Question d'origine :
bonsoir le guichet,
auriez-vous dans vos tiroirs quelques précisions sur Cléo de Mérode ?
J'ai été en contact avec qqu'un en rapport avec la famille princière de ce nom : j'ai essayé de savoir quel était le degré de parenté de cette" call girl d'une autre époque" dans cette famille . Il m'a été répondu qu'apparemment elle ne faisait pas partie de celle-ci ???? !!!
Alors avait-elle un nom d'emprun, un nom "de scène ", pourrait-on dire , ou bien la famille ne souhaite pas faire apparaitre une demi mondaine au sein d'une noble lignée? Quoiqu'il en soit, elle a laissé en ce bas monde l'empreinte d'une grande beauté racée, et ce n'est déjà pas si mal ....
Merci pour vos lumières !
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 24/05/2006 à 08h41
Il semble que la question sur l’
Elle y fait donc référence et répond dans ses mémoires Le ballet de ma vie (Paris, Pierre Horay, 1955) :
«On a douté de l’authenticité de mon nom. Pourtant je n’ai jamais porté de pseudonyme. Je m’appelle réellement Cléopâtre-Diane de Mérode. J’appartiens à la branche autrichienne de la maison de Mérode, qui remonte au XIIe siècle[…] », « […] une des plus fameuses des Pays-Bas, […] par une série d’alliances, elle poussa, au XVIIe siècle, une branche autrichienne et […] celle-ci, se partageant en nombreuses ramifications, aboutit à l’union des familles de Berchtold et de Mérode, dont je suis un épigone. […] ».
Ainsi, sa mère « était baronne de Mérode et marquise de Trélon. Elle naquit à Mödling, près de Vienne, en 1850 ».
Concernant les raisons de sa
« Quelques mois avant ma naissance, ma mère se tourmentait beaucoup au sujet d’un procès opposant les Mérode d’Autriche aux Mérode de Belgique, procès dont le motif était une succession litigieuse. Ma mère très énergique, décida d’aller s’occuper elle-même de ce procès qui traînait […] et elle partit pour Paris en vue de rendre visite au baron belge de Mérode ». « Son séjour se prolongea plus qu’il n’était prévu. Je n’ai jamais su exactement ce qui se passa à ce moment entre mes parents et par qu’elle suite de conjonctures ils en arrivèrent à vivre éloignés l’un de l’autre, mon père à Vienne et ma mère à Paris. »
Enfin concernant l’
« […] ma mère me déclara sous les prénoms de Cléopâtre-Diane, et le choix de ces deux prénoms, évocateurs de l’ancienne Egypte et de la mythologie gréco-romaine ne fut pas l’effet du hasard, mais d’une décision arrêtée depuis longtemps. A l’époque de leurs fiançailles, mes parents avaient visité le musée de Dresde, […] ils avaient admiré longuement les chefs-d’œuvre exposés, parmi lesquels une Cléopâtre et une Diane» et « […] avaient résolu, si leur premier enfant était une fille de la prénommer Cléopâtre-Diane. ».
« […] j’ai dit et répété maintes fois que je n’avais jamais porté que mon nom à moi, celui qu’on inscrivit à ma naissance sur les registres d’état civil de la mairie du Ve : Cléopâtre-Diane de Mérode. La seule modification que j’y introduisis fut d’abréger le prénom de Cléopâtre en : Cléo.» « […] mon prénom trop décoratif de Cléopâtre, ne figura jamais que sur mes papiers d’identité et n’eut aucune existence réelle. Personne ne s’en est jamais servi. Pour tous je fus, je suis Cléo. Et pour ma mère j’étais tout bonnement « Loulou ».
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