Les agroglyphes
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 29/04/2006 à 15h44
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Question d'origine :
les "ronds" retrouvés dans les champs se forment généralement en l'espace d'une nuit. j'aimerai savoir s'il s'agit d'une réalité, si l'on en a déjà trouvé en France, ou s'il s'agit d'un canular.
De plus, si çà existe vraiment, comment peut-on expliquer ce phénomène ? çà releve de la science ou de l'ufologie ?
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 02/05/2006 à 08h20
Chronologie du phénomène des agroglyphes
Les premiers agroglyphes sont apparus en Angleterre dans les années 1970. Il faut noter que les motifs sont devenus de plus en plus complexes au fil du temps, les premiers agroglyphes étant de simples disques, tandis que certains de ceux apparus dans les années 1990 et 2000 sont très élaborés.
Théories de l'ancienneté et de l'origine non-humaine des agroglyphes
Le « diable faucheur de Hartfordshire », référence au premier agroglyphe ?
Cette ancienne fable, censée se dérouler à Assen (Hollande) en 1590, rapporte un différend entre un fermier et un faucheur, le dernier réclamant trop au premier en échange de la coupe d'un champ d'avoine. Aussi, le fermier jura qu'il préférait que le diable se chargeât du travail à sa place. Et il advint que chaque nuit, le champ d'avoine brillait comme s'il n'était que de flammes ; mais le lendemain matin, il semblait si bien fauché par le diable qu'aucun mortel n'était capable d'en faire autant. En outre, l'avoine gisait de telle manière dans le champ que le propriétaire ne pouvait plus la ramasser.
A noter qu'il est fait mention d'avoine « fauchée », et non « couchée » ou « pliée », ce qui enlève toute pertinence à l'argument.
Hypothèses sur l'origine
Les partisans de l'origine non-humaine du phénomène avancent plusieurs théories pour expliquer l'origine de ces agroglyphes, qu'elles qualifient d'authentiques. Aux débuts du phénomène, deux hypothèses s'affrontaient : l’hypothèse naturelle et l’hypothèse d'une cause ufologique. A savoir que si jadis ces deux hypothèses étaient les seules envisagées, elles ont toutes deux été infirmées par l'apparition de motifs non-circulaires. Aujourd'hui, parmi ceux qui revendiquent l'origine non-humaine des agroglyphes, l’hypothèse des boules de lumière est la seule en vigueur.
L’hypothèse naturelle : plusieurs théories ont été émises assignant aux agroglyphes une origine naturelle (tourbillons de vent, éclairs en boule, vortex de plasma, etc.).
L’hypothèse d'une cause ufologique (empreinte d'un atterissage d'OVNI) : Une seconde théorie leur attribuait une origine extraterrestre. Cette dernière théorie supposait que les agroplyphes étaient créés lors de l'atterrissage de soucoupes volantes.
L’hypothèse des boules de lumière : Mais encore ici les théoriciens s'affrontent, entre ceux qui croient l'origine extraterrestre des boules de lumière, et ceux qui y voient plutôt une origine militaire top secrète.
W. C. Levengood et N. P. Talbott défendent l'hypothèse selon laquelle les agroglyphes sont réalisés par des boules de lumières (en anglais : Ball of light). Ces boules de lumières émettraient des micro-ondes qui réaliseraient la forme dans les blés. Dans un article de 1999, ils avancèrent des résultats d'analyse en provenance de quelques agroglyphes qui semblaient indiquer que les blés avaient bel et bien été irradiés. E. H. Haselhoff (2001) proposa dans la foulée un modèle physique explicatif[2] de la formation des agroglyphes au moyen des micro-ondes, se fiant aux données récoltées par W. C. Levengood et N. P. Talbott.
Cela convainquit la communauté ufologique que les agroglyphes étaient réalisés au moyen de micro-ondes, que ceux-ci proviennent de boules de lumières, d'un vaisseau spatial extraterrestre ou d'un satellite secret en orbite basse (pour les amateurs de conspirations).
Joe Nickell souleva la question de la fiabilité de ces résultats. En effet, l'analyse n'avait pas été faite en double-aveugle et il semblerait que les laboratoires ne sachent pas distinguer les épis de blé qui proviennent des agroglyphes de ceux qui n'en proviennent pas si on ne leur donne pas l'information avant toute analyse. De plus, le modèle de Haselhoff (2001) n'explique pas comment les micro-ondes coucheraient les épis de blé ni comment ils traceraient la forme de l'agroglyphe dans le champ.
Source sur Wikipedia
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