Alioscopy
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 14/12/2005 à 23h43
137 vues
Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais savoir comment fonctionnent les réseaux lenticulaires sur les écrans LCD qui permettent de voir en relief sans lunettes.
Voici un exemple : L'Aliosopy
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 17/12/2005 à 09h54
Les explications sont données sur le site que vous mentionnez, Alioscopy, dans leur FAQ :
Dans la vie courante, nos deux yeux perçoivent des images légèrement décalées d'une même scène. Notre cerveau recompose le relief à partir de ces 2 images en les fusionnant. Dans les systèmes relief, l'image se présente habituellement soit sous la forme d'une paire d'images (un couple stéréoscopique), placées côte à côte (stéréoscopes), ou mixée (systèmes avec lunettes).
Lorsque l'on utilise un système sans lunettes, on place un composant optique sur l'écran ou le panneau. C'est ce composant optique, en déviant légèrement les rayons de la lumière, qui va permettre à nos 2 yeux de voir une partie très légèrement différente de l'image affichée. Si chacune de ces partie correspond à 1 point de vue, alors naturellement notre cerveau recompose le relief.
D'une façon générale, pour voir du relief, on a besoin de créer plusieurs points de vue. En fonction de la solution choisie, panneaux ou écrans, il faudra générer un certain nombres d'images.
Les contenus affichables en relief peuvent être des photos, des vidéos ou des images 3D.
Pour les photos, on utilise en général un seul appareil que l'on déplace pour générer le nombre de points de vue nécessaire. Cela peut être fait par APLM et/ou votre photographe.
Pour la vidéo, on utilise des systèmes à 2 ou 8 caméras sur un même axe qui tournent simultanément.
Pour les images 3D, on positionne une caméra virtuelle que l'on déplace autant de fois que de points de vues nécessaires.
Il existe 2 technologies : la barrière de parallaxe et le réseau lenticulaire, tous deux collés à l'écran avec une très grande précision.
Une barrière de parallaxe est un film composé de zones opaques et de zones transparentes. Par des règles optiques simples, on comprend que lorsqu'une succession de fentes claires est posée sur un écran, l'œil gauche et l'œil droit voient 2 parties de l'écran légèrement différentes. Il "suffit" alors de faire coïncider ces parties avec des informations dédiées à l'œil droit et à l'œil gauche.
Le réseau lenticulaire offre l'avantage de conserver l'intégralité de la luminosité de l'écran
Non car le composant optique est indissociable des caractéristiques physique de l'écran : nombre et forme des pixels, agencement des points de couleur, espaces entre chaque pixel, planéité véritable, … De plus, le composant doit être collé à l'écran avec une précision extrême. Il n'existe donc pas d'offre d'adaptation d'un écran quelconque au relief.
(Pour la technologie LCD, voir une précédente question à ce sujet sur le Guichet)
Les Techniques de l'ingénieur ne donnent pas d'autres informations que celles d'Alioscopy :
Écran autostéréoscopique avec réseau lenticulaire
Le principe est le même que celui bien connu des cartes postales ou des photos en relief. L'écran est recouvert d'un réseau lenticulaire : un plan composé de lentilles demi-cylindriques d'axes parallèles aux colonnes de l'écran. Ces lentilles ont des caractéristiques optiques qui impliquent que chaque œil de l'utilisateur voit des colonnes différentes de pixels, correspondant à deux images différentes. Derrière chaque lentille cylindrique, chaque œil peut visualiser 1, 2 ou 4 colonnes de pixels. S'il y en a plusieurs, en déplaçant légèrement la tête, l'observateur voit la scène affichée en continu sous différents points de vue. Dans ce cas, la vision se rapproche plus de la vision naturelle. Mais ce changement de point de vue n'est possible que sur une petite portion d'espace.
Plusieurs types d'écrans ont été testés par des chercheurs japonais : par exemple, pour des téléviseurs de grandes dimensions (50¢ ¢ de diagonale). Les écrans plats sont utilisés, préférentiellement car il est plus facile dans ce cas d'aligner les colonnes de pixels avec les lentilles cylindriques. C'est la principale difficulté technique des écrans autostéréoscopiques, surtout pour ceux de grandes dimensions. Le principal avantage de ces écrans est de permettre à l'observateur de ne porter aucune lunette (grand intérêt en aéronautique et surtout dans les lieux publics pour une vision immédiate). Mais, en raison de la possibilité de plusieurs points de vue, ces écrans présentent l'inconvénient de diminuer la résolution des images par 2 au moins (ou par 4 ou 8). Comme l'on ne sait pas réaliser actuellement des écrans à résolution suffisante, ceci est un défaut important.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter