Question d'origine :
Qui et quand fut décidée la "mise en place" de l'an 0 ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/11/2009 à 10h14
Réponse du Guichet du Savoir
Selon les sources Wikipedia, l’année zéro n’existe pas dans l’ère chrétienne. On ne la retrouve ni dans le calendrier Grégorien, ni dans le calendrier justinien.
Avant de connaître Jésus-Christ (J.-C.), les Romains comptaient les années à partir de la fondation de la ville de Rome, en 753 avant J.-C. Puis, selon le dossier "Histoire de calendriers" présenté sur le site Herodote.net :
En 532 de notre ère, au temps de l'empereur Justinien, un moine scythe réfugié à Rome, Denis le Petit, situe l'année de la naissance du Christ 753 ans après la fondation de Rome, l'année de référence des anciens Romains
[…] Deux siècles plus tard, au temps de Charlemagne, un moine anglo-saxon resté dans la postérité sous le nom de Bède le Vénérable envisage de généraliser cette pratique à la manière des Romains qui comptaient à partir de la fondation de leur ville. C'est une façon de christianiser le temps. Bède le Vénérable ne s'en tient pas là. Il a aussi l'idée d'un décompte négatif pour les années antérieures à la naissance du Christ.
Il n'y a donc pas, dans ce calendrier, d'année zéro.
En revanche, selon Wikipedia, l'année zéro est utilisée dans le comptage astronomique des années, et est équivalent à l'an -1 dans les calendriers grégorien et julien. Ainsi -1 en années astronomiques correspond à l'an -2. Sa première utilisation est traditionnellement attribuée à Jacques Cassini dans [I]Tables astronomiques (1740) où il explique les raisons de cette utilisation. Toutefois, Philippe de La Hire l'utilisa dès 1702 dans son Tabulæ Astronomicæ sous la forme Christum o. Il est évident que les astronomes, ayant besoin de mesurer les durées, ne peuvent s'accommoder des complications que l'absence d'an 0 implique dans les calculs de durée entre une date avant et une date après J.-C.[/I]
En fait, les mathématiques sont à l’origine de l’introduction du zéro dans différentes civilisations dont les babyloniens, antérieurement au troisième siècle avant Jésus Christ, les mayas au premier millénaire de notre ère ou encore les indiens au cinquième siècle de notre ère (voir le site math93 ).
De plus, toutes les ères utilisées dans les calendriers hindou et bouddhiste commencent par une année zéro, car ces calendriers utilisent des années écoulées, passées ou complètes (la plupart des autres calendriers utilisent les années courantes).
Enfin, la notion « d’année zero » prête à discussion et donne lieu à de nombreux débats (voir le site Wikipedia ou la série documentaire l’Apocalypse où Gérard Mordillat et Jérôme Prieur poursuivent leur réflexion documentaire sur les fondements de la religion chrétienne et sur l’an zéro du christianisme).
Selon les sources Wikipedia, l’année zéro n’existe pas dans l’ère chrétienne. On ne la retrouve ni dans le calendrier Grégorien, ni dans le calendrier justinien.
Avant de connaître Jésus-Christ (J.-C.), les Romains comptaient les années à partir de la fondation de la ville de Rome, en 753 avant J.-C. Puis, selon le dossier "Histoire de calendriers" présenté sur le site Herodote.net :
En 532 de notre ère, au temps de l'empereur Justinien, un moine scythe réfugié à Rome, Denis le Petit, situe l'année de la naissance du Christ 753 ans après la fondation de Rome, l'année de référence des anciens Romains
[…] Deux siècles plus tard, au temps de Charlemagne, un moine anglo-saxon resté dans la postérité sous le nom de Bède le Vénérable envisage de généraliser cette pratique à la manière des Romains qui comptaient à partir de la fondation de leur ville. C'est une façon de christianiser le temps. Bède le Vénérable ne s'en tient pas là. Il a aussi l'idée d'un décompte négatif pour les années antérieures à la naissance du Christ.
Il n'y a donc pas, dans ce calendrier, d'année zéro.
En revanche, selon Wikipedia, l'année zéro est utilisée dans le comptage astronomique des années, et est équivalent à l'an -1 dans les calendriers grégorien et julien. Ainsi -1 en années astronomiques correspond à l'an -2. Sa première utilisation est traditionnellement attribuée à Jacques Cassini dans [I]Tables astronomiques (1740) où il explique les raisons de cette utilisation. Toutefois, Philippe de La Hire l'utilisa dès 1702 dans son Tabulæ Astronomicæ sous la forme Christum o. Il est évident que les astronomes, ayant besoin de mesurer les durées, ne peuvent s'accommoder des complications que l'absence d'an 0 implique dans les calculs de durée entre une date avant et une date après J.-C.[/I]
En fait, les mathématiques sont à l’origine de l’introduction du zéro dans différentes civilisations dont les babyloniens, antérieurement au troisième siècle avant Jésus Christ, les mayas au premier millénaire de notre ère ou encore les indiens au cinquième siècle de notre ère (voir le site math93 ).
De plus, toutes les ères utilisées dans les calendriers hindou et bouddhiste commencent par une année zéro, car ces calendriers utilisent des années écoulées, passées ou complètes (la plupart des autres calendriers utilisent les années courantes).
Enfin, la notion « d’année zero » prête à discussion et donne lieu à de nombreux débats (voir le site Wikipedia ou la série documentaire l’Apocalypse où Gérard Mordillat et Jérôme Prieur poursuivent leur réflexion documentaire sur les fondements de la religion chrétienne et sur l’an zéro du christianisme).
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter