Question d'origine :
Je viens d'avoir une discussion avec ma petite fille, elle a onze ans, qui m'a demandé d'où venait que le nombre 666 était souvent considéré comme diabolique mais sans avoir pu répondre de façon précise !
Honte à moi !
Pourriez-vous éclairer ma sombre lanterne ?
Merci d'avance.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 08/03/2011 à 10h09
Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Comme expliqué dans cette précédente réponse, le chiffre 666 est associé au "chiffre de la bête" dans la Bible, au chapitre 13, verset 8, de l'Apolcalypse:
C'est le moment d'avoir du discernement : celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est six-cent-soixante-six.
L'Apocalypse a fait l'objet de plusieurs interprétations, de même que le chiffre 666, la plus courante étant celle d'un combat entre les forces du Bien et du Mal, associant la Bête de l'Apocalypse à Satan :
Les puissances mauvaises y forment une sorte de trinité démoniaque qui sévira à la fin des temps. Le grand dragon, c'est-à-dire Satan, transmettra alors son trône et son empire à une bête sortie de la mer. Cette bête monstrueuse, portant sept têtes et dix cornes, sera la contrefaçon de l'agneau, qui, dans l'Apocalypse, figure le Christ : elle singera sa mort et sa résurrection, tout en combattant ses fidèles. Une seconde bête, venue cette fois de la terre, organisera le culte de la première en se servant d'artifices magiques qui séduiront les foules. Les hommes qui refuseront d'adorer l'image de la première bête seront mis à mort. Mais ce règne diabolique n'aura qu'un temps, et le Christ viendra dans sa gloire pour y mettre fin.
Source: Encyclopédie Universalis, consultable à la bibliothèque municipale de Lyon.
Cependant, d'autres interprétations historiques en ont été faites :
L'Apocalypse (XIII, 18) donne le « chiffre de la Bête », 666, ou 616 selon quelques témoins (la gématrie, spéculation littéraire chiffrée, est un procédé cher aux auteurs d'apocalypses). En hébreu comme en grec, chaque lettre ayant une valeur numérique correspondant à sa place dans l'alphabet et tout mot totalisant la valeur numérique de ses lettres, on peut comprendre, qu'il s'agit ici suivant que l'on adopte l'une ou l'autre des deux leçons manuscrites, soit de César-Néron (en lisant 666, selon l'équivalence des lettres hébraïques), soit de César-Dieu (en lisant 616, selon l'équivalence des lettres grecques).
Source: Encyclopédie Universalis.
Bonjour,
Comme expliqué dans cette précédente réponse, le chiffre 666 est associé au "chiffre de la bête" dans la Bible, au chapitre 13, verset 8, de l'Apolcalypse:
C'est le moment d'avoir du discernement : celui qui a de l'intelligence, qu'il interprète le chiffre de la bête, car c'est un chiffre d'homme : et son chiffre est six-cent-soixante-six.
L'Apocalypse a fait l'objet de plusieurs interprétations, de même que le chiffre 666, la plus courante étant celle d'un combat entre les forces du Bien et du Mal, associant la Bête de l'Apocalypse à Satan :
Les puissances mauvaises y forment une sorte de trinité démoniaque qui sévira à la fin des temps. Le grand dragon, c'est-à-dire Satan, transmettra alors son trône et son empire à une bête sortie de la mer. Cette bête monstrueuse, portant sept têtes et dix cornes, sera la contrefaçon de l'agneau, qui, dans l'Apocalypse, figure le Christ : elle singera sa mort et sa résurrection, tout en combattant ses fidèles. Une seconde bête, venue cette fois de la terre, organisera le culte de la première en se servant d'artifices magiques qui séduiront les foules. Les hommes qui refuseront d'adorer l'image de la première bête seront mis à mort. Mais ce règne diabolique n'aura qu'un temps, et le Christ viendra dans sa gloire pour y mettre fin.
Source: Encyclopédie Universalis, consultable à la bibliothèque municipale de Lyon.
Cependant, d'autres interprétations historiques en ont été faites :
L'Apocalypse (XIII, 18) donne le « chiffre de la Bête », 666, ou 616 selon quelques témoins (la gématrie, spéculation littéraire chiffrée, est un procédé cher aux auteurs d'apocalypses). En hébreu comme en grec, chaque lettre ayant une valeur numérique correspondant à sa place dans l'alphabet et tout mot totalisant la valeur numérique de ses lettres, on peut comprendre, qu'il s'agit ici suivant que l'on adopte l'une ou l'autre des deux leçons manuscrites, soit de César-Néron (en lisant 666, selon l'équivalence des lettres hébraïques), soit de César-Dieu (en lisant 616, selon l'équivalence des lettres grecques).
Source: Encyclopédie Universalis.
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