Question d'origine :
J'aimerai retrouver un article apparut sur le net ou bien plus de renseignements sur une étude faite sur le gêne de la douleur.
Des personnes seraient-elles plus sensibles à la douleur que d'autres par simples différences de gênes?
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 09/08/2006 à 07h31
L'IASP (International Association for the Study of Pain) propose de définir la douleur comme "une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire réel ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage". Cette définition très large a pour principal intérêt de légitimer les douleurs sans lésion et de prendre en compte la dimension sensorielle autant qu'affective de la douleur. En effet, du fait qu'elle ne se limite pas au seul aspect sensoriel, mais qu'elle prend également en compte une dimension affective (et donc subjective) très importante, la douleur tient une place très particulière au sein de la physiologie sensorielle. Elle ne se limite pas à la genèse de la seule information nociceptive par les capteurs sensoriels que sont les nocicepteurs périphériques, ni à son décodage par les structures du système nerveux central impliquées."
Source : Apprivoiser la douleur
SYDNEY (AP) -- La douleur chronique aurait une base génétique, selon les travaux du chercheur danois Troels Jensen, président-élu de l'Association internationale pour l'étude de la douleur (IASP), présentés lundi à Sydney, en Australie, à l'occasion d'une conférence sur cette question.
Environ 18% de la population adulte mondiale souffre de douleur chronique, a précisé Troels Jensen. Or les scientifiques peinent toujours à en identifier les bases physiologiques.
"Quand vous vous blessez, par exemple, certaines personnes guérissent très facilement, alors que d'autres s'enfoncent dans une douleur chronique", a ajouté M. Jensen, par ailleurs professeur de recherche expérimentale et clinique à l'Université d'Arhus, au Danemark.
"
La douleur chronique survient après une blessure dans 5 à 10% des cas et, selon les premières hypothèses, plusieurs gènes en seraient à l'origine, a poursuivi le Pr Jensen.
Il y a deux ans environ, des spécialistes en neurologie de l'Université du Michigan avaient pu mettre en évidence que porter le "gène du courage" permettait d'être plus résistant à la douleur.
Environ 4.500 scientifiques, des chercheurs et des spécialistes de la douleur chronique, assistent jusqu'à vendredi à Sydney à un congrès international consacré aux causes et au traitement des différentes formes de douleur: chronique, aiguë et cancéreuse.
Parallèlement aux traitements traditionnels de la douleur, la conférence se penchera aussi sur les traitements "alternatifs", notamment sur l'acupuncture et la prise de marijuana.
"Prenez l'exemple de l'acupuncture. Quand j'ai commencé mes études, elle était considérée comme une méthode chinoise dont personne ne comprenait les mécanismes", a commenté l'actuel president de la IASP, Michael Bond, professeur émérite du service de psychologie de l'Université de Glasgow, en Ecosse. "Nous savons maintenant que l'acupuncture entraîne des modifications dans le système nerveux central, et qu'elle a donc une base physiologique."
"Le problème, c'est que nous ne savons pas pourquoi cela fonctionne chez un individu et pas chez un autre. C'est là le noeud du problème." AP
Source : nouvelobs. com
Les nombreuses recherches sur la base génétique de la douleur chronique n'en sont qu'à leur début. Vous trouverez quelques renseignement en consultant les sites suivants :
- douleur : sélection de sites
- Centre national de recherche contre la douleur
- Institut UPSA de la douleur
Pour en savoir plus, voici deux ouvrages de référence :
- Le messager boiteux : approche pratique des douleurs chroniques
- Le phénomène de la douleur : comprendre pour soigner
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