Affaire Mohand Amiar
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 17/03/2006 à 17h12
140 vues
Question d'origine :
Cher Guichet,
Peux-tu me dire, s'il te plaît, quelles ont été les conclusions du rapport de l'IGS suite à la plainte déposée par la famille Amiar?
Grand merci à toi par avance!
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 17/03/2006 à 17h24
C’est l’histoire d’un réveillon qui a viré au cauchemar. Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2003, Mohand Amiar, patron d’un bar-tabac de la rue de Clignancourt (Paris 18e), avait réuni toute sa famille et quelques amis dans son estaminet, fermé au public. Le rideau de fer était baissé "aux trois quarts" et l’ambiance plutôt joyeuse, avec la présence d’une dizaine d’enfants, des femmes, des grands-parents. Juste la famille et quelques amis. Une trentaine de personnes en tout. Vers 3 heures du matin, la soirée dégénère. Des frères éméchés s’apostrophent dans la rue. Deux policiers du commissariat d’en face interviennent. Mohand Amiar sort pour s’expliquer. Il est rabroué, puis jeté à terre. Les coups de matraque pleuvent et des renforts de la brigade anticriminalité (BAC) arrivent immédiatement sur les lieux. C’est l’engrenage. Un policier vide une bombe lacrymogène à l’intérieur du bar en maintenant la porte fermée. Tout le monde à l’intérieur suffoque. Les pompiers accourent. La grand-mère finit aux urgences. Une jeune femme a le ménisque fracturé par un coup de pied policier. Mohand Amiar et l’un de ses frères se retrouvent en garde à vue. Ils y resteront plus de quarante heures sans pouvoir appeler leur avocat. En comparution immédiate, ils écoperont finalement de deux mois de prison avec sursis pour "violences aggravées". Plus dramatique encore, un artiste suédois, lui aussi aspergé de gaz lacrymogène pendant la soirée, décédera quelques heures plus tard d’un arrêt cardiaque dans l’escalier de son domicile(...)
Ainsi que vous pourrez le lire dans la suite de cet article de France Culture du 3 janvier 2006,
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter