore. On pourrait divaguer comme cela à l'infini... Car le cerveau peut toujours imaginer l'infini, mais sans jamais le comprendre. »
Source : Pourquoi notre cerveau ne peut-il pas imaginer l'infini, comme la taille de l'espace par exemple ?
Pour approfondir nous vous laissons consulter la réponse de Dr Goulu sur Kidi Science à la question Est-ce que l’Univers est infini ? ainsi que le dossier de futura sciences : L'infini : mystères et limites de l'univers présentant une série d’articles de l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet.
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« Le Big Bang est une théorie scientifique qui tente d'expliquer les premiers instants de l'Univers. Il s'agit du commencement de l'expansion de l'Univers, il y a environ 13,7 milliards d’années, lorsque l'Univers était extrêmement dense et chaud.
Cette expression veut dire en français « Grand Boum », mais c'est l'expression anglaise qui est utilisée. Ce n'est pas le début de l'Univers comme on le dit souvent, car on ne sait pas ce qu'il y avait avant (ni même s'il y avait un avant). Le Big Bang est une théorie scientifique en partie confirmée par certaines observations astronomiques. Si on sait que l'univers était initialement chaud et très dense, la théorie ne dit pas ce qui est à l'origine du Big Bang. »
Source : vikidia.org
« L'histoire de la matière commence il y a 13,7 milliards d'années avec la naissance de l'Univers lors de la période du Big Bang. Cette époque est initialement caractérisée par des densités d'énergie, donc des températures, extraordinaires. En fait, les conditions physiques sont tellement hors du commun que la physique actuelle ne possède pas de théorie capable de les appréhender.
Ces difficultés sont en particulier liées au fait que les quatre forces fondamentales de la nature, l'interaction gravitationnelle, la force électromagnétique et les forces nucléaires forte et faible, ne sont pas distinctes comme de nos jours, mais unifiées en une seule interaction fondamentale que nous ne savons toujours pas décrire correctement. »
Source : Histoire de la matière : du Big Bang aux planètes
En complément, voici quelques réponses du Guichet sur le Big Bang :
• Où s'est crée l'univers?
• images du début de l'univers
• comment comprendre 45 milliards d années
• L'univers a-t-il un centre ?
• Big Bang, images et représentations
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Commençons par définir ce qu’est une année lumière :
Une année-lumière, c’est la distance que parcourt la lumière en une année soit 9460 milliards kilomètres. Lorsqu'on dit qu'une étoile se trouve à 8 années-lumière de nous, cela veut dire qu'on la voit telle qu'elle était il y a 8 ans.
Source : univers-astronomie.fr
Pour atteindre un million d’années-lumières, il faut donc multiplier par un million cette distance de 9460 milliards de kilomètres. Autant dire qu’à notre échelle humaine, cette distance est gigantesque ! Mais à l’échelle des galaxies, pas tant que ça : la galaxie d’Andromède, galaxie spirale la plus proche de notre Voie Lactée, est située à environ 2,55 millions d'années-lumière du Soleil.
Nous sommes encore très loin d’être capables de franchir une telle distance. Les sondes Voyager 1 et 2 sont les deux objets fabriqués par l’homme les plus éloignés de la Terre. Voyager 1, la plus éloignée, a à peine dépassé les limites du système solaire et se situe « seulement » à 21 milliard de kilomètres de la Terre.
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« L'atmosphère primitive s'est formée il y a plus de 4 milliards d'années, alors que la Terre se refroidissait et que certains éléments très légers se sont échappés du magma originel pour former l'enveloppe atmosphérique de l'époque, composée essentiellement d'hydrogène et d'hélium. Le dégazage du magma qui s'est poursuivi a injecté ensuite des gaz plus lourds, et il y a environ 3,5 milliards d'années, l'atmosphère contenait beaucoup plus de carbone (sous forme de dioxyde de carbone ou CO2) que maintenant. Dès l'apparition de la vie primitive sur terre (il y a 3,5 milliards d'années), et l'activation du processus de photosynthèse, l'atmosphère s'est lentement transformée; le dioxyde de carbone a été remplacé par l'oxygène, et petit à petit l'atmosphère a trouvé sa composition actuelle, à savoir environ 78 % d'azote (N2), 18% d'oxygène (O2), moins de 1 % d'argon (Ar), le reste étant composé de gaz à l'état de trace (vapeur d'eau, dioxyde de carbone, etc.). »
Source : Comment et quand s'est formée l'atmosphère?, Martin Beniston, Professeur à l’Université de Genève, Groupe climat
« L'atmosphère terrestre est originale. Contrairement aux atmosphères de Vénus et de Mars, très riches en CO2 (respectivement 97 % et 95 % de ce gaz), l'atmosphère terrestre en contient très peu (0.038 %), elle est riche en diazote (78 %) et en dioxygène (21 %).
