"mesureuse" à goupilles
Le 30/05/2009 à 20h38
203 vues
Question d'origine :
Les peaux d'ovins sont vendues à la surface
J'ai vu a Millau une "mesureuse" à goupilles fabriquée par "Mercier Frères a Annonay"
Avez vous des renseignements sur ce type de machine remplacée par l'informatique
Cordialement
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 04/06/2009 à 12h25
Nous n'avons trouvé aucun renseignement sur « la mesureuse à goupilles » fabriquée par les entreprises Mercier. Toutefois pour information, une machine similaire, répertoriée sur le site du patrimoine de France, semble remplir les mêmes fonctions.
Voici la fiche inventaire :
13 bis Rue Saint-Ouen 14052 CAEN Cedex - 04 02.31.38.39.30
(Extrait du site Patrimoine de France)
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 04/06/2009 à 12h35
La recherche dans les documents sur l’histoire d’Annonay et des tanneries ardéchoises permet de récolter quelques informations sur l’entreprise Mercier et ses machines mais pas sur leur mesureuse à goupilles.
L’ouvrage Annonay, de la collection « Mémoire en Images », donne trois illustrations concernant la société "Mercier Frères" et indique le texte suivant :
« L’entreprise Mercier, spécialisée dans la fabrication de machines pour cuirs et peaux, est fondée en 1911 par Daniel et Christian Mercier. La première guerre mondiale interrompt leurs activités mais, dès 1920, la première unité de production est construite à Champgurin ». |
Les photographies présentées dans l’ouvrage sont les médaillés du travail en 1958, l’atelier d’usinage ainsi que les ateliers des tours et étaux, lisseuses et fraiseuses (p. 77-78).
Ardèche, terre d'industrie : au temps où les usines parlaient retranscrit notamment les extraits du témoignage d’un ancien parcheminier d’Annonay, Monsieur Dumas, qui cite l’entreprise Mercier dont les machines ont remplacé certains travaux manuels effectués en mégisserie (préparation des peaux de caprins et ovins destinées à être utilisées dans la confection de gants et de chaussures), comme le dépoilage des peaux. Il décrit également une écharneuse, dont la photo est reproduite :
« Cette machine-ci est une écharneuse Mercier : on met la peau sur le cylindre porteur, on appuie sur la pédale, et le cylindre vient s’appuyer sur un autre cylindre qui tourne en permanence et amène la peau vers l’ouvrier. Le cylindre à lames aiguisées par une pierre, tourne très vite et râpe la chair. On règle l’écart en fonction de l’épaisseur désirée. C’est du vieux matériel de chez Mercier : on a acheté un stock de pièces de rechange car ça ne se fait plus ». |
Une écharneuse Mercier est d’ailleurs recensée et représentée dans une base photographique du Ministère de la culture, ainsi qu’une « doleuse et défonceuse » et une « metteuse au vent de deux mètres » de même marque.
-> Voir les illustrations en ligne.
L’entreprise Mercier Frères n’existe plus : elle a été rachetée par Jacques Valat en novembre 1982, selon l’ouvrage Gens du cuir, gens du papier : transformations d'Annonay depuis les années 1920, qui reproduit de petits extraits du magazine Bref Rhône-Alpes, conservé à la bibliothèque.
On trouve quelques informations en ligne sur le site web de la société italienne actuelle, reprenant -en français- une brève du magazine Le cuir du 6 novembre 2000 informant du rachat de Mercier par un cartel d’entrepreneurs italiens.
Nous vous conseillons désormais de poursuivre vos recherches en contactant les Archives départementales d’Ardèche, dont voici le site web.
-> Voir les illustrations en ligne.
L’entreprise Mercier Frères n’existe plus : elle a été rachetée par Jacques Valat en novembre 1982, selon l’ouvrage Gens du cuir, gens du papier : transformations d'Annonay depuis les années 1920, qui reproduit de petits extraits du magazine Bref Rhône-Alpes, conservé à la bibliothèque.
On trouve quelques informations en ligne sur le site web de la société italienne actuelle, reprenant -en français- une brève du magazine Le cuir du 6 novembre 2000 informant du rachat de Mercier par un cartel d’entrepreneurs italiens.
Nous vous conseillons désormais de poursuivre vos recherches en contactant les Archives départementales d’Ardèche, dont voici le site web.
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