Question d'origine :
Pour répondre précisément à de nombreuses demandes, je recherche plus
d'infos sur l'origine des "3 coups" au théâtre...
En France il y a (avait !) une tradition de frapper 3 fois le plancher
de la scène avant le commencement d'une pièce de théâtre avec un bâton
en bois garni de velours (appelé un "brigadier", ce qui est également le
nom du chef d'équipe/régisseur plateau chargé de le faire).
Je pense que cette tradition n'est pas utilisée en Grande-Bretagne et aux USA ?
Ceci avertit le public de faire silence et les machinistes de se tenir
prêt, particulièrement ceux dans les dessous de la scène et en régie
(c'était avant les systèmes intercoms...).
J'ai entendu parler de raisons / superstitions "religieuses" comme
"d'effrayer le diable" et de "passage dans un autre monde", du
"1 coup pour la reine, du 1 coup pour le roi, du 1 coup pour Dieu"...
Connaissez-vous l'origine et la raison de ces "3 coups" ?
NB : On frappe 6 coups (2 fois 3 coups) à la Comédie-Française en mémoire
de sa formation en 1680 sous le nom de Comédiens du Roy par la réunion de
2 troupes (celle de l'Hôtel de Bourgogne et celle de l'Hôtel Guénégaud).
D'autre part, avant les "3 coups", le régisseur plateau frappe le plancher très
rapidement un certain nombre de fois (11, 12, 13).
Ce nombre dépends (?) du type de pièce présentée (i.e. comédie / tragédie /
tragi-comédie / lyrique / satirique...).
Je crois que c'est 12 coups pour une tragi-comédie. Je ne sais plus la correspondance entre les types de pièce et les nombres de coups...
Connaissez-vous l'origine et la raison de ces coups rapides ?
Merci
Réponse du Guichet
bml_spec
- Département : Arts Vivants
Le 08/10/2005 à 12h54
Au théâtre, les trois coups sont frappés avec un bâton appelé brigadier, juste avant le début d'une représentation, pour attirer l'attention du public, particulièrement quand il y a un lever de rideau.
La tradition peut venir du Moyen Âge, où trois coups, symbolisant la Trinité, terminaient le Mystère. Ces trois coups pouvaient être précédés d'onze autres martelés (douze apôtres moins Judas).
Une autre explication fait correspondre les trois coups à trois saluts que les comédiens exécutaient avant de jouer devant la Cour : le premier vers la reine (côté cour), le deuxième vers le roi (côté jardin), et le troisième pour le public.
Le grade de brigadier était donné à un ouvrier dirigeant une équipe. Le régisseur se servant d'un bâton de bois garni de velours pour frapper les trois coups, il rassemble l'équipe du théâtre pour commencer le spectacle tel un brigadier rassemblant ses hommes, on a appelé par métonymie le bâton lui-même un « brigadier ».
Le brigadier est fait traditionnellement en bois avec un morceau de perche de théâtre, décoré de velours rouge et clous dorés.
Source : Wikipedia
Concernant votre question sur la correspondance entre les types de pièces et les nombres de coups, nous avons contacté le service archives de la Comédie Française et nous vous ferons connaître leur réponse dès que possible.
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