une connotation positive de la culture
Le 07/01/2009 à 14h26
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Question d'origine :
Bonjour,
je m'interroge sur la valeur positive associée à la culture et à l'art (au sens institutionnel). On s'accorde souvent à dire qu'aller au musée c'est bien, ou qu'il faut lire, que la pratique culturelle est bonne...
Pourquoi? Auriez-vous quelques pistes qui me permettraient de nourrir cette reflexion?
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 09/01/2009 à 16h12
Il semblerait que votre question appelle différents niveaux de réponses : l’approche de l’art sous un angle sociologique (politiques et pratiques culturelles) incarné par les institutions culturelles notamment muséales ainsi qu’une dimension philosophique de l’art.
De notre point de vue, elle rejoint, en partie, les questionnements actuels en matière de pratiques culturelles : que recherchent les visiteurs dans la fréquentation des lieux culturels ?, comment les institutions répondent-elle à cette demande ou à défaut la suscitent-elles ?…
A cet égard, il convient peut-être de rappeler
« Le musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement, ouverte au public, et qui fait des recherches concernant les témoins matériels de l’homme et de son environnement, acquiert ceux là, les conserve, les communique et notamment les expose à des fin d’
Aux vues de la complexité de votre question, nous ne sommes pas en mesure de donner une réponse aboutie, c’est pourquoi nous vous proposons une sélection qui ne prétend pas à l’exhaustivité.
Sélection d’ouvrages introductifs
Définir l'art de Alain Séguy-Duclot
Vers une redéfinition du musée sous la dir. de François Mairesse et André Desvallées
L’ouvrage rassemble différents essais permettant de baliser les enjeux actuels auxquels les musées sont confrontés et d’en définir de nouveaux contours. L’ensemble international de ses contributions est à la fois pratique et théorique.
Le nouvel âge des musées de Jean-Michel Tobelem
Les mutations fondamentales du secteur culturel dans le monde contemporain rejaillissent sur les musées et induisent de nouvelles pratiques …
L'art au musée : de l'oeuvre à l'institution de Christine Bernier
Extrait : « Il est devenu important de s’intéresser au phénomène d’utilisation généralisée du terme « culture » pour dégager les significations qui sous tendent ce processus, mais la notion « d’art » demeure indispensable pour étudier le musée, surtout dans un contexte de muséification de la « culture ». Dans cet ouvrage, il ne s’agit pas d’examiner l’étude des différentes images culturelles (…) mais bien l’étude de l’art officiel ».
Médiation culturelle
Approche intégrée du patrimoine Réflexion de membres de l'Association générale des conservateurs de collections publiques de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sur l'accessibilité du patrimoine aux classes sociales les plus défavorisées, dans le cadre de la mise en application de la loi d'orientation de 1998 relative à la lutte contre les exclusions.
A l'approche du musée, la médiation culturelle de Elisabeth Caillet ; Evelyne Lehalle
La médiation de l'art contemporain de Sylvie Lacerte
Plus particulièrement pour le chapitre « démocratisation culturelle et démocratie culturelle » page 70
Pratiques culturelles
Analyse socio-économique de la demande muséale de René Teboul et Luc Champarnaud
Janus, bilans des réactions des visiteurs Le Public des musées : analyse socio-économique demande muséale
Sociologie de la culture et des pratiques culturelles de Laurent Fleury
Toutes les pratiques culturelles se valent-elles ? : création artistique, développement culturel et politique publique, Hermès, n°20, 1996. (Article)
Politiques culturelles
Culture, Etat et marché sous la dir. de Philippe Tronquoy
La communication culturelle de l'Etat de Serge Graziani
Revues
Pour compléter les pistes esquissées par notre sélection de monographies, nous vous proposons de consulter les revues spécialisées suivantes :
Le renouveau des musées dossier réalisé par Anne Krebs et Bruno Maresca
La revue des musées de France
Annales-Laboratoire de recherche des musées de France
Culture et musées
Publics et musées
Pour le versant philosophique
L'amour de l'art de Pierre Bourdieu et Alain Darbel
Tente de répondre à la question : qu’est-ce qui sépare des autres ceux qui fréquentent les musées ? Les amoureux de l’art vivent leur amour comme affranchi des conditions et des conditionnements…L’ouvrage met en évidence les conditions sociales de l’accession à la pratique cultivée, il fait voir que la culture n’est pas un privilège de nature mais qu’il faudrait et qu’il suffirait que tous possèdent les moyens d’en prendre possession pour qu’elle appartienne à tous.
