presse satirique lyon

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Au XIXe siècle, la presse connût à Lyon un essor considérable, plus de 400 titres figurent au catalogue de la Bibliothèque municipale, dont certains notoires : le Courrier de Lyon, le Salut public, Lyon républicain… et Le Progrès bien sûr dont le premier numéro parait le 12 décembre 1859.

A côté de cette grande presse d’information, les titres dans le genre satirique se multiplient, mais ils sont souvent éphémères (certains ne dépasseront pas un mois d’existence), les variations autour de Guignol ne manquent pas.


Quelques titres que vous pourriez consulter à la BM de Lyon :

-Le Journal de Guignol : illustré : politique qui devient Chignol et Gnafron a eu 18 mois d’existence, premier numéro le 19 février 1876 (quelques numéros manquant à la BM, mais permet une consultation sur une période assez longue, en regard à la brièveté de nombreux titres)

-La Marionnette qui devient La Mascarade (1867-186 ?)

-Le Refusé (1867-1868)

-Le rasoir (1869-1870)

-L'avant-garde : journal des francs-tireurs (1868-1869)

-L'Excommunié : organe de la libre-pensée révolutionnaire (1869-1870)

Ou encore :

-journal de Gnafron cousin de Guignol qui démarre en juillet 1865

-Gnafron journal de la Révolution en 1870

-La Clochette (1890)


Cet ouvrage cite de nombreux titres de journaux satiriques :
La presse satirique à Lyon de 1865 à 1900 : exposition réalisée par la Commission d’histoire de l’Association Rhône 69 et la librairie Choc-corridor et qui avait été présentée au Musée de l’imprimerie d’Avril à Mai 1991.
1865 avait été choisi car c’est à cette période que le journal satirique lyonnais prend son essor pour connaître un tiers de siècle foisonnant.
Un extrait :
Dès 1865 les petites feuilles satiriques, littéraires ou philosophiques piétinaient allègrement le jardin interdit de la politique. Frappés un jour elles réapparaissaient au bout de quelques semaines sous un nouveau titre. Certaines étaient de filiation légitimiste et cléricale : Le Journal de Guignol et le Sifflet en 1865, La Marionnette, La Mascarade, le Rasoir en 1868-69. La plupart, entre 1868 et 1870 surtout, s’inscrivaient dans une obédience anticléricale et républicanisante: Le Refusé, l’Avant-Garde, le Populaire, La Bohème, La Mouche, La Fraternité, le Démon, l’Excommunié, l’Antéchrist, le Vengeur, le Frondeur, le Martinet, la Sentinelle, l’Hydrophobe, la Carmagnole.


Sur le site du Club de la presse on peut lire :
Peaufinés pendant les vacances, «Les Potins d’Angèle» sont arrivés les premiers dans les kiosques lyonnais où la presse satirique régionale brillait par son absence. Le Guignol de Jean-Michel Daclin et Le Clairon de feu Albert Agostino n’avaient jusqu’alors pas trouvé de successeurs. Gérard Angel se lance dans cet exercice difficile qui consiste à prendre le contrepied de tout ce qui se passe sur Lyon en délivrant notamment des infos peu ou pas traitées dans la presse traditionnelle.


-Le Clairon hebdomadaire publié de 1989 à 2003

-Les Potins d'Angèle : l’hebdomadaire des coulisses de la vie lyonnaise, premier numéro 8 septembre 2005, est toujours existant.

A ces quelques exemples s’ajoute cette liste beaucoup plus importante (bien que pas forcément exhaustive) de titres que nous avons sélectionnée à partir de ce document : Presse lyonnaise et du département du Rhône et que nous vous envoyons en pièce jointe ci-dessous.