Quel est l'origine de cet atmosphère ?
• Première hypothèse:
l'atmosphère proviendrait de la nébuleuse solaire. Dans cette hypothèse, on devrait retrouver une grande quantité d'hydrogène et d'hélium, or ces gaz sont pratiquement absents dans l'atmosphère terrestre. Brown en 1952 remarqua que la quantité de gaz rares normalisée au silicium total de la Terre solide étaient respectivement 107 et 1011 fois plus faible en Xe et en Ne que dans le système solaire.
Alors, si la Terre a eu une telle atmosphère dite primaire, elle l'a perdu. La gravité de la Terre étant trop faible pour maintenir des gaz si légers auraient été balayés par le vent solaire. Brown introduisit alors l'idée d'une atmosphère secondaire.
• Deuxième hypothèse:
L'atmosphère proviendrait d'un dégazage précoce de la Terre. En 1951, Rubey essaya de montrer que l'atmophère terrestre pouvait provenir de la Terre elle-même, et notamment de l'altération du granite (roche qui contient effectivement des éléments volatils) mais sa conclusion fut que le volume de roches estimé ne pouvait avoir fourni la quantité de gaz atmosphérique. Il considéra alors comme nouvelle hypothèse, le volcanisme. Effectivement la composition des gaz volcaniques pouvait expliquer la composition de l'atmosphère terrestre. Il proposa l'origine volcanique. Le dégazage progressif aurait permis une augmentation de la pression atmosphérique.
Les études récentes confirme cette hypothèse en démontrant un dégazage très rapide.
Lors d'un forage au nouveau Mexique, Butler en 1963, découvrit un excès de Xénon-129 par rapport à la composition isotopique atmosphérique, résultat confirmé par Allègre en 1982.
L'isotope 129Xe est produit par la désintégration de l'iode-129 présent dès l'origine de la Terre. La demi-vie de l'iode 129 est de 17 millions d'années. Compte-tenu de son abondance, les géologues estiment que l'iode 129 avait totalement disparu 200 millions d'années après formation de la Terre. L'excès de xénon dans les roches s'explique par le fait qu'il a été piégé dans celles-ci avant la désintégration totale de l'iode-129 soit environ 160 millions d'années après la formation de la Terre.
L'étude d'autres éléments tel l'argon montre que le dégazage s'effectue toujours mais à vitesse très lente. Ainsi le dégazage s'est effectué principalement lors des 160 premiers millions d'années et il se poursuit actuellement. »
Source : Origine de l'oxygène, Institut français de l’éducation
D’autres sources à consulter :
- D’où vient l’oxygène de l’air que nous respirons ?, Science étonnante
- Comment s’est formée la couche d'ozone ? futura-sciences.com
- L’atmosphère terrestre s'est oxygénée plus tôt qu'on ne pensait, maxisciences.com
•
D’après la définition biologique de la vie, « un organisme est dit vivant lorsqu'il échange de la matière et de l'énergie avec son environnement en conservant son autonomie, lorsqu'il se reproduit et évolue par sélection naturelle. »
Mais cette définition est encore insuffisante :
« Entre une pierre inerte et un organisme, un cristal en phase de croissance paraît vivant : il grandit et est capable de choisir des éléments de sa nature afin de ne pas créer d'impuretés, pourtant ce n'est qu'un minéral, il n'est pas vivant. A l'inverse, une mule est bien vivante, mais incapable d'avoir une descendance. Un virus informatique peut se multiplier en contaminant des programmes comme son équivalent biologique infecte une cellule, mais mérite-t-il pour autant le qualificatif d'organisme ? Grâce à l'informatique, les chercheurs disposent d'un outil puissant capable de simuler les fonctions du vivant et ils incorporent dans leurs programmes tant de paramètres qu'ils peuvent reproduire des organismes virtuels : des colonies de fourmis, l'évolution d'un oeuf d'escargot ou la croissance des plantes. »
Source : futura-sciences.com
L’eau pure, constituée des molécules H2O, n’est pas considérée comme vivante.
En revanche, dans la nature l’eau des océans, des lacs, des rivières, et même des flaques d’eau, constitue des écosystèmes dans lesquels évoluent de nombreux organismes vivants allant du cachalot à l’algue microscopique. En ce sens, on pourrait dire qu’elle est vivante…
Bonne journée.
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