Autres pistes…
Un article
Texte paru dans la revue : « Communication et information »1991, vol. 12, no1, p. 49-73.
L'état des travaux effectués en sociologie sur les publics d'art nous indique qu'il existe peu de recherches dépassant le simple enregistrement statistique et qui n'auraient pas dissout le phénomène complexe de la réception de l'art dans une macrosociologie des comportements culturels. L'ambition de cet article est de démontrer que l'analyse de la réception de l'art aurait intérêt à s'inspirer d'une sociologie de la connaissance et plus précisément d'une sociologie des représentations sociales afin de sortir de cette impasse. En effet, une telle approche permet de tenir compte à la fois de la compétence du sujet récepteur et du statut de l'oeuvre d'art dans les sociétés contemporaines
Une gifle au goût public est le titre d'un manifeste écrit par les futuristes russes à une époque où les artistes bolcheviques pensaient pouvoir révolutionner les formes sociales et plastiques. Cette énergie créatrice a été déviée. D'autres attaques, d'autres actions ont été entreprises par des mouvements artistiques européens puis américains. Dada, le Bauhaus, les happenings, les events ont déconstruit les formes du goût, du public et même de l'art en réinventant de nouveaux processus de création. Et après ? Sur fond de " déclin du public ", longuement commenté par les philosophes, la commande publique a ressurgi augmentée d'un rouage : les médiateurs chargés d'ajuster la création à la réception, ou, au contraire, le public à l'oeuvre. Cependant des artistes, partant du même constat, ne se contentent plus de faire œuvre dans un espace public institutionnel et engagent des pratiques artistiques et conceptuelles créatrices de nouvelles façons d'exister avec les autres et avec la ville. Les transformations sociales ne se réaliseront pas sans une révolution des mentalités, celle-ci ne se passera pas d'une reconquête des moyens de la production de la subjectivité non plus que d'une reconception du collectif. Théoriciens et artistes regardent dans le même sens, recherchent, expérimentent les conditions qui contribueraient à construire de nouvelles modalités d'un monde commun.
« Comment l’art devient-il avec le monde ? » Gilles Deleuze
Table Ronde, 12 novembre 2005, animée par Pascal Le Brun-Cordier (Université Paris 1).
« Toute rencontre est une création »
(Marie-Thérèse Héno, psychothérapeute et musicothérapeute à Fresnes)
Comment être dépaysé par un territoire où l’on habite ? Comment mettre en scène l’espace social comme un nouvel espace de jeu et de création ? Comment inventer une forme d’art avec les gens et non plus seulement pour les gens ? Finalement, comment l’art devient-il avec le monde ? Autant de questions posées par Pascal Le Brun-Cordier dont l’introduction à cette table ronde soulignait l’enjeu de la phrase de Deleuze. Trois distinctions s’opèrent alors dans la façon d’appréhender la création artistique :
• l’art pour l’art : l’art crée un monde qui lui est propre et destiné ; il se situe dans une position d’exterritorialité,
• l’art pour un public : dans ce cas l’art est défini en fonction de ce public ; il devient un territoire délimité,
• l’art avec le monde : l’art est en lien avec le réel, avec un contexte
Réponse du Guichet
bml_soc
- Département : Société
Le 09/01/2009 à 16h55
En complément de la réponse apportée par le départeme Arts et loisirs, voici des pistes de recherche pour alimenter votre réflexion sur la notion de culture :
2 articles de l’encyclopédie libre Wikipédia :
Histoire culturelle
Culture
Pour aller plus loin une sélection d’ouvrages consultables à la bibliothèque :
La culture / Patrice Maniglier, Ed. Ellipses, 2003
La notion de culture suscite de nombreuses controverses dont les enjeux vont des missions de l'école à la conception que l'on se fait de la grandeur humaine : faut-il être relativiste ou universaliste ? La culture est-elle un ensemble de valeurs, ou peut-elle être traitée comme un fait, explicable par une méthode scientifique ? Les contradictions philosophiques internes à la culture comme phénomène historique et collectif ont ouvert la voie aux " sciences de la culture "".
