Registre des bagnards
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 10/04/2008 à 16h19
1374 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je cherche un site où il est possible de consulter le registre des bagnards de Rochefort.
Merci par avance.
Cordialement.
Jacques
Réponse du Guichet
anonyme
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 11/04/2008 à 09h33
Après la suppression du corps des galères en 1748, on ouvrit d'abord le Bagne de Toulon, le plan pour ouvrir le bagne de Rochefort existait déjà mais ce ne fut qu'en 1766/1767 qu'on le réalisa. Ce bagne faisait partie des trois "grands bagnes" qui, avec Toulon et Brest, avaient une réelle importance.
On avait conçu le bagne de Rochefort pour accueillir 500 forçats, mais il en abrita jusqu'à 2500. Après la création des bagnes coloniaux, Rochefort fut le bagne le plus vite vidé et il ferma ses portes en 1852. Quelques bâtiments subsistent encore aujourd'hui, notamment occupés par une entreprise rochefortaise.
La vie au bagne de Rochefort ne se distingait sans doute pas de la vie des autres bagnes. Mais on n'en sait aujourd'hui presque rien, car il n'existe qu'un plan aquarellé du bagne et un manuscrit intitulé "Souvenirs du bagne", rédigé en 1841 par un forçat nommé Jean-Joseph Clemens. Ce qui distinguait ce bagne de ceux de Toulon ou Brest, c'est que l'on y dirigea presque seulement des condamnés à perpétuité.
Source : wikipedia
Pour faire vos recherches généalogiques, utilisez les indications données par
(Nota : il existe un "guide du lecteur" parution officielle SHD plus détaillé. Pour les recherches particulières, et devant le grand nombre de demandes auxquelles doit faire face quotidiennement le SHD, celui-ci n'est pas tenu d'effectuer les recherches des lecteurs).
a/ Vous connaissez son corps d'appartenance :
° Inscription maritime
- Capitaine, Officier-marinier, Matelot, Novice, Mousse
- Inscrit provisoire, Inscrit définitif ou Hors de service
° Marine militaire
- Officier
- Equipage (officier-marinier, quartier-maître, Matelot)
° Personnel civil de la Défense
- Ingénieur, employé, ouvrier
b/ Vous connaissez son matricule
Les matricules sont consignés dans des registres où le personnel est inscrit et numéroté par ordre d'entrée au service. Périodiquement, on refond ces registres en renumérotant les inscrits. De registre en registre, on peut suivre toute la carrière de l'intéressé.
c) Vous savez pour une date donnée sur quel bâtiment ou à quelle unité il appartenait
Si vous êtes en possession de ces 3 éléments (a b c), vous avez 99% de chance que l'on retrouve la carrière de la personne. Le succès des recherches diminuera d'autant plus que vous ne pourrez pas fournir l'un de ces renseignements.
- Adressez vous au Service Historique de la Marine à Vincennes ou dans les services décentralisés des ports : Cherbourg, Brest, Lorient, Rochefort et Toulon.
° Pour l'Inscription maritime de certains quartiers d'inscription
- Aux Archives départementales du port d'immatriculation.
° Pour la période antérieure à la Révolution.
- Aux Archives nationales à Paris (CARAN)
° Pour les marins de l'inscription maritime dont la carrière s'est poursuivie après 1940 :
- A l'Etablissement National des Invalides de la Marine à Paimpol.
° Marine militaire
- Dossiers individuels (officiers) ;
- Contrôles du Commissariat (officiers, corps entretenus) ;
- Annuaires de la Marine (officiers) ;
- Registres des matricules des ports (équipage) ;
- Rôles équipage des unités (officiers, équipage, passagers) ;
- Procès-verbaux de la solde (officiers, équipage).
° Inscription maritime
- Registres de matricules des quartiers d'inscription maritime ;
- Rôle d'armement et de désarmement des navires des quartiers maritimes
° Personnel des arsenaux
- Dossiers du personnel (personnel civil)
- Registres des matricules du bagne
Le SHD comprend :
a) L'échelon central à Vincennes: archives du ministère puis de l'Etat-major de la Marine
En particulier :
- les dossiers d'officiers depuis la Révolution. Cette série, qui s'accroît encore aujourd'hui, comprend d'autres personnes ayant donné lieu à un dossier au ministère de la Marine : de simples matelots prisonniers de guerre ou morts pour la France, des corsaires... Il faut fournir: nom, prénom, date de naissance; pour les officiers, ces renseignements se trouvent généralement repérables dans les annuaires de la Marine.
