Question d'origine :

Réponse du Guichet

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Le 05/02/2010 à 16h57
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(à propos des ponts détruits par les flots smile.gif Voici leurs noms, dans l'ordre de leur départ : 1° Le pont Chazourne (en
bois); 2° Le pont de la Mulatière (arches en bois sur piles en pierre); 3° le
pont suspendu du Palais de Justice; 4° la Passerelle de Saint-Vincent, et 5° le
pont en fil de fer de l'Ile-Barbe.

Plus loin l'auteur évoque les dégâts provoqués par la crue :
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Récapitulons encore nos principales pertes : 5 moulins, 1 usine à aiguiser,
1 blanchisserie, 14 bateaux à laver, 1 bateau poterie, 27 bateaux de char-
bons, 2 bateaux vides ; maisons ébranlées : à Lyon, à Saint-Georges, à Per-
rache.à Saint-Just, 4 3 ; à Vaise, 239; à la Guillotière, 2 3 1 ; à Serin, 20, et 40
magasins,hangars, fenils, et entrepôts devins. Nos quais ont perdu leurs para-
pets sur plusieurs points et celui de l'Arsenal sur une longueur de 80 mètres»

(in Revue du Lyonnais, serie 1, n°12, pp. 391 - 1841)

Plus précis, l'ouvrage "Au fil du temps" évoque les destructions sur l'ile :
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A gauche, l'ancienne dixmerie. C'est dans ce bâtiment que les moines rangeaient la dixième partie des récoltes imposées aux exploitants. Gravement endomagée par les fortes pluies de 1840, elle a été partiellement reconstruite, mais d'anciennes inscriptions figurant dans les soubassements avaient été préservée.
(in Saint-Rambert L'ile-Barbe "Au fil du temps", pp.46)

En revanche, le Rapport sur l'inondation de 1840 : présenté par le maire de la Ville de Lyon à M. le Préfet du Rhône) passe sous silence les dégats potentiels occasionnés sur l'ile Barbe, même si à d'autres égards, il apporte une lumière interessante sur ces inondations. Un autre ouvrage, Histoire de l'inondation de Lyon et de ses environs en 1840, ne nous apporte pas davantage de précisions, mais tient un compte rendu précis du déroulement des événements ; on y apprend que "la journée du 6 novembre n'a été marquée par aucun sinistre grave si ce n'est la destruction du pont de l'ile Barbe dans la partie située sur la rive gauche" (pp.69). Vaise y est décrit comme un presque champs de ruine, deserté par ses habitants, mais le quartier a semble-t-il surtout souffert des incendies provoqués par le désastre.

A propos des restaurations de l'ile Barbe à la fin du XIXe, cet article peut peut-être vous être utile : Louis Sarsay et ses travaux de restauration à l’Ile-Barbe (plus de références également dans la bibliographie que vous pourrez trouver à la fin de ce Point d'actu)

Réponse du Guichet

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Le 09/02/2010 à 12h19

Réponse du Guichet

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Le 09/02/2010 à 15h03

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