Mais ce n'est que récemment que l'on a pu donner un sens stable à la notion de culture dans l'anthropologie : les problèmes philosophiques ne peuvent plus se poser de la même manière.
Présentation de la notion philosophique de culture, avec des textes commentés et des sujets de dissertation corrigés
La culture / ouvrage coordonné par Philippe Fontaine, Ed. Ellipses, 2007
Qu'est-ce que la culture ? Un effort de clarification conceptuelle est rendu nécessaire par l'usage inflationniste de cette notion qui, aujourd'hui, ne désigne plus seulement, selon son sens classique, l'effort de raffinement intellectuel de l'homme " cultivé ", mais aussi, et peut-être de plus en plus, les mœurs particulières d'une société, c'est-à-dire l'ensemble des institutions et pratiques constitutives d'une " culture " donnée, selon une acception sociologique et anthropologique du terme.
C'est en effet ce dernier sens qui s'est propagé à tous les domaines de la vie sociale pour engendrer un " relativisme " culturel, selon lequel toutes les sociétés constituent autant de " cultures " équivalentes, considérées, dans leurs différences mêmes, comme aussi légitimes et acceptables les unes que les autres. Il en résulte un phénomène de nivellement valoriel, qui interdit désormais toute prétention à hiérarchiser les pratiques sociales, et à en faire l'objet d'un jugement de valeur quel qu'il soit.
L'ouvrage se donne donc pour tâche de procéder à une redéfinition de l'idée même de culture, et, pour ce faire, passe en revue les différentes acceptions du projet par lequel l'homme, partout et toujours, s'inscrit en rupture avec l'ordre naturel de l'animalité pour lui substituer l'ordre culturel du symbolique : la culture comme culture de l'esprit (la cultura mentis de Cicéron), la culture au sens anthropologique (l'étude des sociétés par les sciences humaines), pour terminer par une analyse de la crise profonde que traverse la culture à l'époque de la modernité.
Seul un tel travail de détermination conceptuelle est propre à nous redonner les critères définitionnels dont nous avons besoin en cette période de confusion idéologique, où aucun sens ne semble plus être en mesure de s'imposer
Défaite de la pensée / Alain Finkelkraut, Ed. Gallimard, 1987
Malaise dans la culture. Car la culture, c'est la vie avec la pensée. Et on constate aujourd'hui qu'il est courant de baptiser culturelles des activités où la pensée n'a aucune part. Des gestes élémentaires aux grandes créations de l'esprit, tout devient ainsi prétendument culturel. Pourquoi alors choisir la vraie culture, au lieu de s'abandonner aux délices de la consommation et de la publicité, ou à tous les automatismes enracinés dans l'histoire ? Certes, nul ne sort plus son revolver quand il entend le mot " culture ".
Mais, champions de la modernité ou apôtres de la différence, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui, lorsqu'ils entendent le mot " pensée ", sortent leur culture. Une question simple est à l'origine de ce livre : comment en est-on arrivé là ?
La culture des individus : dissonances culturelles et distinction de soi / Bernard Lahire , Ed. La découverte, 2004
On prête au philosophe Ludwig Wittgenstein un goût quasi enfantin pour les histoires policières et les baraques foraines et l'on sait que Jean-Paul Sartre aimait regarder des westerns à la télévision et préférait les romans de la " Série noire " aux ouvrages de Wittgenstein.
