Question d'origine :
Bonjour,
je suis à la recherche de renseignements sur l'architecture des plateformes off-shore, des bateaux,etc. En fait dans le cadre d'un projet d'architectue je dois concevoir une plateforme en mer rattachée à une côte. Je cherche à savoir quels matériaux peuvent résister à l'eau salée, de quelle manière cette plateforme peut flotter en prenant appui sur l'architecture navale.
Voilà j'espère que c'est assez clair et précis
Merci d'avance
PS je cherche aussi le coût moyen de production de l'eau potable en France
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 03/11/2006 à 11h42
Réponse à votre post-scriptum :
La règle générale (ce que dit l’art 13-II de la loi sur l’eau de 1992) est que toute facture d’eau comprend un montant calculé en fonction du volume réellement consommé par l’abonné à un service de distribution d’eau et peut, en outre, comprendre un montant calculé indépendamment de ce volume, compte tenu des charges fixes du service et des caractéristiques du branchement. La tarification au forfait reste dérogatoire, elle est possible par exemple pour les petites communes dans certaines conditions prévues par les textes.
Dans son rapport sur le financement et la gestion de l’eau, Yves Tavernier souhaite maintenir la partie fixe du prix de l’eau mais sous réserve que sa composition soit encadrée et limitée à certains éléments tels que les frais de tarification et de compteur et l’amortissement des investissements.
La formation du prix dans chaque commune varie en fonction de conditions physiques et géographiques (à savoir la densité du réseau naturel, s’il en existe un, sa proximité, sa qualité, le volume disponible, sa régularité), en fonction aussi de l’âge des installations, du choix du mode de gestion du service public de l’eau et de l’assainissement. Les redevances sont nombreuses et variables.
Le produit de la redevance pollution (pollution domestique, industrielle ou agricole), en vertu du principe du pollueur payeur est la ressource principale des agences de l’eau ; il est principalement utilisé pour subventionner des investissement communaux destinés à améliorer les ressources ou à traiter les eaux usées. Il sert aussi à financer des aides destinées aux secteurs industriel et agricole. Une redevance ressource, est due par toute personne, publique ou privée, qui soustrait de l’eau au milieu naturel par captage de source, pompage d’eau en rivière ou en nappe.
D’ailleurs le système de fixation de l’assiette et du taux de ces redevances est jugé inconstitutionnel, comme le rappelle Yves Tavernier dans son rapport sur les taxes sur les activités polluantes et la politique de l’eau.
La taxe prélevée par le Fonds national de développement des adductions d’eau (FNDAE) dont la mission est d’apporter aux communes rurales une aide financière pour leurs travaux d’alimentation en eau potable et d’assainissement.
La taxe VNF (Voies Navigables de France) n’est pas acquittée par toutes les communes, mais en fonction du volume d’eau prélevé et rejeté dans les voies navigables.
Enfin la TVA s’applique pour toute fourniture d’eau par un réseau d’adductions. Composition du prix de l’eau en moyenne, en 1999 : 42 % : fourniture du service - 31 % pour l’épuration - 17 % pour les agences (pollution, préservation de la ressource, solidarité) et 10 % en taxes (dont 5,5% de TVA).
A partir des années 1990, le prix de l’eau augmente fortement avec une grande disparité relevée d’une commune à l’autre, notamment par une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Un contrôle accru de leurs services de l’eau, une réelle transparence dans la formation du prix de l’eau, dans la gestion des contrats de délégation de service public, une réduction des disparités des prix entre les communes, l’information et la consultation des usagers sur les prix au regard des prestations fournies sont de nouveaux enjeux auxquels les collectivités locales doivent répondre.
Source : vie-publique.fr
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 04/11/2006 à 15h18
Les plates formes pétrolières peuvent être de trois types :
- plates formes fixes, en eau peu profonde (<300m) ;
- plates formes flottantes en eau profonde ;
- plates formes mobiles qui grâce à leurs coques leur permettent de se déplacer par flottaison.
Un des critères dominants dans la conception de la plate-forme est l'environnement dans lequel elle se trouve. Le milieu marin est par nature hostile, en raison de son instabilité (marées, tempêtes, courants, vent...) et de la corrosion qu'il provoque. L'environnement va surtout influer sur la conception de la structure porteuse de la plateforme (que ce soit une plateforme posée sur le sol ou flottante). La structure porteuse de la plateforme doit, outre le poids des « topsides », transmettre au sol les efforts induits par son environnement.
La houle, le courant et le vent induisent des efforts horizontaux sur les plateformes fixes et des mouvements et accélérations sur les plateformes flottantes.
L'eau salée est une source de corrosion pour les matériaux (et notamment l'acier) utilisé dans la plateforme.
La plupart des sites producteurs de pétrole sont situés en zone à fort risque sismique. La plate-forme, quand elle est fixe, doit alors pouvoir survivre à ces événements.
Le sol joue un rôle très important dans la conception d'une plate-forme fixe. La plate-forme repose sur le sol et doit donc comporter des fondations. Dans le cas d'une plateforme flottante, le sol est moins important car il ne sert qu'à l'ancrage.
Source : Wikipedia
Concernant les problèmes liés aux supports flottants, le puits étant une architecture devant résister à de fortes pressions internes, il est impossible d'y inclure un élément flexible, traversant la tranche d'eau, et ayant pou rôle d'amortir les variations de position de l'appareil de forage. Ces contraintes imposent les solutions techniques suivantes :
- les équipements de suspension de tubage reposent sur le fond marin(mud-line),
- le bloc d'obturateurs sous-marins surmonte les têtes de tubage,
- le BOP stack est relié au support flottant par un tube appelé riser,
- le riser est articulé à sa base et comporte dans sa partie supérieure un joint télescopique pour accepter les contraintes de courant et les déplacements du support,
- les kill-line et choke-line remontent comme le riser jusqu'au manifold de duse sur le support flottant.
source : chapitre sur le forage off-shore de l'ouvrage Le forage.
Concernant les matériaux utilisés, vous pouvez consulter à la bibliothèque les Techniques de l'ingénieur, en particulier l'article M 150 sur la corrosion en milieu aqueux des métaux et alliages.
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