Question d'origine :
Bonjour, cher Guichet,
pourrais-tu me dénicher, je te prie, quelques informations sur Saint Gautier, celles que j'ai pu trouver sur le Net ne me satisfaisant pas pleinement.
Par avance, merci, et excellente journée à toi!
Pour des raisons d'ordre technique, nous vous demandons de bien vouloir nous accorder un délai supplémentaire pour la réponse à votre question.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/11/2007 à 10h10
Avec toutes nos excuses pour ce délai supplémentaire :
Voici la notice issue de l'ouvrage intitulé Prénoms traditionnels et d'aujourd'hui :
Nom germanique, waldan, gouverner, dominer, her, armée.
Latin, Galterius; italien, Gualtiero; catalan, Gaidric; espagnol, portugais, Gualterio; breton, Gwalder; gaélique, Bhaltair; allemand, anglais,
Walter; flamand, Wouter; finnois, Yaltteri; basque, Galder.
Saint Gautier de Pontoise naquit à Andainville en Picardie, dans le premier tiers du XIe siècle, dans une famille aisée, et il reçut une excellente éducation. Il aurait pu briguer une situation de haut fonctionnaire, mais il préféra fuir les vanités du monde et se fit recevoir comme novice à l'abbaye de Rebais. Il fût tout de suite un religieux exemplaire par son humilité, sa charité ; cette dernière vertu alla jusqu'à faire évader un prisonnier qui purgeait une juste punition dans la prison. Ce pourquoi le trop charitable moine fut sévèrement châtié par son père abbé. Cependant sa réputation était déjà telle que, lorsque Amaury, frère du comte d'Amiens, eut fondé une nouvelle abbaye près du château de Pontoise, les religieux le choisirent comme abbé, malgré sa résistance. Le roi Philippe Ier en personne présida à son intronisation. Le nouvel abbé établit dans son abbaye, placée sous le patronage de saint Germain, la règle bénédictine. Son jugement solide, sa prudence éclairée, sa douce éloquence, ses propres exemples, ne lui valaient que louanges, au point qu'il s'en effraya. Par deux fois, il prit la fuite, puis alla même jusqu'à Rome pour supplier le souverain pontife de le « décharger d'un fardeau qui l'accablait et d'un honneur dont il se jugeait indigne »! Mais Gregorius VII ne l'entendit pas de cette oreille-là; bien au contraire, il lui enjoignit, sous peine d'anathème, de reprendre la direction de son troupeau. Gautier ne pouvait que s'incliner. Non seulement il reprit en main son abbaye, mais s'employa aussi à réprimer abus et désordres publics. Ainsi n hésita-t-il pas à admonester le roi Philippe Ier au sujet des investitures simoniaques, à intervenir énergiquement au concile de Paris (1092) pour que fut appliquée la décision du Saint-Siège interdisant d'entendre la messe d'un prêtre concubinaire. Mais voici qu'en cette même année, Gautier reçut l'extrême faveur d'une apparition de la Sainte Vierge, lui enjoignant très clairement d'établir un monastère de vierges à Bertaucourt. Après une seconde injonction, Gautier s'exécuta, opportunément aidé par deux pieuses dames mises au courant, Godelinde et Hedwige, qui consacrèrent aussitôt leurs richesses à l'accomplissement du vœu de la Sainte Vierge. Ainsi naquit en 1094 l'abbaye de Notre-Dame du Pré. Mais l'âge venait, et avec lui, la maladie. Après quelques années encore, le saint abbé sentit sa fin approcher. Il réunit ses frères moines, leur donna l'absolution, leur demanda la leur. Il reçut le saint viatique, consola ses religieux désolés, les exhorta à porter avec amour le joug de Dieu et expira en l'an 1099.
Fête le 8 avril.
Quelques sites web :
- Nominis.cef.fr
- www.tous-les-prenoms.com
- www.icrsp.org
- www.association-gauthier.org
DANS NOS COLLECTIONS :
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