Simples coquetteries de philosophes ? Rien n'est moins sûr. Ce qui étonne dans ces histoires, c'est le décalage entre les portraits que l'on dresse d'eux en philosophes et ce que l'on apprend par ailleurs de leurs pratiques et de leurs goûts culturels. Mais on se tromperait en considérant qu'il s'agit d'exceptions statistiques qui confirment la règle générale de " cohérence culturelle ". De caricatures en vulgarisations schématiques des travaux sociologiques, on a fini par penser que nos sociétés, marquées par le maintien de grandes inégalités sociales d'accès à la culture, étaient réductibles à un tableau assez simple : des classes dominantes cultivées, des classes moyennes caractérisées par une " bonne volonté culturelle " et des classes dominées tenues à distance de la culture.
Dans ce livre qui combine solidité argumentative et ampleur du matériau empirique (données statistiques, plus de cent entretiens, etc. ), Bernard Lahire propose de transformer notre vision ordinaire des rapports à la culture. Il met ainsi en lumière un fait fondamental : la frontière entre la " haute culture " et la " sous-culture " ou le " simple divertissement " ne sépare pas seulement les classes sociales, mais partage les différentes pratiques et préférences culturelles des mêmes individus, dans toutes les classes de la société.
Bernard Lahire montre qu'une majorité d'individus présentent des profils dissonants qui associent des pratiques culturelles allant des plus légitimes aux moins légitimes. Si le monde social est un champ de luttes, les individus sont souvent eux-mêmes les arènes d'une lutte des classements, d'une lutte de soi contre soi. Une nouvelle image du monde social apparaît alors, qui ne néglige pas les singularités individuelles et évite la caricature culturelle des groupes
Sociologie de la culture / Matthieu Béra, Yvon Lamy, Ed. A. Colin, 2008
Qu'est-ce que la culture ? Ce livre propose une approche inédite et résolument sociologique, apportant de nombreux éléments de réponse à des questions trop souvent laissées en suspens : qui définit le " culturel " ? Comment les définitions se forment-elles et s'imposent-elles ? Quels en sont les usages sociaux ? L'ouvrage, dont la présente édition actualise l'ensemble des données et références, est d'une grande clarté pédagogique.
Il procède de manière méthodique : partant des biens culturels qui initient le processus, il décrit ensuite les pratiques, les professions et les politiques qui leur sont associées. Le parti pris a consisté à tenir ensemble des sociologies spécialisées. La partie finale expose et confronte entre eux les trois modèles théoriques dominants, selon qu'ils conçoivent la culture comme un " marché " (courant individualiste et rationaliste français), comme un " champ " (traditions webérienne, marxiste et bourdieusienne) ou un " monde " (interactionnisme symbolique américain).
Les auteurs ont associé à leur réflexion les apports des autres sciences humaines (droit, science politique, économie, philosophie, histoire, géographie, anthropologie. ). L'ouvrage s'adresse aux étudiants, généralistes ou déjà spécialisés et aux (futurs) professionnels de la culture, des secteurs public et privé. Il entend contribuer à une avancée de la réflexion, concernant un domaine de la vie sociale dont l'importance et les enjeux ne cessent de se confirmer
Sociologie de la culture et des pratiques culturelles / Laurent Fleury, Ed. A. Colin, 2008
Cette synthèse présente la sociologie de la culture dans son histoire et dans sa portée actuelle, et affronte les problèmes posés par l'usage du savoir qu'elle a produit : choix biaisé des outils méthodologiques dans l'évaluation des pratiques culturelles, utilisation intéressée des enquêtes effectuées pour étayer un discours d'échec de la démocratisation de la culture
Les pratiques culturelles des français / [sous la dir. de] Olivier Donnat,...
Ed. Ministère de la culture et de la communication, Département des études et de la prospective : la Documentation française, 1998
Le présent ouvrage présente les résultats de la dernière enquête "Pratiques culturelles des Français", que le Département des études et de la prospective a déjà réalisée à trois reprises, en 1973, 1981 et 1989.
Cette enquête, qui est devenue au fil du temps le principal outil de suivi des comportements culturels des Français, apporte de nombreux éléments inédits sur l'évolution de la fréquentation des théâtres, des musées ou des concerts de rock mais aussi sur les usages des médias ou de la micro-informatique domestique et sur la pratique en amateur des activités artistiques, en les situant dans le cadre plus large des usages du temps libre.
Les résultats de 1997 confirment l'ampleur du renouvellement des rapports à la culture à l'œuvre depuis le début des années 1970. Certains pourront être tentés en lisant les chiffres relatifs à la fréquentation des équipements culturels, de conclure à une relative invariance des pratiques culturelles, surtout s'ils les jugent à la lumière de la spectaculaire progression des consommations audiovisuelles.
Une telle interprétation serait réductrice car elle conduirait à passer sous silence par exemple le succès des médiathèques et bibliothèques ou l'intérêt croissant des Français pour les lieux patrimoniaux, mais peut-être surtout parce qu'elle conduirait à ignorer les profondes mutations que connaissent depuis trente ans les conditions d'accès à l'art et à la culture. L'intérêt pour l'art et la culture prend aujourd'hui des formes beaucoup plus variées qu'il y a trente ans : le développement des usages culturels de l'audiovisuel lié à la diversification de l'offre de programmes, l'essor des activités artistiques amateur et de diverses formes de participation à la vie culturelle qui souvent débordent les lieux "spécialisés" (festivals, visites patrimoniales d'extérieur, spectacles de rue.
font que la culture n'est plus réservée ni à un espace ni à un temps particulier. La rencontre avec les grandes œuvres de l'art et de l'esprit - pour reprendre la perspective de Malraux - prend de plus en plus souvent des chemins détournés.
Regards croisés sur les pratiques culturelles / sous la dir. de Olivier Donnat, Paul Tolila, Ministère de la culture et de la communication, Direction de l'administration générale, Département des études et de la prospective, La documentation française, 2003
Les sujets abordés portent aussi bien sur les différentes formes de participation à la vie culturelle que sur les usages de la radio ou de la télévision. On mesure la complexité croissante des facteurs qui influencent nos choix en matière d'usages du temps libre et nos goûts culturels, et on apprécie mieux la diversité des modes actuels d'appropriation des oeuvres et des produits culturels.
Le(s) public(s) de la culture : politiques publiques et équipements culturels / sous la dir. de Olivier Donnat, Presses de Sciences Po, 2003
Offre un bilan des recherches récentes menées en sociologie de la culture ainsi que des éléments de réflexion sur la question de la démocratisation qui est au coeur des politiques actuelles, dans trois domaines : l'école, la famille, le travail.
D'autres références en cliquant ici
Des articles à repérer dans la base CAIRN interrogeable gratuitement dans le réseau des bibliothèques de Lyon.
Sites internet :
Observatoire des politiques culturelles
La revue Développement culturel. A noter le No 143 de février 2004 Transmettre une passion culturelle
Pour finir nous soumettons à votre réflexion ce sujet trouvé sur un site (payant) d'aide à la rédaction de devoirs en philosophie Pourquoi haïr la culture?
Au vu des millions d'euros investis par tous les pays développés dans la promotion et le développement de leur culture ou des efforts faits, en France par exemple, pour promouvoir les langues (le Français est ainsi promu au travers de la francophonie) et les arts ou encore tout simplement de la connotation positive que revêt l'adjectif « cultivé », se demander pourquoi haïr la culture est presque choquant. N'est-il pas acquis que la culture est aimée, valorisée est recherchée ? C'est ce que nous allons remettre en question. Le sujet repose sur deux présupposés, l'existence de « la » culture existe et sa haine. Nous les interrogerons. Pour notre part, nous montrerons que concevoir la culture de manière totalisante n'est peut être pas très heureux et que dès lors il n'y a pas de haine de « la » culture même si ces différentes formes, facteurs de divisions, peuvent susciter la méfiance. Pour ce faire nous établirons d'abord l'inexistence de « la » culture pour ensuite voir qu'elle est un facteur de création identitaire et enfin montrer que c'est pour cela qu'elle est haïe ou que l'on s'en méfie.
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