Question d'origine :
Bonjour,
Je suis etudiant infirmier en 3eme année, et j'effectue mon travail de fin d'etude sur l'accompagnement infirmier dans la reinsertion d'un patient schizophrene. Pourriez-vous m'indiquez des pistes de recherche?
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 04/11/2009 à 10h21
Le site Infirmiers. com propose de nombreuses ressources sur le métier, la formation ainsi que des mémoires en ligne ; vous y trouverez notamment ce document présentant les Structures de soin et exercice infirmier en santé mentale .
Dès l'hospitalisation doit être proposé "un accompagnement par des médiations, organisé par les soignants sous forme d'activités, soit à l'intérieur du service (ergothérapie, art-thérapie, psychomotricité, relaxation, sport, ateliers d'activités sur l'actualité, l'informatique, la bibliothèque...), soit dehors du service pour que le patient puisse garder des liens à l'extérieur et préparer sa sortie (sorties institutionnelles, séjours thérapeutiques, etc...)." Le rôle de l'infirmier continue dans les autres prises en charge, le placement familial thérapeutique (PFT), les appartements thérapeutiques (APT), les centres de post-cure (PC), les centres d’accueil thérapeutique à temps partiel (C.A.T.T.P.), les ateliers thérapeutiques (AT), les établissements sanitaires d’aide par le travail (ESAT) ou les centres d’aide par le travail (CAT).
"Quelle que soit sa structure d’exercice, l’infirmier exerçant en santé mentale se doit d’assurer les actes relatifs à son rôle propre et décris dans le code de la santé publique, à savoir : un rôle de prévention, d’éducation à la santé, d’aide au diagnostic (en collaboration avec le médecin qui, lui seul, définira le type de pathologie présenté par le patient et en informera celui-ci), de soins et de suivi du patient.
Outre cet aspect général du rôle propre infirmier, notons que soigner, en santé mentale, c’est notamment s’efforcer de développer l’autonomie du patient, faire appel à toutes ses facultés, stimuler ses ressources physiques et psychiques afin qu’il puisse surmonter son handicap, être associé à son projet de soin, être informé sur son traitement et à terme se réinsérer harmonieusement dans son cadre de vie. La participation active de l’environnement familial ou affectif est aussi recherchée. Voilà en quoi le travail en services psychiatriques diffère des services de soins généraux, et où le soin trouve sa spécificité."
Je vous suggère aussi ces quelques pistes bibliographiques davantages relatives à la schizophrénie :
• La schizophrénie de l’adulte, de Mohamed Saoud et Thierry d’Amato aux éditions Masson, 2006.
• Les troubles schizophréniques, de David Gourion et Anne Gut-Fayand, 2004.
"De par leur formation et leur fonction, les infirmiers sont au coeur du dispositif de soins (équipes hospitalières, dispensaires...) et de dépistage (collèges, lycées...). Leur rôle est essentiel et, lors de l'hospitalisation, ce sont les soignants qui passent le plus de temps auprès des patients."
Je vous recommande particulièrement le chapitre 25, "Réinsertion sociale et réseaux d'entraide".
Il n'est pas possible de parler de réinsertion sans évoquer les réseaux d'entraide, voici donc quelques pistes webographiques :
• L'Union Nationale des Amis et Familles de Malades psychiques
• Schizo?...Oui!
• FNAPSY
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