Question d'origine :
bonjour,
J'aurai voulu savoir quelle hormone stimulaient l'activité des cellules afin quelles produisent plus de chaleur et quelle partie du corps jouait le role de thermostat?
Merci d'avance !!!
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 20/09/2007 à 15h49
L'encyclopédie en ligne Encarta traite de la question de la température corporelle
Température corporelle : degré de chaleur de l'organisme des animaux à sang froid et à sang chaud. Le maintien de la température corporelle, appelé thermorégulation, est le résultat du métabolisme, processus par lequel les aliments sont transformés en protéines, en glucides et en graisses avec libération d'énergie sous forme de chaleur. Le métabolisme des muscles en activité étant plus intense que celui des muscles au repos, avec une libération de chaleur plus importante, l'activité physique fait monter la température corporelle. Les frissons, en activant certains muscles, permettent d'augmenter le métabolisme et, par là, de réchauffer le corps.
Chez l'Homme, la température corporelle est en moyenne de 37 °C, 36,4 et 37,2°C constituant les limites normales. Si la température est trop élevée, les fonctions cellulaires peuvent être lésées et les cellules elles-mêmes endommagées ; si elle est trop basse, la vitesse à laquelle les aliments sont métabolisés diminue. La température corporelle est régulée par le rayonnement de la chaleur à partir de la peau et par l'évaporation de la vapeur d'eau. La transpiration (évaporation par l'intermédiaire des pores de la peau) et le halètement (évaporation par les muqueuses buccales) sont les procédés de régulation courants chez les animaux à sang chaud. Ces processus sont contrôlés de façon involontaire par le cerveau.
À la différence de la température des animaux à sang chaud, celle des animaux à sang froid comme les insectes, les reptiles, les batraciens et les poissons, varie avec la température ambiante. La température des animaux à sang froid est toujours maintenue à une valeur légèrement inférieure à celle de la température externe afin de prévenir la perte hydrique due à l'évaporation. En raison de la réduction du métabolisme qui survient en cas de chute de la température externe, les animaux à sang froid sont engourdis par temps froid. Afin d'éviter des augmentations de température, ils privilégient les endroits frais et sombres au cours de la journée.
L'encyclopédie Vulgaris médical traite d'une manière plus détaillée de thermorégulation
...On appelle homéostasie la faculté qu'ont les êtres vivants de maintenir ou de rétablir certaines constantes physiologiques (concentration du sang et de la lymphe, pression artérielle, etc...) quelles que soient les variations du milieu extérieur. L'adaptation de cette homéostasie est particulièrement importante, surtout en ce qui concerne ce que l'on appelle le système enzymatique. Ce système enzymatique emploie de petites protéines appelées enzymes qui permettent aux réactions chimiques de l'organisme (qui sont vitales pour lui) de s'effectuer correctement...
...Cette régulation de la température corporelle ne se fait pas par magie. Il existe dans le cerveau une zone appelée
Il ne reste plus à l'organisme, maintenant qu'il possède tous les renseignements, qu'à adapter sa température. Cela va se faire par les 4 mécanismes suivants :
Pour réchauffer l'organisme :
La vasoconstriction des vaisseaux sanguins cutanés. Il existe un système nerveux appelé système sympathique qui fonctionne de façon autonome. Au niveau des vaisseaux sanguins de la peau, le système nerveux sympathique provoque une fermeture des vaisseaux. Le sang reste alors dans les régions profondes du corps et évite la peau. Celle-ci est isolée des couches profondes du corps par une couche de tissu (tissu sous cutané adipeux). La dissipation de chaleur est alors considérablement diminuée, et la température superficielle tend à diminuer pour atteindre celle de l'environnement. Néanmoins, cette immobilisation temporaire du sang dans la peau ne doit pas durer trop longtemps. En effet, les cellules cutanées, constamment privées d'oxygène et de nutriments, commencent à se détruire : il s'agit des gelures.
L'augmentation de la vitesse de fonctionnement de l'organisme (métabolisme). Le froid stimule la libération par l'intermédiaire du système nerveux sympathique d'une hormone appelée
Les frissons : il peut arriver que l'organisme soit dépassé par son adaptation face aux températures extrêmes. A ce moment-là, au niveau du cerveau, les centres réglant le tonus musculaire (le besoin de recourir à une certaine force) intervient. Un curieux ballet se met en place à ce moment-là : il consiste à contracter les muscles antagonistes, c'est-à-dire à la fois les muscles effectuant un mouvement et leur contraire ! Le corps met en branle un maximum de muscles pour fabriquer la chaleur nécessaire pour pallier au déficit thermique. Le frisson engendré par ce mécanisme se traduit par un tremblement convulsif et passager, provoqué par une sensation plus ou moins intense de froid ou par la fièvre. <
Augmentation de la libération de
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