- un certain nombre de doubles de ce qui est dans les ports : matricules des officiers du XIXe siècle, des bagnes... NB : les archives les plus anciennes sont déposées aux Archives nationales; il serait question, d'ici quelques années, de les transférer à Vincennes. Elles comprennent :
les dossiers d'officiers d'Ancien Régime
les matricules fin XVIIème début XIXe siècle
les matricules des galères
b/ Les échelons des ports : Brest, Cherbourg, Lorient, Rochefort, Toulon
On y trouve, pour la marine militaire :
- Les matricules des marins de l'Etat depuis la Restauration (série M). Les plus récentes (depuis les années 1930 environ) se trouvent au CTIRH à Toulon.
- Des rôles et contrôles, généraux et par unité (séries C et E: les rôle des bateaux ont longtemps été tenus en double, rôle de bord et rôle de solde). A noter que le rôle d'un navire contient souvent la liste des relâches. Les rôles antérieurs à la Révolution sont rares, et la plupart se trouvent aux Archives nationales
- Les journaux de bord à partir de 1840/1850 (pour la période antérieure, voir les Archives nationales; pour les deux guerres mondiales, l'Indochine et l'Algérie, voir le SHD à Vincennes). Ils sont d'une lecture relativement fastidieuse; on trouvera une synthèse de l'activité du navire dans les rapports de campagne (aux Archives nationales pour la période antérieure à 1870, au SHD à Vincennes ensuite) La difficulté est de savoir quel port consulter. On cherchera le rôle de solde dans le port où le navire a été armé, le rôle de bord et le journal de bord dans celui où il a été désarmé, en sachant que le marin concerné peut très bien être immatriculé dans un troisième port !
Pour la marine de commerce et de pêche :
- les archives de l'Inscription maritime (série P). Créée au XVIIe siècle, l'Inscription maritime enregistre les marins et navires du commerce, pour toute la France, dans des circonscriptions appelées quartiers. Gérée jusqu'en 1916 par la Marine nationale, elle l'est aujourd'hui par le ministère de l'Equipement, ce qui explique que les archives du XXe siècle se trouvent en grande partie (avec une césure chronologique très variable!) à l'ENIM de Paimpol. Par ailleurs, les archives dcertains quartiers (Nice, la Corse) se trouvent dans les archives départementales (cf. Guide de Le Maresquier). Un projet est en cours pour uniformiser la répartition.
- Les matricules du personnel recensent les marins par catégorie, du mousse au capitaine. Il faut fournir: nom, prénom, quartier d'inscription, date de naissance. Jusqu'en 1924, les inscrits maritimes qui servent sur les bâtiments de l'Etat ne sont pas réinscrits sur les matricules de la Marine militaire. Seules les matricules de l'Inscription maritime résumeront donc leur carrière. On a ainsi souvent plus de chances de retrouver un marin de l'Etat dans la série P que dans les matricules de la Marine nationale!
- Les matricules des bateaux permettent de suivre leurs armements et désarmements. Les références contenues dans ces matricules permettent de se reporter aux rôles d'équipage des bateaux. L'exemplaire conservé aujourd'hui est généralement le rôle de désarmement, archivé au port de désarmement (il faut donc connaître: port, date et numéro du désarmement), mais il reste quelques séries de rôles d'armement. Ces documents contiennent parfois des apostilles indiquant les escales. Il existe aussi des dossiers de naufrages, etc.
Pour les ouvriers des arsenaux : des matricules (série G)
Les passagers sont plus difficiles à repérer. Les rôles des navires de guerre les mentionnent (mais seules quelques catégories privilégiées: militaires, fonctionnaires... voyagent sur les navires de guerre!). Fournir: le nom du navire où ils ont embarqué. Si l'on n'a qu'une date approximative: les archives de la préfecture maritime, série A, permettent de savoir quels bateaux sont partis pour telle destination à telle date). Les rôles des navires de commerce ne mentionnent pas, ou très rarement, les passagers.
Les archives des hôpitaux maritimes (série F) permettent de repérer les malades.
