la bête du Gévaudans

Réponse du Département Jeunesse


Voici quelques contes et romans pour alimenter ton exposé

les contes :
- 16 contes de loups de Brigitte Coppin
- Les grandes énigmes de l'histoire par Gilles Massardier
- Histoires de monstres et dragons chez Milan
- Légendes de France : région par région chez AUZOU
- Mille ans de contes d'animaux Chez Milan

un documentaire : L'encyclopédie du merveilleux. 02 . Du bestiaire fantastique d’ Edouard Brasey

et des romans :
- La bête de Gévaudan de José Féron Romano
- Le pacte des loups de Pierre Pelot ; d'après un scénario original de Stéphane Cabel et Christophe Gans ;

et à partir de la légende de la Bête du Gévaudan, une réécriture par une classe d’école primaire : Les loups du Val d'Enfer de Jean-Yves LOUDE.

Belles découvertes

Réponse du service Guichet du Savoir

Bonjour,

Cette bête, mystérieuse, a bien existé et perduré pendant plus de deux siècles dans la mémoire collective des français.

L’été 1764, apparaît dans une contrée comprenant le Gévaudan, une partie du Vivarais, de l’Auvergne et du Rouergue, une Bête qui durant trois ans n’épargna ni les femmes ni les enfants.
Les descriptions dressées alors à cette époque le montrent comme beaucoup plus haut qu’un loup : il est bas du devant, et ses pattes sont armées de griffes. Il a le poil rougeâtre ; la tête fort grosse, longue, et finissant en museau de lévrier ; les oreilles petites, droites comme des cornes ; le poitrail large et un peu gris ; le dos rayé de noir et une gueule énorme ; armée de dents si tranchantes, qu’il a séparé plusieurs têtes du corps.

L’évêque de Mende relate qu’une Bête féroce, inconnue dans nos climats, y paraît tout-à-coup comme par miracle, sans qu’on sache d’où elle peut venir. Partout où elle se montre, elle y laisse des traces sanglantes de sa cruauté. La frayeur et la consternation se répandent. (…) il attaque de préférence l’âge le plus tendre et le sexe le plus faible, même les vieillards, en qui il trouve moins de résistance.
Source : La bête de Gévaudan : enfin démasquée ?, p. 9 ; p. 20.

Rapidement l'histoire se diffuse et avec elle la complainte de la Bête du Gévaudan :
venez les yeux en pleurs,
Ecouter, je vous prie,
Le récit des horreurs
D'une bête en furie
(...)
Tout est en désarroi
dans notre voisinage
tout est saisi d'effroi
Voyant un tel carnage
...
Source : La Bête !

Mais qui était donc cette bête ? Quel animal aurait donc pu déchiqueter toutes ces innocentes victimes ?

La Bête fut apparemment tuée le 19 juin 1767 par Jean Chastel qui tira sur une bête dont la tête est monstrueuse, l’ouverture de sa gueule est de7 pouces, la mâchoire est longue de 6 pouces".
Source : La bête de Gévaudan : enfin démasquée ?, p. 70.

Pour autant, sa mort ne permis pas de résoudre les interrogations sur sa mystérieuse nature et toutes les hypothèses furent proposées : s’agissait-il d’un loup-garou ? D’un ours ? D’une hyène ? D’un loup ou tout simplement d’un homme ?

Nous ne saurions t'apporter de réponse mais peut être trouveras-tu, dans ces ouvrages, une orientation qui te permettra de décrire qui était la Bête de Gévaudan.


Source : Wikipedia