La consultation de toutes ces archives est soumise à la loi du 3 janvier 1979, et à ses décrets et circulaires d'application, sur les délais de consultation. Un dossier individuel est consultable 120 ans après la naissance de l'intéressé, une matricule 100 ans après son ouverture. En-deçà de ces délais, il faudra demander une dérogation.
5.1 - Archives de l’Etat
5.1.1 - Archives historiques
- Archives nationales, 60 rue des Francs-Bourgeois, 75141 PARIS CEDEX 03 (tél 01 40 27 60 00)
- Centre des Archives d’Outre-Mer, 29 chemin du Moulin de Testa, 13090 AIX EN PROVENCE (tél 04 42 93 38 50)
- SHD Brest, Immeuble Surcouf, rue du Commandant Malbert, BP 46, 29240 BREST NAVAL (tél 02 98 22 05 39) ; shdbrest@orange.fr
- SHD Cherbourg, 57 rue de l’Abbaye, BP 31, 50115 CHERBOURG NAVAL (tél 02 33 92 65 07)
- SHD Lorient, rue de la Cale Ory, Enclos de la Marine, BP 4, 56998 LORIENT NAVAL (tél 02 97 12 21 92)
-
- SHD Toulon, passage de la Corderie, BP 45, 83800 TOULON NAVAL (tél 04 94 02 08 13)
- SHD Vincennes, Château de Vincennes, BP 112, 00481 ARMEES (shistorique@cedocar.fr) (tél 01 43 28 81 50)
- SHAT (Service Historique de l’Armée de Terre), Château de Vincennes, BP 107, 00481 ARMEES (tél 01 43 93 38 00)
- Service historique de la Gendarmerie nationale, Fort de Charenton, bat 019, 94706 MAISONS ALFORT CEDEX (tél 01 45 18 25 32)
- ECPA (Etablissement cinématographique et photographique des armées), fort d’Ivry, 94205 IVRY SUR SEINE (tél 01 49 60 52 76)
- CAA (Centre d’Archives de l’Armement), 211 Grande Rue de Châteauneuf, 86106 CHATELLERAULT CEDEX (tél 05 49 21 14 31)
5.1.2 - Archives administratives
- Bureau central des archives administratives militaires, Caserne Bernadotte, 64023 PAU CEDEX
- Centre de Traitement de l’Information sur les Ressources Humaines de la Marine, BP 410 TOULON LAMALGUE MARINE, 83800 TOULON NAVAL
- ENIM (Etablissement National des Invalides de la Marine), 1 rue Pierre Loti, 22500 PAIMPOL
- Dépôt central d’archives de la justice militaire, BP 214, 36300 LE BLANC
5.2 - Archives d’établissements publics et privés
- Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille-Provence, Département du patrimoine culturel, Palais de la Bourse, BP 1856, 13222 MARSEILLE CEDEX 1 (tél 04 91 39 33 33)
- CGM (Compagnie Générale Maritime), quai de l’Europe, 76600 LE HAVRE; archives gérées par French Lines (association pour la mise en valeur du patrimoine des compagnies maritimes françaises), avenue Lucien Corbeaux, BP CGA-CGM, 76096 LE HAVRE CEDEX
- Chantiers navals de La Seyne sur Mer : archives gérées par les Archives municipales, 83500 LA SEYNE
Editions Marius Bar (8 place Marie Curie, le Las Vegas, 83000 TOULON) pour des photographies de navires
5.3 - Autres lieux de documentation
5.3 - 1 Publics
- Musée de la Marine, palais de Chaillot, place du Trocadéro, 75116 PARIS
- Musée de l’Air et de l’Espace, aéroport, 93350 LE BOURGET
- Conservatoire du Commissariat, DCM, BP 70, 83800 TOULON NAVAL (pour les uniformes)
- Musée des troupes de Marine, route de Bagnols, 83600 FREJUS (tél 04 94 40 81 75)
5.3 - 2 Privés
- ARDHAN (Association de recherche de documentation historique de l’aéronautique navale), 3 avenue Octave Gréard, 75340 PARIS CEDEX 07
- FAMMAC (Fédération des associations d’anciens marins et marins anciens combattants), 15 rue de Laborde, 75008 PARIS (tél 01 53 42 83 53)
Autres documents sur le bagne de Rochefort :
- Bibliographie de l’histoire de la justice française (1789-2004)
- Cadre de classement des archives de la marine à Rochefort
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter